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EAN : 9782764428634
371 pages
Les Éditions Québec Amérique (19/06/2015)
3.5/5   3 notes
Résumé :
Gens du cirque et créatures de légendes ; dignitaires et bandits, tous se côtoient sur Le Prodigieux, une véritable ville sur rails. Will Everett s'y embarque lors du voyage inaugural, mais lorsqu'il est témoin d'un meurtre et qu'il entre en possession de la clé d'un wagon rempli de trésors, une poursuite mortelle s'engage. L'aide de Maren, jeune funambule et reine de l'évasion, et de Dorian, propriétaire d'un cirque aux numéros spectaculaires, sera-t-elle suffisant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique


Ça ma été un très grand coup de coeur. L'auteur Kenneth Hoppel met les lecteurs dans une ambiance hors du commun. Maintenant, je vais vous présenter un court résumé.


Au début du 19e siècle, un jeune garçon se nommant William Everett, un pauvre jeune homme très talentueux en art attend son père qui est un poseur de rails de chemin de fer. Quand tout à coup, il rencontre une jeune acrobate de cirque. Grâce au charme qu'elle projète sur William, elle réussit à lui voler sa dent de sasquatch qu'il désignait comme son porte bonheur. Après trois longues années, le père de Will deviendra le directeur du chemin de fer après risque, sauvetage et effort. Will Everett embarque dans le Prodigieux, un train de près de onze kilomètres de long, constitué de plus de neuf cents voitures et construit pour effectuer la traversée du Canada sur le nouveau chemin de fer. Au cours de son périple, William Everett connaîtra la mort et certaines rumeurs comme des sorcières, sasquatch et d'autres créatures mystérieuse.


Après de nombreuses réflexions, j'attribue à ce livre 5/5. Excellent!


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Roman jeunesse dont il est un peu difficile de déterminer précisément le genre (aventures, fantastique, historique, steampunk, policier) et qui se déroule majoritairement à bord d'un énorme train de 11 km de long, qui comporte plus de 900 voitures : "Le Prodigieux". Nous y suivons les aventures de Will, le fils adolescent d'un des constructeurs de ce gigantesque train. Ce dernier sera témoin d'un meurtre à bord du train et il deviendra alors la prochaine cible. À l'aide d'une jeune fille membre d'un cirque ambulant à bord du train, il tentera de rester en vie et de découvrir les secrets que renferme le train.

Bien que cette histoire n'ait pas su me captiver, car je l'ai trouvée longue et le thème m'a très peu accrochée, le roman n'est pas dépourvu d'originalité ni de rebondissements. Il trouvera certainement un lectorat plus enthousiaste que moi.
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Démarrons par quelques points positifs. le premier, à mes yeux, c'est le style de Kenneth Oppel, que je ne connaissais pas. J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé sa façon d'écrire. On sent que c'est quelqu'un qui maîtrise ce genre et il propose quelque chose d'agréable à lire, avec de jolies descriptions qui permettent de bien visualiser le Prodigieux et surtout le monde du cirque. J'ai vraiment envie de me plonger davantage dans son oeuvre après cette première découverte!


Toujours dans les bons points, l'atmosphère du livre est plutôt bien réussie. C'est une histoire assez originale avec un cadre qui l'est tout autant: le train le plus surprenant du monde. C'était une bonne idée de combiner cirque, grand ouest américain, et un petit côté un peu steampunk. Une atmosphère unique est donc créée! J'aurais aimé que l'auteur aille peut-être un peu plus loin dans ce qu'il invente car je pense qu'il y avait davantage de potentiel. Mais c'est très sympa!

Pour ce qui est des personnages, j'ai trouvé Will assez attachant, notamment grâce à la relation qu'il a avec Maren. Ils forment un bon duo, et j'ai aimé leur passion pour le dessin et le cirque. J'aurais tout de même apprécié qu'ils soient un peu moins "stéréotypés", mais c'est vraiment un petit bémol! Les autres personnages sont assez intéressants, notamment le fameux Dorian.

Je n'ai pas encore mentionné l'intrigue, et je pense que c'est surement le point sur lequel je suis le plus mitigée. Non pas qu'elle était mauvaise, loin de là. L'histoire est intéressante, bien menée et avec originalité, mais je m'attendais tout de même à quelque chose de "plus". Plus surprenant, plus unique, plus fou peut-être. Il y a aussi quelques longueurs, par exemple au début, qui cassent un peu le rythme.

Mais à l'exception de ce léger bémol sur l'intrigue, j'ai trouvé que le Prodigieux est un chouette roman jeunesse, plutôt destiné aux enfants à partir de 10-12 ans, et qui propose un univers unique. Je pense me pencher davantage sur Kenneth Oppel en espérant être autant séduite par ses autres romans!

Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Un roman d'aventure initiatique, mélangeant le folklore québécois et histoire, au rythme d'une course poursuite dans un train quasi magique.
Gens du cirque et créatures de légendes comme le sasquatch ou une sorcière; ouvriers, bourgeois, bandits, tous se côtoient comme dans ville sur rails. A travers les wagons, on découvre la réalité des classes sociales.
L'écriture est agréable, les intrigues bien ficelées, les personnages bien posés.
Une agréable lecture.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
—Quelle est la longueur exacte du train?
—Combien de passagers transporte-t-il?
—Terminera-t-il son voyage inaugural à l’heure ?
Debout sur le quai, à côté de la gigantesque locomotive, Will et son père font face au barrage de questions posées par les journalistes. Bien que la journée d’avril soit fraîche, Will sent la chaleur de la puissante chaudière. —Eh bien, messieurs, commence le père de Will en souriant avec aisance aux reporters, Le Prodigieux est tout bonnement le plus long train du monde. Lorsque nous aurons fini d’atteler les derniers wagons, la locomotive en tirera neuf cent quatre-vingt-sept.
—Est-elle assez forte ? lance un journaliste au corps anguleux.
Le père de Will prend un air ahuri.
—Assez forte ? Regardez-la, messieurs!
Will la contemple, lui aussi. La locomotive fume, son haleine brûlante, soufflée par les vastes cheminées de sa chaudière haute de trois étages, se recroquevillant dans le ciel. Sur le quai de la gare, il sent le tremblement de sa puissance contenue à grand-peine. Noire et massive, elle donne l’impression d’avoir été forgée par le tonnerre et la foudre. C’est un galion d’acier posé sur neuf essieux soutenant des roues imposantes. Derrière le foyer dépassent les échafaudages sur lesquels des hommes couverts de suie attendent de jeter du charbon dans la chaudière et de mettre Le Prodigieux en branle.
—C’est la plus puissante locomotive du monde, précise le père de Will à l’intention des reporters. Elle réussirait à tirer la lune de son orbite si seulement nous étions en mesure de l’y arrimer. Quant à sa force, sachez que, à supposer que vous décidiez de faire le trajet à pied, il y a plus de sept milles entre elle et le fourgon de queue. Selon notre manifeste, 6 495 passagers prendront place à bord. Et je crois bien ne plus avoir de chiffres à vous fournir, messieurs!
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Dans le wagon nommé en l’honneur de Vancouver, il découvre une confortable bibliothèque, avec de longues tables de lecture et des lampes aux abat-jour verts. Entre les fenêtres, les murs sont tapissés d’étagères en noyer. Une jolie bibliothécaire lève les yeux. Will ne dit rien, mais elle lui intime quand même le silence.

Après la bibliothèque, le couloir débouche sur un salon de barbier où un homme aux favoris luxuriants, renversé dans son fauteuil, fait tailler les poils de son nez. Viennent ensuite un luxueux salon de beauté, la boutique d’un tailleur, le stand d’un cireur de chaussures et un magasin qui propose des articles divers, des cigares aussi bien que de la poudre somnifère DeWort.

Le train semble interminable et Will est conscient d’avoir à peine entamé la visite des seuls wagons de première classe. On dirait une ville roulante. Le wagon suivant abrite une salle de jeux. Une queue de billard à la main, des hommes tournent autour des tables en maugréant à cause des soubresauts de la Bourse.

Au bout d’un autre couloir, Will ouvre la porte d’un gymnase aux murs tapissés de carreaux bleus et dorés qui ressemble à un bain turc. Il entre et s’assied sur un exerciseur complexe, puis tire sur des leviers. Il se relève sans donner à l’appareil l’occasion de l’écarteler ou de le démembrer.
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Will court dans le train qui roule à vive allure. Au fond d’un autre wagon, il ouvre la porte sur une nuit étonnamment froide. Un serre-frein en salopette se tient debout dans le coin de la petite plate-forme, le bout de sa cigarette jetant un éclat orangé. Il salue Will sèchement.

Derrière la porte suivante, il découvre un jardin, où il fait aussi chaud que dans une serre. De hautes plantes l’encerclent. Sous le plafond de verre surélevé, des oiseaux pépient. Ça sent l’été. Des lanternes électriques éclairent un sentier pavé. Il passe en coup de vent devant une fontaine qui gargouille.

Will traverse au pas de course un salon envahi par la puissante odeur du cigare. Dans le wagon suivant, il ralentit pour ne pas glisser sur le bord de la piscine. L’eau est multicolore et, interloqué, il s’arrête pour observer les poissons exotiques qui dardent à gauche et à droite. En y regardant de plus près, il se rend compte qu’ils se trouvent dans un aquarium peu profond aménagé sous la piscine.

Il poursuit sa route, longe un petit cinéma où il reconnaît l’arôme du maïs soufflé et des amandes rôties. Comment Maren et M.Dorian ont-ils pu prendre une avance pareille ? Le train, qui vibre, frissonne et fume sur sa route d’acier, semble interminable. Devant la buanderie, il respire une odeur de savon et d’eau de Javel.
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— Tu n’as qu’à faire partie du spectacle, dit Maren.
Will fronce les sourcils.
— Mais si Brogan est aux aguets, il me reconnaîtra !
— Pas si tu es déguisé, répond Maren.
— Mais je ne sais rien faire.
M. Dorian réfute l’affirmation d’un geste de la main.
— Absurde. Tout le monde sait faire quelque chose.
— Sauf Winston, pauvre garçon, laisse tomber Maren.
M. Dorian pince les lèvres.
— Bon, d’accord, il était complètement nul, celui-là. Mais nous lui avons tout de même trouvé une place.
— À quel titre ? demande Will.
— On le coupait en deux tous les soirs.
— Deux fois le dimanche, ajoute Maren.
— Jusqu’à l’accident, poursuit M. Dorian en grimaçant.
Will cesse de respirer.
— Vous ne l’avez tout de même pas…
— Dieu du ciel, non, répond M. Dorian en laissant entendre un rare gloussement.
Il se tourne vers Maren.
— Il a cru qu’on le sciait en deux pour de vrai ! Non, non. Il a été piétiné par les chameaux. Je peux d’ores et déjà affirmer que toi, William, tu possèdes de nombreux talents. Qu’en dis-tu ? Je crois que c’est le moyen le plus sûr de t’emmener jusqu’aux wagons de passagers.
— Et vous serez là tous les deux ? demande Will, qui tient à être rassuré.
— Absolument. Nous serons ensemble, nous trois.
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