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Critique de pipige
Plus de 15 000 notes sur Babélio, plus de 850 critiques ! Une référence journalistique désormais classique - presque trop - lorsque l'on évoque tout régime totalitaire ou toute dérive liberticide ! Autant dire que j'étais impatient de lire le roman de George Orwell, écrit en 1949, au lendemain de la seconde guerre.
Et je n'ai pas été déçu ! Il s'agit bien d'une oeuvre majeure, dont la lecture vous laisse chancelant.
Car l'une des forces de 1984 est d'être un roman d'anticipation. Il s'agit d'une fiction, mais tout à fait imaginable.
La société dans laquelle vit le héros Winston Smith, faite d'une surveillance permanente, d'une ré écriture constante du passé pour ne pas confondre Big Brother, d'une guerre continue, d'une impossibilité de penser par soi-même est parfaitement crédible, et, pour tout dire terrifiante.
Le roman bien sûr soulève la question des dictatures, du contrôle des masses ! Tout cela a déjà été relevé fort justement. La description de cette monstrueuse société sous cloche doit aider à nous tenir en alerte sur notre société actuel, et plus globalement sur le monde dans lequel nous vivons. 1984 peut amener à s'interroger de nouveau sur les équilibres présents, les forces géopolitiques en vigueur et leur moyen de se perpétuer
Mais au delà, il me semble de 1984 aborde des thèmes plus profond encore sur l'être humain, sa fonction, sa raison de vivre. Les questions de la vérité, de la réalité des événements et de la vie sont également présent. Ainsi, la lecture de 1984 m'a donné envie de lire des études sur le texte, pour comprendre et englober l'ensemble de l'oeuvre et de la pensée de l'auteur, pour pouvoir absorber la pensée philosophique du livre, si dense soit-elle !
1984 fait penser au film Brazil, ou encore à A Huxley et son "meilleur des mondes". Mais à dire vrai, l'oeuvre est me semble-t-il unique tant elle va au bout du concept de totalitarisme. C'est en cela que George Orwell est un génie, dans sa capacité à explorer au plus loin ses thèmes, sans aucune concession. Si on y ajoute un style littéraire tout à fait agréable et un rythme soutenu et cohérent dans l'évolution de l'histoire, on obtient une oeuvre majeure, citée et re citée par les journalistes en mal de référence.
A lire, et à relire.
Et je n'ai pas été déçu ! Il s'agit bien d'une oeuvre majeure, dont la lecture vous laisse chancelant.
Car l'une des forces de 1984 est d'être un roman d'anticipation. Il s'agit d'une fiction, mais tout à fait imaginable.
La société dans laquelle vit le héros Winston Smith, faite d'une surveillance permanente, d'une ré écriture constante du passé pour ne pas confondre Big Brother, d'une guerre continue, d'une impossibilité de penser par soi-même est parfaitement crédible, et, pour tout dire terrifiante.
Le roman bien sûr soulève la question des dictatures, du contrôle des masses ! Tout cela a déjà été relevé fort justement. La description de cette monstrueuse société sous cloche doit aider à nous tenir en alerte sur notre société actuel, et plus globalement sur le monde dans lequel nous vivons. 1984 peut amener à s'interroger de nouveau sur les équilibres présents, les forces géopolitiques en vigueur et leur moyen de se perpétuer
Mais au delà, il me semble de 1984 aborde des thèmes plus profond encore sur l'être humain, sa fonction, sa raison de vivre. Les questions de la vérité, de la réalité des événements et de la vie sont également présent. Ainsi, la lecture de 1984 m'a donné envie de lire des études sur le texte, pour comprendre et englober l'ensemble de l'oeuvre et de la pensée de l'auteur, pour pouvoir absorber la pensée philosophique du livre, si dense soit-elle !
1984 fait penser au film Brazil, ou encore à A Huxley et son "meilleur des mondes". Mais à dire vrai, l'oeuvre est me semble-t-il unique tant elle va au bout du concept de totalitarisme. C'est en cela que George Orwell est un génie, dans sa capacité à explorer au plus loin ses thèmes, sans aucune concession. Si on y ajoute un style littéraire tout à fait agréable et un rythme soutenu et cohérent dans l'évolution de l'histoire, on obtient une oeuvre majeure, citée et re citée par les journalistes en mal de référence.
A lire, et à relire.
