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Critique de marina53


Le monde de Lancelot vient de s'écrouler: sa femme Irina vient de mourir dans un terrible accident de voiture qui l'a précipitée au fond de la rivière Omoko. Reviennent alors à la surface les merveilleux souvenirs de leur première rencontre ou leur premier baiser. Il avait eu un véritable coup de foudre pour elle, au point de quitter sa première femme, Elizabeth, du jour au lendemain. Une valise à la main, il est parti s'installer chez Irina. Mais, voilà qu'un second choc va l'ébranler. En effet, Irina ne devait pas se trouver au bord de cette rivière mais en partance vers un pays lointain où elle faisait des documentaires. de plus, elle n'était pas dans sa voiture mais dans celle d'un inconnu dont le coffre contenait de bien mystérieux objets. Lancelot se met alors en quête de réponses et découvrira bien vite qu'il ne la connaissait pas si bien que ça et qu'elle lui cachait certaines choses...

Troublée tout d'abord par ce joli titre qui laisse rêveur, la quatrième de couverture n'en demeurait pas moins séduisante. Mais, parfois, le contenu ne vaut pas le contenant. Loin d'être déçue par cette lecture qui se veut malgré tout plaisante, originale et imaginative, je n'ai pas succombé au charme de Lancelot, personnage assez contemplatif et passif. le récit prend parfois des tournures étranges et burlesques, les personnages sont tous plus ou moins extravagants. Plus un conte qu'un roman, on se laisse toutefois bercer dans cette ambiance lointaine, rêveuse et poétique. Avec une grande qualité d'écriture et une narration atypique qui peut dérouter au début, Véronique Ovaldé joue avec les mots et les sonorités pour nous offrir un récit décalé, surprenant et fantasque.

Et mon coeur transparent... et mon coeur balance...
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