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Critique de MarieLywood
J'aime beaucoup relire des romans lus quelques années auparavant. Quand je les ai beaucoup aimés cela me permet de retrouver le plaisir de cette première lecture. Mais il y a certains romans dont je ne garde que peu de souvenirs ou une impression mitigée. Les relire me permet alors d'invalider ou de confirmer cette première impression. C'est à cette deuxième catégorie qu'appartient ce roman de George Orwell. Je l'avais lu et dans mon souvenir je ne l'avais que moyennement apprécié, reconnaissant ses qualités littéraires mais sans les trouver à mon goût. Depuis quelque temps, je me disais donc qu'il fallait que je relise ce classique de la littérature car j'étais peut-être passée à côté. Et bien c'était exactement le cas.
Dès les premières pages j'ai trouvé un grand intérêt à ce roman qui ne s'est pas démenti jusqu'à la fin. Pourtant en le terminant, je me suis aperçue qu'il ne se passe pas beaucoup de choses et que si ce livre est dense c'est parce qu'il contient beaucoup de détails sur le système politique en place, son fonctionnement et ses idées. de ce point de vue, George Orwell a imaginé un univers parfaitement cohérent et effroyablement réaliste. Si on ne sait pas comment le monde en est venu à être ainsi, son élaboration est très bien réfléchie et on ne voit pas comment les choses pourraient changer.
L'ambiance est très sombre et pesante. le système politique étant réaliste, on imagine très bien qu'il pourrait un jour être créé “en vrai” et c'est à ce moment-là que la lecture nous donne la chair de poule. En écrivant ce roman dans les années 40, l'auteur montre une anticipation surprenante de ce qu'est devenu le monde actuel car “Big brother is watching you” est plus que jamais d'actualité dans le monde hyper connecté dans lequel nous vivons.
J'ai été très sensible aux détails concernant le novlangue. George Orwell explique parfaitement le fait que la langue est le support de notre pensée, qu'elle nous permet d'élaborer notre pensée et que sans elle notre pensée se rétrécit.
Certains passages dans la troisième partie sont difficilement supportables et c'est la raison pour laquelle je ne mets pas cinq étoiles à cette lecture.
Mais il s'agit incontestablement d'un classique de la littérature et d'un intemporel à lire et relire pour remettre en perspective les discours de certains politiciens et dirigeants du monde actuel. Un roman marquant dont je me souviendrai longtemps (cette fois-ci !).
Dès les premières pages j'ai trouvé un grand intérêt à ce roman qui ne s'est pas démenti jusqu'à la fin. Pourtant en le terminant, je me suis aperçue qu'il ne se passe pas beaucoup de choses et que si ce livre est dense c'est parce qu'il contient beaucoup de détails sur le système politique en place, son fonctionnement et ses idées. de ce point de vue, George Orwell a imaginé un univers parfaitement cohérent et effroyablement réaliste. Si on ne sait pas comment le monde en est venu à être ainsi, son élaboration est très bien réfléchie et on ne voit pas comment les choses pourraient changer.
L'ambiance est très sombre et pesante. le système politique étant réaliste, on imagine très bien qu'il pourrait un jour être créé “en vrai” et c'est à ce moment-là que la lecture nous donne la chair de poule. En écrivant ce roman dans les années 40, l'auteur montre une anticipation surprenante de ce qu'est devenu le monde actuel car “Big brother is watching you” est plus que jamais d'actualité dans le monde hyper connecté dans lequel nous vivons.
J'ai été très sensible aux détails concernant le novlangue. George Orwell explique parfaitement le fait que la langue est le support de notre pensée, qu'elle nous permet d'élaborer notre pensée et que sans elle notre pensée se rétrécit.
Certains passages dans la troisième partie sont difficilement supportables et c'est la raison pour laquelle je ne mets pas cinq étoiles à cette lecture.
Mais il s'agit incontestablement d'un classique de la littérature et d'un intemporel à lire et relire pour remettre en perspective les discours de certains politiciens et dirigeants du monde actuel. Un roman marquant dont je me souviendrai longtemps (cette fois-ci !).
