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EAN : 9782226325839
230 pages
Albin Michel (30/03/2016)
3.31/5   55 notes
Résumé :
" C'est Marie-Antoinette que je voulais écouter. L'écouter comme si j'avais été sa confidente. Sa voix résonne dans sa correspondance, dans ses silences, dans les mots effacés et retrouvés. Je l'ai entendu. Les lignes tracées de sa main sont comme des notes sur une partition de musique. Je perçois l'incertitude de son timbre, sa sensualité, je perçois des sons graves et légers comme l'eau d'une rivière, une rivière de larmes. " C. O.
Que lire après Charmer, s'égarer et mourirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Biographie de Marie-Antoinette.
Une de plus ? Oui mais d'un genre différent.
Le côté historique est mis à l'écart pour nous décrire une Reine très femme.
Venue d'Autriche elle sera propulsée dans un monde inconnu ou l'étiquette est primordiale, les courtisans omniprésents. Christine Orban nous décrit ses sentiments de solitude parmi tous ces gens qui jouent inlassablement la même scène. Son besoin de "sortir" face à son mari de Roi que seul la chasse et la ferronnerie intéresse. Les calomnies, les pamphlets dont elle est l'objet en vue de déstabiliser le pouvoir en place.
Le petit Trianon sera son havre de paix loin des fastes de la cour.
Un roman très intéressant pour revenir sur les us et coutumes d'un passé pas si lointain. le côté humain est mis en avant, l'auteure essayant d'interpréter le ressenti de cette jeune Reine face aux événements majeurs que la France traverse dans cette dernière partie du XVIIIe siècle.
Je ne suis pas fan des gens de pouvoir mais je me suis pris de sympathie pour cette femme qui n'avait rien demandé et qui s'est retrouvée sur le devant de la scène internationale.
A noter que dans cette bio. L'auteur n'hésite pas à parcourir des centaines de kilomètres juste pour admirer une chaussure ayant soi-disant appartenue à la Reine, juste pour s'imprégner, pour entendre ses dernières confidences …
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C'est fou comme Marie-Antoinette a fait couler beaucoup d'encre et inspiré écrivains et cinéastes . Devenue quasi pop star, icône capricieuse telle Marylin Monroe, on en oublierait presque, passés les robes somptueuses, les coiffures improbables, les décors fastueux dans lesquels elle évoluait, sa fin de vie tragique, la violence du couperet. Dans cette oeuvre, ni vraiment roman, ni vraiment bio, Christine Orban s'approche au plus près de la petite fille, de la mère, de la femme qu'elle fut mais aussi de l'épouse et de l'amante passionnée. Envoûtée par le personnage, comme tous ceux qui s'y sont attelés, l'auteur confesse son attachement à cette reine déchue et sacrifiée, dans un style simple et volontairement "affectueux". Obsédée par M.A comme elle la nomme, tout comme Sweig auquel elle se réfère souvent, Christine Orban nous parle aussi d'elle-même, de ses interrogations face à cet attachement inexpliqué pour cette femme du temps passé, obsession qu'elle confesse à un ami psy. Le martyre de cette reine, devenue Veuve Capet, la montée à l'échafaud laissent un goût amer à cette révolution que l'on fête encore aujourd'hui à coups de pétards et de flonflons. Livre intime, sous-titre qui convient parfaitement à ce roman, d'une princesse pour laquelle les fées qui se sont penchées sur son berceau, étaient des sorcières, dixit l'auteur.
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Depuis que j'ai lu Marie-Antoinette de Zweig, je suis tombée amoureuse de la dernière dauphine de France. Grâce à cette fabuleuse biographie, je sais tout ce qu'il y a à savoir au sujet de Marie-Antoinette. En tenant l'ouvrage de Christine Orban dans mes mains, j'étais impatiente de voir de quelle façon l'auteur allait formuler ce que je savais déjà et, peut-être, m'en apprendre d'avantage.

J'ai été très surprise dès la première page ! Style presque oral, phrases courtes parfois "punchlines" et surtout la présence physique de l'auteur. En effet, après m'être exclamée " mais ce n'est pas un roman ! ", je me rends compte qu'il s'agit plutôt d'une sorte de journal de bord, celui de Christine Orban, avec des retours dans le passé décousus : l'ordre historique n'est pas respecté dans cet ouvrage.

Après Zweig, tout ce qui est dit dans ce livre est su. Pourtant, il apporte quelque chose de nouveau : le regard intime et familier, celui d'une femme sur une autre. Cette autre femme, la Reine, nous paraît alors nue, sans l'être à proprement dit ( elle qui a tant souffert du manque d'intimité ! ), les voiles épais de l'Histoire et des idées reçues libèrent le corps gracieux de la jeune autrichienne.
Nous lisons alors la vie d'une femme comme les autres, née pour être Reine certes, mais également née comme toutes ses semblables : rieuse, simple, épicurienne et surtout très moderne.
Christine Orban sait très bien mettre en valeur les pensées et les envies futuristes de Marie-Antoinette. Nous oublions alors qu'il est sujet de la Reine et nous sommes tentés de céder à l'amitié que " M.A " nous inspire.

Inspirante, c'est le bon mot. Marie-Antoinette est une femme qui fait rêver et l'auteur ne cache absolument pas le désir qu'elle ressent pour la dauphine. Etant tout autant passionnée par celle-ci, j'ai ressenti toute l'ardeur d'un tel travail d'écriture : comme l'auteur je cours à Caen au nom d'un soulier et je soupire avec elle " Pauvre Marie-Antoinette ".

Ce livre m'a plus que jamais rapproché de cette jeune autrichienne devenue icône féminine internationale. Toute femme qui rencontre Marie-Antoinette " pour de vrai " vit alors ce qu'elle a vécu puisque elle aussi, est femme et que les gens sont toujours les gens : les calomnies, les mensonges et les insultent sont toujours les armes utilisées en masse.
Comment ne pas trembler avec la Reine et avec Christine Orban quand les Tuileries sont attaquées ? Quel genre de femme pourrait continuer à haïr M.A quand celle-ci est accusée à tort des pires crimes envers ses propres enfants ?

L'auteur n'idéalise pas Marie-Antoinette qui a commis bien des fautes en tant que Reine de France. Pourtant, la psychologie même de cette figure historique nous inspire toutes : supprimer l'ordre établi, refuser d'être un spectacle public, dire non aux obligations envers un mari imposé et non satisfaisant. Dire " Non ", tout simplement.
Féministe, rebelle ou absolutiste, Marie-Antoinette s'érige alors seule contre tous, tel une Antigone couverte de poudre et de rubans. La fatalité de la tragédie est indissociable aux deux héroïnes, l'une sera emmurée vivante, l'autre guillotinée.
Où est la différence quand on sait que dans le coeur des femmes résonnent encore, des siècles après, le " Non " assourdissant d'Antigone et le " Non " rieur de Marie-Antoinette.

En fin de compte, le roman de Christine Orban n'est pas à lire avec un regard historique. Il faut rester humain pour comprendre Marie-Antoinette et surtout pour pouvoir l'aimer.
C'est une femme qui n'aurait jamais refusé de naître femme, mais qui aurait peut-être préféré exister un peu plus tard dans L Histoire, loin de la royauté qui lui aurait été fatale...
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Le roman intime de Marie Antoinette, raconté par Christine Orban, comme une volonté de comprendre un personnage si connu, aimé et abhorré, sur lequel on a tellement écrit, cette fois avec un apriori émotionnel positif. Elle fut aimée d'abord, lorsqu'elle arrive toute jeune et sans expérience à la cour de France , puis honnie, haïe et jugée responsable en partie de la Révolution Française Christine Orban cherche à travers l'apparente ou réelle contradiction, les préjugés, les fantasmes, la haine, les calomnies….ce qu'était la femme :« apparemment légère mais d'une dignité très grande devant le malheur ». Par l'intermédiaire du « Marie Antoinette » de Stefan Zweig, Christine Orban , sans nier les défauts d'une femme jugée volage, dépensière, frivole, et starifiée comme le sera Marilyn, se propose « d'approcher son âme, ni aussi noire ni aussi pure que certains l'imaginent. »
Petit livre tout à fait charmant, depuis le lever de la reine, les comptes précis qu'elle a à rendre à sa mère étouffante (quand on sait qu'elle ira à l'échafaud sans que personne de sa famille ne lèvera le doigt pour la sauver), les exigences de la cour de Versailles, par exemple s'habiller, se déshabiller devant une assemblée, ce qu'elle devra accomplir chaque jour jusqu'à son emprisonnement au Temple, jusqu'aux derniers moments où elle, que l'on appelle alors la « veuve Capet » doit supporter une paillasse infâme, les quolibets, les injures, la saleté et les vols .
Et Marie Antoinette , par ces détails sur sa vie intime, nous devient proche, et devient proche à son auteur.
Doit on mourir parce qu'on est frivole ? non, bien sûr que non, sauf que derrière la frivolité, un monde autrichien, aristocrate, trop chanceux, toujours favorisé, est stigmatisé par un peuple exsangue. Et la calomnie, « piano, pianissimo » , comme disait Beaumarchais que C Orban cite, « germe, rampe, chemine. » Calomnie et envie.
Peut on échapper à sa légende ? pas plus. Même si elle est étrangère à l'affaire du collier, elle « donne à penser » à sa culpabilité, or pour Zweig, c'est suffisant. le mal est fait. Et comme il faut trouver un vrai motif pour l'inculper, ce sera les soi disant attouchements sur son fils, inventés par Hébert et exploités par Fouquier Tinville qui la condamneront.
Charmer, danser, séduire, nous le faisons en lisant C Orban, qui nous fait vivre des heures délicieuses, chantantes et à la fois tout à fait dramatiques, puisque nous connaissons le destin de MA, qui meure seule sous les cris de haine de la foule. Il y a une réelle recherche historique dans les menus faits, les petits riens qui disent la vérité d'un personnage comme MA, son soulier en soie, perdu au moment du supplice et gardé à Caen, son amour des animaux, de son chien qu'elle doit abandonner lorsqu'elle arrive à la frontière, de la nature qu'elle retrouve à Trianon, de son amour pour Fersen. C'est avec émotion que l'on lit ce livre précieux, qui enquête avec empathie er se garde de condamner. Ça suffit, c'est déjà fait.
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Charmer, s'égarer et mourir résume la vie de Marie-Antoinette de son arrivée à Versailles, encore enfant, jusqu'au jour de sa mort, sur l'échafaud.

Le roman alterne entre récits historiques, récits d'amour et réflexions sur certaines informations controversées de l'Histoire.

Christine Orban nous donne un nouveau regard sur Marie-Antoinette. Elle la montre comme une femme en devenir, une femme mère, une femme amoureuse qui, jusqu'au jour de sa mort, gardera la tête haute.

L'auteure nous dévoile aussi ses ressentis personnels, ceux qu'elle a éprouvé lors de sa première rencontre avec Marie-Antoinette, ceux qu'elle ressent au moment de l'écriture… Un réel lien s'établit alors entre Christine Orban et le « sujet » de son roman : Marie-Antoinette.



Il s'agit là d'un véritable travail « d'enquête » parsemé d'une écriture fluide et délicate. Comme l'écrit Christine Orban, son but n'est pas de faire aimer Marie-Antoinette mais d'éclaircir certains points à son sujet, à son Histoire et de la montrer en tant que femme et non pas en tant que reine, de montrer la vraie Marie-Antoinette.

Ce livre m'a appris beaucoup de choses tant sur l'Histoire, les moeurs de l'époque, mais surtout sur Marie-Antoinette. J'ai eu l'impression de la voir devant moi tout au long de ma lecture et d'être à côté d'elle lors des moments les plus difficiles. Et pour tout vous dire, je n'aurais pas cru pouvoir m'attacher autant à elle !

C'est une biographie originale, romancée et réfléchie dans laquelle Christine Orban nous fait part de son aventure personnelle, celle d'écrire sur Marie-Antoinette et d'apprendre à la connaître, mais aussi l'aventure de Marie-Antoinette, la vie d'une femme devenue reine.

Lien : http://voldelivre.canalblog...
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critiques presse (2)
LeJournaldeQuebec
16 août 2016
Un roman bouleversant et d’une grande justesse.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LePoint
11 avril 2016
Christine Orban publie une nouvelle ode à Marie-Antoinette. Et, encore une fois, la magie opère.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Tous les jours, le même programme orchestré autour des séances d'habillage, de la messe, des tantes acariâtres, de la promenade, du souper dans les cabinets avec le roi, les ennuyeux et les prudes. Présentations, révérences, grands couverts et grandes loges. Et encore, et encore, un mouvement perpétuel qui la transforme en marionnette.
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Marie-Antoinette est une "star". La première d'une longue lignée. La première reine du glamour. La séduction est une qualité que l'on n'explique pas. Elle en sera la victime; On pense à Marilyn Monroe. Deux femmes sensibles, différentes de leur légende, subtiles, enfermées dans leur apparence.
L'une fait délirer les hommes, l'autre la France, mais les deux sont prises dans un piège. Piège de la fonction de reine ou d'actrice, et de leur charme. Elles sont acculées à jouer, sous le regard de la Fox ou de la Cour, un rôle qui les dépasse.
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Les favorites servent d’exutoire aux reines. Plus extravagantes, séductrices, dépensières, aimées du roi, elles catalysent la haine. MA n’a pas de rivale pour la protéger. MA, aussi belle et gâtée qu’une concubine, est en première ligne face à la méchanceté. Elle écope de la haine et de la jalousie qui jadis leur étaient réservées. Elle les déteste et leur ressemble. Elle est excentrique, distrayante, dissipée, séduisante, ce que les reines ne se permettaient pas. Epouse d’un mari fidèle, elle est enviée. Elle n’a même pas à se plaindre…. Comble de l’indécence, c’est MA qui aurait des favoris. Elle renverse les rôles. Déstabilise tout le monde. Ce qui aggrave son cas.
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Est-elle l'aristocrate hautaine, à mille lieux des préoccupations du peuple, celle qui aurait lancé "s'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche "? M.A n'était ni idiote ni cynique. Quelles que soient ses erreurs, il est peu probable qu'elle ait proféré une remarque aussi vile. Les années passent sur les mots et les déforment.
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Le 16 octobre 1793, alors que M.A va au supplice, mains ligotées, assise sur une planche, les femmes s'intéressent encore à son habillement. Son charisme dépasse l'ėpouvante des circonstances. On a peine à croire que, là encore, sa pauvre tenue de condamnée inspire la mode comme au temps de Versailles. Et pourtant, l'année 1793 vit fleurir la mise à la victime : des fichus croisés comme celui passé sur la robe blanche du sacrifice. Les Françaises perdirent leurs paniers, leurs robes s'aplatirent pour imiter celle de la reine le jour de son exécution.
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Vidéo de Christine Orban
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