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Christophe Marquet (Éditeur scientifique)
EAN : 9782877309714
123 pages
Editions Philippe Picquier (01/11/2007)
4.57/5   7 notes
Résumé :
Voici deux albums provenant du fonds de la très riche collection Jacques Doucet. Puisant leur beauté dans le rapport vigoureux du noir et du blanc, ils témoignent de la maîtrise et du raffinement atteints par l’estampe à l’époque d’Edo au Japon. Ils étaient d’abord destinés à servir de modèles aux élèves qui apprenaient l’art difficile du pinceau et de l’encre. Animaux, fleurs, insectes, chacune de ces images offre un fragment du monde, tel un haïku capturant l’inst... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Cependant, sur certaines planches où le trait a pris le pouls du temps et celui de l'espace, avec leurs convulsions et leurs tremblés, le peintre fuit dans les gouffres des métamorphoses. Le personnage, l'animal tendent invinciblement vers une représentation graphique dont verticales et obliques déjouent l'ordre repérable. Le pinceau s'abandonne dans ses laisses à un délacement du réel. Forme qui cherche sa forme ou qui la perd ? Ici les frontières sont incertaines comme si le peintre ne pouvait consentir à déserter le chaos originel pour rejoindre la réalité du monde que l'on tient pour telle. Comme s'il voulait encore se retenir aux forces cosmiques de la palpitation vitale. En quête de cette rumeur fossile déposée en toute chose vivante, le pinceau décharge un tracé analogue à celui d'un sismographe qui capterait quelque écho de la sourde énergie de l'univers. La planche devient alors poésie silencieuse en quête de ce frêle bruit qui reste du tumulte originel.

Préface d'Elisabeth Lemirre
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Les albums xylographiques reproduisant des peintures célèbres apparurent au Japon à la fin du XVIIe siècle, sous l'influence d'une longue tradition chinoise particulièrement florissante à la fin des Ming, afin de répondre au développement de la pratique artistique dans les milieux de la bourgeoisie et de l'aristocratie guerrière. Shunboku et Morikuni furent parmi les premiers, au XVIIIe siècle, à mettre à la portée des artistes débutants et des amateurs le répertoire classique de l'école Kanô. Le premier chercha en priorité à présenter la variété des styles des peintures célèbres, tandis que le second produisit surtout des recueils de thèmes picturaux et proposa, dans son ultime album, une initiation à la peinture au lavis d'encre grâce à des gravures toujours plus fidèles aux originaux.

Introduction de Christophe Marquet
professeur de l'Institut National des langues et civilisations orientales
Responsable du Centre de Tôkyô de l'Ecole française d'Extrême-Orient
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>Arts graphiques et gravure>Estampes>Histoire et géographie de la gravure : ajouter à 769.9 les chiffres suivant 090, Table1 (31)
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