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Critique de bina
La truculence, la verve, le bagout, madame Ba Marguerite est de retour !
Nous avions fait sa connaissance, il y a maintenant une dizaine d'années. Elle sa battait avec le formulaire de demande de visa de l'administration française. Chaque ligne était pour elle l'occasion de pester contre la sécheresse administrative et de là, partir sur les traces de sa famille, de sa culture, de son identité de femme africaine haute en couleur. Elle l'a eu, son visa, preuve à l'appui avec le courrier de Jacques Chirac reproduit au début de ce deuxième volet !
Mais voila. Après quelques années dans le Mali français (Villiers le Bel), après avoir retrouvé son petit fils, footballeur en perdition devenu musicien, Madame Ba se voit offrir par les femmes africaines des associations locales un billet d'avion de retour vers le mali pour elle et son petit-fils. Avec une mission de la plus haute importance sauver le pays aux mains des djihadistes.
Jeanne d'Arc malienne, grandes oreilles en service commandé pour la France, Madame Ba s'apprête à relever le défi, son petit fils devenant pour l'occasion griot, afin de rapporter paroles, pensées, faits et gestes de Marguerite en action.
A vous, amis lecteurs, de plonger avec elle dans le Mali d'aujourd'hui, du sud au nord, et suivez Erik Orsenna dans son enquête et son amour pour le continent africain. Car oui, pour avoir lu les enquêtes de cet auteur sur l'économie, le papier, le coton, on retrouve des points communs dans Mali ô Mali. L'exploration d'un pays sous toutes ses facettes. « Madame Ba, c'est moi ! » aurait-il pu dire, pour paraphraser un auteur français célèbre. ET ici, Madame Ba est le vecteur de transmission, son regard pour nous présenter le Mali.
Sujet d'actualité, religion, intégrisme, croissance de la population, éducation, place de la jeunesse, natalité galopante. Et les femmes dans tout ça ? Elles ont évidemment un rôle majeur à jouer, n'est-ce pas, Madame Ba ? La femme sera la sauveuse de l'Afrique, oui, Madame Ba, à vous de les convaincre !
Nous avions fait sa connaissance, il y a maintenant une dizaine d'années. Elle sa battait avec le formulaire de demande de visa de l'administration française. Chaque ligne était pour elle l'occasion de pester contre la sécheresse administrative et de là, partir sur les traces de sa famille, de sa culture, de son identité de femme africaine haute en couleur. Elle l'a eu, son visa, preuve à l'appui avec le courrier de Jacques Chirac reproduit au début de ce deuxième volet !
Mais voila. Après quelques années dans le Mali français (Villiers le Bel), après avoir retrouvé son petit fils, footballeur en perdition devenu musicien, Madame Ba se voit offrir par les femmes africaines des associations locales un billet d'avion de retour vers le mali pour elle et son petit-fils. Avec une mission de la plus haute importance sauver le pays aux mains des djihadistes.
Jeanne d'Arc malienne, grandes oreilles en service commandé pour la France, Madame Ba s'apprête à relever le défi, son petit fils devenant pour l'occasion griot, afin de rapporter paroles, pensées, faits et gestes de Marguerite en action.
A vous, amis lecteurs, de plonger avec elle dans le Mali d'aujourd'hui, du sud au nord, et suivez Erik Orsenna dans son enquête et son amour pour le continent africain. Car oui, pour avoir lu les enquêtes de cet auteur sur l'économie, le papier, le coton, on retrouve des points communs dans Mali ô Mali. L'exploration d'un pays sous toutes ses facettes. « Madame Ba, c'est moi ! » aurait-il pu dire, pour paraphraser un auteur français célèbre. ET ici, Madame Ba est le vecteur de transmission, son regard pour nous présenter le Mali.
Sujet d'actualité, religion, intégrisme, croissance de la population, éducation, place de la jeunesse, natalité galopante. Et les femmes dans tout ça ? Elles ont évidemment un rôle majeur à jouer, n'est-ce pas, Madame Ba ? La femme sera la sauveuse de l'Afrique, oui, Madame Ba, à vous de les convaincre !
