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EAN : 9782080604767
858 pages
Flammarion (08/01/1992)
4.42/5   55 notes
Résumé :
Qui était Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1734-1838), celui qui fut évêque d'Autun à trente-quatre ans, qui devint chef du clergé constitutionnel sous la Révolution, que l'on retrouve en 1793 sur la liste des émigrés ? Qui était cet homme qui fut ensuite ministre des Relations extérieures sous le Directoire, le Consulat et l'Empire, qui devint Président du Gouvernement provisoire puis ministre des Affaires étrangères sous la Restauration, pour finir ambassad... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
La meilleure Bio sur Talleyrand qui n'occulte rien des défaut de l'homme mais nous le montre plus humain.
L'homme politique français le plus habile, le plus cynique et le plus intelligent !
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Talleyrand est un homme extraordinaire. Dans le sens où il a traversé tant d'époques où il aurait largement pu sombrer. Au lieu de cela, il les a dominé par son intelligence et son savoir-faire humain hors norme.
Homme caméléon, il a réussi à servir l'intérêt national en servant le sien également.
Jean Orieux nous offre une belle biographie, dans un style enlevé qui met bien en valeur les aspects incroyables de la vie de ce Sphinx.
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 Jean Orieux s'attelle à un personnage hors normes de l'histoire de France. 
Le contexte historique est bien décrit et permet d'avoir une approche complémentaire du personnage. Orieux détail le pourquoi du comment de tous les faits et gestes de Talleyrand. Et vu la longévité de sa vie publique, ce livre est gros et dense. Mais la plume de cet auteur rend le récit accessible et pas du tout ennuyeux.
L'histoire de la politique est instructive et l'analyse enrichissante sur le comportement humain.
On pourrait penser qu'à trop justifier le comportement de Talleyrand, Jean Orieux perd de son objectivité. Mais comprendre un acte ne le justifie pas et l'auteur reste malgré tout relativement objectif.
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L'auteur est visiblement tombé sous le charme de son personnage et lui passe tout, justifie tout. Pour blanchir son héros, il n'hésite pas à noircir la principale victime de ses trahisons, Napoléon. du coup, la biographie vire parfois au pamphlet contre ce dernier et ressemble au plaidoyer d'un avocat certes talentueux mais peu scrupuleux dans le choix de ses moyens de défense.
Talleyrand était sans conteste un homme intelligent. Il est peu probable qu'il ait été le surhomme qu'on nous décrit ici.
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Bonne biographie comme toute celles de son auteur.
Un peu trop compréhensive et indulgente pour ce sombre personnage, qui nonobstant ses dehors policés, aidé par une intelligence hors norme reste pour moi une parfaite ordure guidée non seulement par son ambition, mais surtout l'appât du gain la peur de manquer animée d'une morgue et un mépris de ses contemporains. Entre Fouché et lui j'ai choisi. le Duc d'Otrante malgré un parcours aussi sinueux n'a jamais trahi ses convictions
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Cependant, à seize ans, quand on est seul devant une conspiration aussi générale, on faiblit. C'est ce qui arriva : il est plutôt de la nature du roseau que de celle du chêne. "Après un an de séjour à Reims, voyant que je ne pouvais éviter ma destinée, mon esprit fatigué se résigna. Je me laissai conduire au séminaire". Comme à l'abattoir.

page 92

En l'étouffant sous une soutane, on avait fait de lui un apprenti révolutionnaire!

Page 94
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On voyait régulièrement, dans les salons de la rue Saint-Florentin, l'ancien précepteur en habit de soie avec ses souliers à boucles et ses boutons de strass, l'almanach de la cour sous le bras. Ses mollets maigres dans ses bas noirs, agitant une tabatière grosse somme un sucrier et un immense mouchoir à carreaux dans lequel il éternuait son savoir aussi léger que la poudre de sa perruque.

(Langlois fut un des précepteurs de Talleyrand qui ne lui enseigna que des balivernes) - page 84
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[portrait physique de Talleyrand] La marche lui était pénible mais moins pénible que le sentiment qu’il avait qu’elle paraissait disgracieuse ; avec une force de volonté entretenue dès l’enfance, il se tenait guindé pour n’être pas tordu. Plutôt que de boiter en clopinant [ ], il avait réussi à mettre au point, par un effort douloureux et constant, une sorte de démarche ondulante qui le faisait non pas marcher, mais glisser sur les parquets, par un mouvement savant et étrange, qui n’était pas sans inquiéter. Beaucoup de ses contemporains déjà ‘romantiques’, se crurent, en le voyant, en présence d’un être très mystérieux, très insolite et – le mot vient tout seul – diabolique. [ p307]
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M. de Chateaubriand devient sourd, dit la rumeur.
" C'est qu'il n'entend plus parler de lui !" réplique
Talleyrand.
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[le sacre de Napoléon] Talleyrand entendit une fois de plus un Te Deum prestigieux qui, crevant les voûtes de Notre-Dame, alla retentir à Vienne, à Londres, à Berlin [ ]… partout où, dans le monde, il y avait un gouvernement qui voyait apparaître dans la stupeur et l’effroi cet anachronisme lourd d’avenir : un empereur d’Occident. Talleyrand avait cinquante ans ; il avait vingt et un ans au sacre de Louis XVI. Il devait en connaître un troisième, celui de Charles X, à l’âge de soixante et onze ans. Pensa-t-il, ce 2 décembre, 1804, au sacre de Louis XVI ? [ ] Nous n’en savons rien. Dans ses Mémoires, il glisse. [ ] Celui-ci était, à ses yeux, du cirque, du très grand cirque – un peux truqué ; il le savait mieux que personne puisqu’il y avait mis la main. [p428]
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