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Les Enquêtes de l'Inspecteur McLean tome 1 sur 8
EAN : 9782352948605
456 pages
Bragelonne (17/06/2015)
3.77/5   88 notes
Résumé :
Lorsque la police d'Edimbourg découvre l'assassin d'un des citoyens les plus respectés de la ville moins de vingt-quatre heures après le meurtre, tout le monde est logiquement satisfait.
Le tueur s'étant suicidé, la cité économise de plus le prix et le temps d'un procès. Un deuxième meurtre se produit quelques jours plus tard et comporte d'étranges similitudes avec le premier. Là encore, l'auteur du meurtre confesse son crime avant de mettre fin à ces jours.<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Heureusement que j'aime me promener à Édimbourg et que j'aime l'Écosse, ses pubs, sa bière et son whisky. James Oswald, cet écrivain fermier, nous livre ici un premier roman. de mort naturelle est un policier pur jus dans sa construction et dans sa livraison. Rien de bien nouveau mais tout est maîtrisé.
Cet inspecteur, Anthony McLean, ce nouveau personnage, ne m'a toutefois pas séduite. Je n'ai adhéré ni à ses états d'âme ni à ses coups de gueule. Était-il trop "Scottish" ? Trop gentil ou pas assez croquignole ? En tout cas, il m'a laissé une impression bonbon caramel mou. Et quand on tombe dans le surnaturel intense, moi on m'y perd.
Toutefois, l'enquête sur tous ces morts, meurtres horribles il faut le dire (et oui il y en a à profusion) est menée rondement avec une fluidité intéressante.
De mort naturelle est le premier opus mettant en vedette l'inspecteur McLean. J'espère que d'ici les parutions des autres titres, il saura se servir d'un téléphone intelligent.
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Anthony McLean est le héros de cette enquête policière pas tout à fait classique qui se déroule en Ecosse, plus précisément à Edimbourg, ville où la bière coule à flots.
En effet, en plus de la découverte d'un cadavre vieux de plus de 50 ans, d'une avalanche de meurtres ultra violents et d'une série de suicides étranges, l'auteur nous emmène dans un univers policier plutôt traditionnel mais fait également une légère incursion dans le domaine du fantastique et de l'ésotérisme, où la magie noire aura une place prépondérante.
Les personnages sont bien campés, que ce soit les inspecteurs, le médecin légiste ou les techniciens scientifiques, chacun ayant une personnalité bien définie.
L'enquête reste relativement classique mais est très bien menée, sans aucun temps mort.
Le style est fluide et j'ai très envie de continuer à lire d'autres enquêtes de cet auteur, dont ce titre est le tout premier d'une série.
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Je remercie les éditions Bragelonne et Masse Critique, de Babelio, de m'avoir permis de lire et de réaliser la critique du roman de James Oswald, de mort naturelle.

De mort naturelle s'ouvre sur un prologue particulièrement difficile….la description détaillée d'un viol et d'un meurtre en réunion épouvantable…

Le roman se déroule à Edimbourg, de nos jours.
Dès le tout début du roman, nous faisons connaissance de l'Inspecteur Anthony McLean, qui, attiré par les gyrophares, les fourgonnettes de la police scientifique et les agents, s'invite sur une scène de crime. Un notable d'Edimbourg, Barnaby Smyrthe, a été retrouvé assassiné dans sa superbe maison, la gorge tranchée…. L'assassin s'est acharné sur le vieil homme qui a été éviscéré…
Pas de répit pour l'inspecteur McLean… Des ouvriers travaillant sur un chantier de rénovation viennent de mettre à jour, dans une chambre hermétiquement scellée, une nouvelle scène de crime. Il y a soixante ans, il semble qu'au cours d'un crime rituel, une jeune fille a été assassinée de manière horrible. Disposés dans des niches murales tout autour de la victime, les enquêteurs retrouvent des bocaux contenant les organes de la jeune femme, ainsi que de mystérieux objets…
De nouveaux meurtres sont perpétrés…. On retrouve le même mode opératoire. A chaque fois il s'agit d'un vieil homme à la gorge tranchée, qui a été éviscéré….
L'inspecteur McLean, aidé par le jeune agent Stuart MacBride, et le sergent Bob Laird, surnommé affectueusement Bob La Grogne tente de résoudre plusieurs énigmes… Quel est le lien entre tous ces crimes… et alors que les assassins sont rapidement retrouvés, pourquoi se suicident-ils ? Et que penser de cette vague de cambriolages qui touche les domiciles de personnes récemment décédées….
C'est une voyante, Madame Rose, qui va mettre l'inspecteur sur la voie, en lui parlant, pour la première fois, de crimes rituels et de l'Opus Diaboli, l'oeuvre du diable. Tout se passe comme si un groupe d'hommes avait réalisé un meurtre rituel, satanique, pour piéger un démon et utiliser son pouvoir pour obtenir l'immortalité… mais il est connu que les démons n'existent pas. Alors qui s'attaque à l'Inspecteur McLean ? quelle est cette voix d'outre-tombe qui le commande et le menace ?

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu de mort naturelle. J'aime les romans policiers britanniques, et Edimbourg est une de mes villes préférées. L'inspecteur McLean, Stuart MacBride, Bob la Grogne et même l'inspecteur en chef Charles Duguid, surnommé Dugland, sont attachants. L'intrigue est bien menée ; James Oswald nous dépeint habilement l'inspecteur, pris entre une vie personnelle difficile, le décès de sa grand-mère auquel il était particulièrement attaché, et des enquêtes complexes.

J'aime l'écriture de James Oswald, son humour (Stuart MacBride est un écrivain, ami de l'auteur), sa façon de mêler le passé au présent. La part faite au surnaturel dans le dénouement me gêne pas. Chacun pourra à sa manière trouver une explication aux crimes et à leur déroulement…
J'aimerais terminer cette critique en évoquant le texte original du roman. J'ai lu Natural Causes en anglais. J'ai été très étonnée de voir que les deux versions du roman ne commencent pas de la même manière : en effet, la version anglaise « omet » la scène de prologue particulièrement difficile. Elle se trouve reléguée à la fin du roman, et sa lecture est en quelque sorte « optionnelle ».
Je regrette que la traduction du texte en français ne mette pas mieux en valeur et ne respecte pas toutes les nuances du texte original. Je l'ai trouvée très inégale.C'est dommage, car le texte anglais est vraiment bien écrit.

Enfin, à la grande question, James Oswald est-il le nouveau Ian Rankin, je réponds, non. Les deux écrivains, certes, décrivent des enquêtes qui se situent à Edimbourg. Mais, pour moi, le rapprochement s'arrête là. Les styles des deux écrivains ne se ressemblent pas. . Par ailleurs, alors qu'Ian Rankin s'attache, dans des romans « noirs » à dépeindre Edimbourg et plus particulièrement la corruption, on ne retrouve pas cette dimension dans le roman de James Oswald. Je pense que James Oswald est plus tenté par la science-fiction, la "fantasy", ses premiers domaines d'écriture, on retrouve cette influence, même minime, dans l'aspect "surnaturel" de Mort Naturelle.
Chacun à leur manière, les deux écrivains brossent des tableaux au final très différents. Un combat Rebus contre McLean ? Selon moi, il n'a pas lieu d'être.... Mais le débat reste ouvert….





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Lorsque Bragelonne, excellent éditeur indépendant, lance une nouvelle collection, cela mérite sérieusement que l'on s'y penche. Jusqu'alors surtout orienté Fantasy et SF, l'arrivée d'une nouvelle collection « thriller / polar » ne pouvait que titiller ma curiosité, vu la qualité des livres édités habituellement (que ce soit le roman, comme l'objet).

De mort naturelle de James Oswald est donc le premier titre proposé dans cette collection. Ceux qui imaginent un roman décalé, à l'image d'une partie du reste du catalogue, risquent d'être surpris.

Le roman d'Oswald, à la fois thriller et polar, est dans la plus pure tradition de ces récits venant d'outre-manche. Une construction classique, un ton « very english » (enfin écossais, je vais me faire lyncher !), ce roman suit les codes de ce genre littéraire.

Quoi de neuf sous le soleil alors (enfin sous la brume) ? L'auteur ne réinvente pas le genre, mais le maîtrise parfaitement et nous délivre surtout une sacrément bonne histoire. Glauque sans tomber dans la violence gratuite, qui prend son temps sans être trop lente, et qui nous immerge dans une enquête policière (et dans ses méandres).

C'est sombre, travaillé et James Oswald n'a pas oublié de bien bosser l'autre point essentiel : les personnages. L'inspecteur McLean, comme tout le monde traîne des casseroles, mais c'est (enfin) un flic qui n'est pas complètement dépressif ou alcoolique (il picole quand même, on se trouve à Édimbourg !).

Le personnage principal est attachant, et les seconds couteaux bien dessinés, tout comme les relations amicales ou conflictuelles au sein même de la police.

Bref, les ingrédients sont bien présents pour passer un bon moment de lecture et on se pose plein de questions au fur et à mesure de l'avancée de cette intrigue énigmatique, fouillée et prenante. Même si j'ai trouvé le final (moins classique, paradoxalement) pas tout à fait à la hauteur du reste du bouquin, c'est une belle découverte qui donne envie de retrouver cet inspecteur McLean à l'avenir.

De mort naturelle, ou une nouvelle preuve que la littérature populaire peut être synonyme de qualité, même en utilisant des ingrédients classiques.

Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Je vais commencer tout d'abord par remercier Aemilia d'avoir sorti ce titre de ma PAL. Il faisait partie de ces tristes « oubliés » et c'est, en vérité, une super découverte.

Entre occultisme et hémoglobine à fond les ballons, on suit le quotidien d'Anthony McClean, jeune inspecteur écossais, tristement abonné aux drames familiaux et très intuitif dans son travail.
L'enquête s'est avérée très intéressante, avec de multiples ramifications. Des meurtres sanglants avec leurs meurtriers qui se suicident immédiatement après, un cambrioleur très doué qui entre par effraction dans des maisons marquées par le deuil et, surtout, un meurtre ritualiste qui date d'une soixantaine d'années. L'action ne manque pas et l'auteur permet au lecture d'en savoir un peu plus que l'inspecteur en nous plaçant quelques fois dans la tête des « meurtriers ». de quoi aiguiser la fibre apprenti-inspecteur du lecteur. J'avoue avoir juste trouvé qu'il y avait trop de coïncidences, rendant le tout « très gros ». Mais, apparemment, ça se justifie à la fin. Très dynamique avec ses chapitres courts, on ne sent pas ce pavé passer et on arrive rapidement à la fin de cette histoire originale et distrayante.

Entre temps, l'auteur fait le choix de nous familiariser avec son protagoniste principal. On s'attache indubitablement à lui tout en apprenant par morceau les différents pans de son passé. Aussi, je lirai non sans plaisir la 2e enquête de cet inspecteur !

Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Pavés 2021
Challenge Bragelonne
Challenge Multi-défis 2021
Challenge Cluedo littéraire V
Challenge Séries 2021
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
- C'est presque ça, mais avec les cheveux plus sombres. Non, celui-là, plutôt ! Au fond, c'est peut-être celui-ci...
Bien qu'il habitât le même immeuble qu'elle depuis quinze ans, McLean n'était jamais entré dans le sanctuaire de Mme McCutcheon. Quand il le fit enfin, rien ne le surprit. La configuration du salon rappelait son appartement, trois étages plus haut, mais les similitudes s'arrêtaient là. La vieille dame avait des objets partout - pour l'essentiel, des trucs à deux balles genre boîtes de chocolats victoriennes ou fripes en tissus écossais, et tout ce bazar rapetissait la pièce pourtant de très bonnes dimensions. Et bien sûr, il y avait les chats. Dont l'inspecteur perdit le compte après dix, parce que certains bougeaient tout le temps. D'autres le regardaient, perchés sur des étagères ou des sièges, ou venaient se frotter à ses jambes, le dissuadant de changer de place. Quant à s'asseoir, c'était hors de question.
- Je ne sais pas trop... Ils ont tous l'air patibulaire. Vous n'avez rien de plus souriant ? L'homme que j'ai vu était quasiment hilare.
L'agent Kydd était assise près de Mme McCutcheon sur un canapé que cette dernière avait dû hériter de sa grand-mère. Le dossier était recouvert d'une têtière en dentelle - la même que celle des deux fauteuils présentement occupés par des félins aux yeux soupçonneux et aux moustaches frémissantes. Malgré les chats, le salon était propre et très bien rangé - simplement, il y avait bien trop de choses. Et en dépit de ce qu'on aurait pu craindre, il y planait une bonne odeur d'encaustique. Si on songeait à la puanteur qui régnait dans l'entrée, inutile d'être bien malin pour comprendre que la vieille dame avait appris à ses matous l'art de pisser dehors.
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Son verre à la main, l'inspecteur s'assit dans un des fauteuils de cuir disposés devant la cheminée. Avec ses grandes fenêtres qui avaient absorbé tout le soleil de l'après-midi, l'atmosphère de la bibliothèque était confortable mais pas étouffante. Depuis toujours, c'était la pièce favorite de McLean. Un sanctuaire où il pouvait échapper pour un temps à la folie qui régnait en ville. Se calant dans son siège, il ferma les yeux et se laissa enfin submerger par la fatigue.

Quand McLean se réveilla, il faisait nuit noire. Un moment, il se demanda où il était, mais la mémoire lui revint très vite. Alors qu'il allait allumer la lampe posée sur la table base avec le courrier à trier et son verre à peine entamé, il prit conscience de ce qui l'avait réveillé. Un bruit. Un grincement de parquet presque imperceptible, mais bel et bien réel. Il y avait un intrus dans la maison.
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Au milieu de la salle des opérations de l'enquête Smythe, l'inspecteur en chef Charles Duguid dirigeait ses troupes comme un chef d'orchestre campé devant des musiciens particulièrement mauvais. A contrecoeur, des policiers venaient quêter son approbation pour leurs initiatives - hélas très souvent jugées dérisoires. Alors qu'il observait la scène depuis le seuil, McLean se demanda si tout ça n'aurait pas beaucoup mieux fonctionné sans la présence de Dugland.
- Non, ne perdez pas votre temps avec ça. Je veux du concret, pas des spéculations ! (Duguid tourna la tête et aperçut McLean). Ah ! inspecteur ! (Dans sa bouche, ce mot parvenait à sonner comme une insulte). Merci de daigner vous joindre à nous. Agent Kydd, avant de participer à d'autres enquêtes, vous seriez inspirées de demander l'autorisation à votre chef.
McLean se prépara à défendre la jeune femme, mais elle s'excusa d'un signe de tête et fila rejoindre d'autres agents en uniforme assis devant une rangée d'ordinateurs. Les qualités de meneurs d'hommes de Dugland étaient légendaires et McLean en gardait un souvenir impérissable. Son talent reposait sur de solides fondations : beugler et bousculer. Tout policier doté d'un instinct de survie apprenait très vite à faire avec et à ne jamais répondre à la provocation.
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McLean passa à l’examen des murs. Le principe de base : commencer par le cadavre, puis s’intéresser à ce qu’il y a autour. Après avoir touché le plâtre glacé du bout de ses doigts gantés, il retourna la main et tapota le mur de la pointe d’une phalange. Ça sonnait plein, comme un honnête mur de pierre. Même chose un peu plus loin. Regardant par-dessus son épaule, McLean continua son inspection jusqu’à ce qu’il se retrouve dans l’alignement de la tête de la morte. Là, ça sonnait creux.
Tapant de nouveau, McLean eut le sentiment que le mur s’était incurvé sous la pression. Mais avec la lueur aveuglante du flash et les ombres générées par les projecteurs, ça pouvait être une illusion. Plaquant une paume sur le plâtre, il poussa doucement et sentit la cloison céder. Soudain avec un craquement sinistre d’os brisés, un panneau d’environ trente centimètres de large pour quinze de haut se sépara du mur et tomba sur le parquet, révélant une niche dans laquelle brillait un petit objet.
McLean éclaira la niche avec sa lampe, sur un morceau de parchemin plié, il repéra un mince étui à cigarettes en argent. Derrière, conservé dans un bocal comme un spécimen dans une classe de sciences naturelles, il y avait un cœur humain.
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Readers have had mixed feelings about the opening chapter too. A few have been put off the book altogether, whilst many have commented that the tone of the opening chapter is markedly different from the rest of the story. I still like it as a piece of writing, particularly the first sentence, but it would make more sense perhaps in a work of horror.
And so I have reverted to the original opening chapter ; the one I wrote when I started the short story, some time in late 2005. I don't think the book loses anything for the omission of those initial five hundred words, but if you want to judge for yourself, or see what all the fuss was about, they're printed below. Be warned though ; they are not for the squeamish.
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