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EAN : 9782070437887
288 pages
Gallimard (14/10/2010)
3.71/5   140 notes
Résumé :
La France a toujours vécu d'une tension entre l'esprit national et le génie des pays qui la composent, entre l'universel et le particulier. Mona Ozouf se souvient l'avoir ressentie et intériorisée au cours d'une enfance bretonne. Dans un territoire exigu et clos, entre école, église et maison, il fallait vivre avec trois lots de croyances disparates, souvent antagonistes. A la maison, tout parlait de l'appartenance à la Bretagne ? L'école, elle, au nom de l'universe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 140 notes
Un livre surprenant, pour partie autobiographie, pour partie essai politico-historique. le titre est un joli jeu de mot sur le double sens de composition (composition de la France / dissertation). le mélange des deux est étonnant, mais … pourquoi pas. le problème, c'est que les deux m'ont un peu laissée sur ma faim. La partie biographique est partagée en trois, comme l'enfant qu'elle était, tiraillée entre la Bretagne (la fidélité à l'héritage paternel), la France (l'école républicaine) et l'Église (objet de perplexité, en opposition et avec la maison, et avec l'école). Cette enfance passée à Plouha est d'une infinie tristesse, comme le deuil du père qui semble sans fin pour l'enfant et sa mère. A partir du départ de Plouha, le collège, le lycée, les études, j'ai trouvé cette biographie bien trop sommaire. Et puis, assez soudainement, au trois-quart du livre c'est la philosophe et historienne qui prend la plume pour une réflexion sur l'identité régionale et l'universalisme né de la Révolution française, sur le jacobinisme et les girondins. Inattendu, mais passionnant. J'ai eu du mal à suivre son cheminement personnel, mais il y a de belles pages sur la parité homme/femme en politique, sur le port du voile à l'école, sur les communautarismes et sur le fait que nous avons tous des appartenances multiples (certainement de nos jours plus que jamais). La plume est très belle et coule avec fluidité, plus de fluidité que celle des idées dans lesquelles j'ai fini par me perdre un peu.
A relire peut-être un jour.
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Mona Ozouf - "Composition française : retour sur une enfance bretonne" - Gallimard / Folio, 2009 (ISBN 978-2070124640)

Autant l'avouer d'emblée : je suis très déçu ! J'ai abandonné à la page 217, car à partir de la page 189 le lecteur se trouve confronté à un texte intitulé "composition française" qui n'a plus rien à voir avec le début de l'ouvrage puisqu'il s'agit d'une interprétation personnelle de la Révolution Française, probablement fort intéressante mais qui n'était pas dans mes intentions de lecture lorsque je plongeai dans cet ouvrage.

Revenons au point de départ. J'avais acquis ce livre essentiellement parce que l'auteur, Mona Ozouf, est une historienne reconnue, certes spécialiste de la Révolution Française, mais que – selon la publicité – elle entreprenait ici de nous livrer son autobiographie : j'étais donc bien curieux de vérifier comment une historienne professionnelle allait s'y prendre pour élaborer son propre récit historique. Grande déception, elle se limite à relater chronologiquement son enfance puis son adolescence jusqu'à son entrée à l'Ecole Normale.
J'attendais beaucoup d'une relation sur la période 1939-1945 : quasiment rien non plus.

Chose que j'ignorais, elle est d'origine bretonne, issue d'un père qui fut un militant de la cause "bretonnante". Elle s'étend longuement sur ce passé, mais sans apporter de témoignage approfondi. Je suis peut-être injuste, car issu d'une famille qui a toujours vécu sur les "marches de l'empire français", au bord des frontières, là où le français normalisé parisien n'était pas forcément l'idiome le plus répandu, là où l'éducation catholique papiste (fût-elle laïcisée par les hussards de la République ayant échangé un culte pour un autre) n'était pas forcément la plus prégnante, là où le siècle des guerres (1870-1970) a laissé des traces très profondes inconnues dans le reste de la France, bref, là où (quelle horreur !) se parlaient des dialectes germaniques ; j'ai aggravé encore mon cas en vivant une bonne quinzaine d'années en Alsace (im Krummen Elsass).
Autant dire que la thématique des régions à fort particularisme dressées contre le centralisme parisien, je connais à fond, d'autant plus que cet aspect des langues et cultures minoritaires m'a toujours intéressé depuis mon plus jeune âge, forcément. Tout ce qu'écrit Mona Ozouf sur l'articulation entre ses origines bretonnes et sa scolarisation dans le cadre de la troisième République archi-jacobine, tout cela m'est donc bien connu, et elle ne m'apprend rien de plus : quel dommage ! D'autant plus qu'elle ne creuse pas cette question, elle se borne à relater ce qui fut.

Malgré tout, concernant l'école, il y a des passages entiers que les gens de ma génération peuvent reprendre mot pour mot, surtout lorsqu'elle aborde ce parfait égalitarisme (de façade) de la blouse grise, cultivé par les instituteurs, qui érigeait une barrière étanche entre le monde de la maison familiale et les réalités scolaires(voir citation de la page 113).
La justesse de cette observation est indéniable mais l'auteur ne va pas jusqu'à son terme. Il est vrai que, dans notre génération, nous pouvions aimer l'école passionnément justement parce qu'elle était préservée de toutes les saloperies mises en oeuvre par le monde des adultes, justement parce que nos instituteurs pouvaient consacrer tout leur temps à nous instruire, dans la certitude de bénéficier de l'appui inconditionnel des familles.
Il est vrai aussi qu'il ne me serait jamais, ô grand jamais, venu à l'esprit de raconter dans une rédaction quelque chose de véridique, tiré de la vie réelle : Mona Ozouf a raison d'écrire que les instituteurs le suggéraient tout aussi fortement qu'implicitement. Mais à cela s'ajoutait l'attitude du cercle familial : ma grand-mère nous assénait régulièrement la formule "rien ne doit sortir d'ici", prononcée sur un ton si terrible qu'il nous était impossible de la transgresser. C'était encore l'époque où la vie privée ne venait pas polluer l'école, où il ne venait à personne l'idée d'étaler sa vie privée, encore moins sa vie intime.

Autre aspect : nous autres élèves savions fort bien que – dans nos rédactions – il nous fallait utiliser le beau vocabulaire, les mots du dimanche, ainsi que de belles phrases. Un peu plus âgé, je me suis souvent interrogé là-dessus, et cela m'intrigue encore aujourd'hui : pour moi qui – déjà à cet âge-là – lisais énormément tout en mémorisant facilement, c'était facile de ressortir des histoires glanées dans les livres, avec le vocabulaire y afférent (effroyable plagiat ?). Je me souviens même avoir écrit une rédaction où je vivais carrément dans la préhistoire, au milieu des mammouths, plagiant allègrement en toute naïveté le livre de Rosny aîné que je venais de lire dans une version "pour la jeunesse" !
Mais comment faisaient donc les rares gamins qui ne lisaient pratiquement rien ou très peu ? Mystère... car je n'ai jamais eu l'occasion à cette époque de lire les rédactions de mes petits camarades. Je me souviens nettement d'une scène, au collège "de garçons" qui venait de s'ouvrir à quelques filles (incroyable révolution, c'était pourtant avant mai 1968 puisque j'étais en cinquième). Nous devions trouver des synonymes de l'expression "embêter quelqu'un". L'une des gamines, très chic et distinguée, lève son doigt, et demande d'une voix mal assurée et qui va baissant :
"- j'ai peut-être un mot, mais je ne sais pas si c'est vraiment du français... ce serait... enquiquiner"
Même nous les garçons restâmes bouche bée devant une telle audace ! Mine effarée du prof de lettres, qui décide immédiatement que "ce n'est pas un mot à utiliser en classe" et encore moins "par écrit". Car en plus, "ces mots-là" étaient taxés de n'être "pas du français"...

Bref, c'était une époque où les gens différenciaient leurs strates de vie, où l'on apprenait à distinguer entre la vie publique et la vie privée, c'est là peut-être que gît l'explication que Mona Ozouf ne nous donne pas.

Pourtant, elle effleure l'essentiel, comme dans ce bref éclair (p. 152)
"... la tradition [i.e. ici l'héritage familial] en effet est une voix qui nous a été transmise par autrui, où notre volonté personnelle n'a pas eu de part, que nous avons trouvé comme un déjà-là nécessaire, mais qui a germé en nous à notre insu au point d'être devenu nôtre."

Mona Ozouf étant enseignante, je vais conclure par l'appréciation qui me laissait tellement perplexe en tant que galopiot : "peut mieux faire".
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Plus que de souvenirs d'enfance et de jeunesse, il s'agit d'une réflexion passionnante sur la formation d'une personnalité, en l'occurence de chercheuse et d'historienne. L'auteur divise son livre en trois parties : dans "L'école de la Bretagne", elle raconte son enfance auprès de sa mère institutrice et de sa grand-mère attachée aux traditions et et à la langue bretonnes, dans la dévotion d'un père mort précocement (l'enfant n'avait que 4 ans), militant de la cause indépendantiste bretonne, mais sans se rattacher au nationalisme sulfureux d'un Roparz Hémon. La bibliothèque du père disparu alimente ses premières lectures et la nourrit de ses légendes celtiques. Mais il faut aussi compter avec l'école "du diable" (= laïque) où vit la famille et où Mona fera ses études primaires. Puis vient "L'école de l'Eglise", avec tous son lot de rites et de croyances et la gêne de devoir arbitrer entre les mondes laïque et catholique, ce dernier largement dominant en Bretagne. Enfin dans "L'école de la République" Mona Ozouf raconte ses études secondaires et supérieures, où elle a clairement choisi la République une et indivisible, ce qui l'amène à une réflexion passionnante sur la dialectique entre particularisme et État central, entre communautarisme et valeurs républicaines, qu'elle, l'historienne de la Révolution, rattache à l'opposition entre Girondins et Jacobins.

Un livre très intéressant, par la sincérité des souvenirs et des réminiscences personnelles, mais aussi par la volonté d'élever le débat et de faire un choix difficile entre appartenance particulière et inclusion dans un État unificateur. Avec beaucoup d'honnêteté intellectuelle, Mona Ozouf admet les apports du communautarisme (défense des minorités, des femmes, etc.) même si son choix final est celui de la République et du français, liens communs de tous des citoyens unis par une même devise. Une belle écriture contribue à enrichir le livre et à en rendre attrayante la lecture.
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Mona Ozouf est historienne de la Révolution française. Pourtant, dans ce récit, elle se fait d'abord historienne de sa famille et de son enfance, notamment des liens de celles-ci avec la Bretagne et avec la langue bretonne. La charmante polysémie du titre nous invite à découvrir à la fois les particularités d'une composante de la France, en sa partie la plus occidentale,et, dans ses chapitres plus historiques, un exercice plus universitaire, dans lequel l'autrice expose ses idées face à celles d'autres historiens. Si les noms de ces derniers m'étaient généralement connus, je ne suis pas toujours assez familière de leurs thèses et j'ai pu apprécier des les voir ainsi mises en perspective. La partie centrale de cette "composition" fait la part belle aux souvenirs personnels de cette fille d'instituteur breton militant dans la première moitié du XXe siècle et de la difficulté à concilier les enseignements souvent contradictoires de l'église, de l'école et de la maison.
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C'est l'histoire d'une enfance bretonne, et c'est bien plus.
Mona Ozouf est issue d'une famille bretonne modeste ayant accédé à une petite aisance, famille "demi pieuse" et "semi bourgeoise" selon ses termes : sa mère est institutrice, son père enseignant également. Disparu très tôt, il fut un militant très actif de la cause bretonne. C'est dans cette ambiance que la petite Mona vécut : la présence forte du père disparu et la cause régionaliste prégnante. Mais, contrairement à de nombreuses familles bretonnes, elle fut scolarisée dans l'école laïque, celle de la République. Là son horizon s'élargit aux valeurs universalistes des hommes de la Révolution française.
D'où le débat ouvert dans la deuxième partie du livre, celui qui oppose particularismes et universalisme, Girondins et Jacobins, tradition et modernité, un débat toujours actuel. En définitive, elle parvint à montrer que les uns et les autres ne sont pas inconciliables.
Passionnant.
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critiques presse (1)
OuestFrance
18 décembre 2023
Dans l’essai 'Composition française' (2009), elle raconte comment son identité bretonne cohabite avec l’universalisme républicain.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Dans le véhément procès intenté au communautarisme, on n'entend pas beaucoup la voix de l'avocat de la défense. Il pourrait pourtant explorer les raisons qui poussent les hommes à rechercher la protection et l'abri du groupe : il peut s'agir de pauvreté, de solitude, d'indifférence, de désespérance. Se sentir, ou se savoir, condamné à vivre dans une zone disgraciée, loin de l'emploi, du logement, de l'éducation, engendre nécessairement le repli communautaire. Repli frileux, dit volontiers le procureur. En effet, les hommes cherchent à se tenir chaud quand ils ont froid. L'insertion communautaire est parfois tout ce qui reste d'humain dans les vies démunies. La défense pourrait ajouter que l'individu invité à s'affranchir triomphalement de ses appartenances y est souvent ramené sans douceur par le regard d'autrui, renvoyé à sa communauté, sa race ou sa couleur.
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Elle avait beau user du français avec moi, elle ne m'en communiquait pas moins, par ce français calqué sur les tournures du parler breton, le génie de cette langue vigoureuse, expressive, anthropomorphique : la brume du matin est la «pitance» du soleil, les vagues sont «les chevaux de la mer», le confluent est «le nez des deux eaux»; et on achève une lettre de condoléances en recommandant à l'endeuillé : «Dalc'hit mad an taol» («agrippez-vous à la table»
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"Est-ce la raison pour laquelle j'aime tant l'école ? J'aime tout de ce qu'on y apprend, et tous les exercices : la dictée, avec la voix lente, persuasive et solennelle de la maîtresse qui s'attarde généreusement aux liaisons et cherche à suggérer les bons accords ; les récitations, pour lesquelles il est si facile de triompher sur l'estrade; les rédactions, où nous devons si souvent raconter ce que nous n'avons jamais expérimenté : un pique-nique au bord de l'eau, une fête de famille, une promenade en forêt, une tempête en mer; mais rien de tout cela n'est embarrassant, puisqu'on peut loger dans un récit de pure fiction toutes ses lectures.
Quelque chose, par ailleurs, nous chuchote que ce n'est pas la vérité qu'on nous demande à l'école. Nul n'attend de nous un constat réaliste ; on nous fait mettre en dimanche pour « chanter », comme nous savons qu'il faut le dire dans les rédactions, des travaux et des jours imaginaires, et c'est bien ce qui nous convient."
(page 113)
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" Va embrasser ton père" : avec cette phrase la peur fait irruption dans ma vie.
je ne reconnais pas la voix qui la prononce, celle de ma mère pourtant, mais si changée.Je ne reconnais pas la pièce où j'entre, la chambre obscure d'un logement où nous venons tout juste d'emménager. Les femmes qui sont autour du lit me sont inconnues ; leurs sanglots m'accompagnent tandis que je vais de la porte au lit, où un jeune homme est étendu : je le connais bien, et pourtant lui non plus je ne le connais pas, avec sa joue si froide.
Personne ne prononce, et n'a à prononcer le mot mort : la glace de ce contact le fait entrer en moi. Avec lui, la mémoire : je n'ai jusqu'à cette scène que des images furtives de mon père ; encore ne suis-je pas certaine qu'elles ne sortent pas de l'album photographie, si souvent feuilleté ensuite, où on le voit debout, où il rit, où il me tient dans ses bras, quelques semaines donc avant sa mort. Mais chaque fois qu'il revient dans mes souvenirs, je le vois allongé,immobile, dans le demi-jour de cette chambre inconnue : il est là, et en même temps pas là, passé derrière une porte invisible.
Je viens d'avoir quatre ans.

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Tout ici dit la méfiance qu'inspire la mer, dont les paysans n'usent que comme d'une prairie à goémon, rude à faucher, quand il faut entrer à mi-corps dans l'eau glacée, ramener avec le "rastell", le large râteau, les lourdes masses flottantes, charger les charrettes.(...) Quand, bien plus tard, au collège, on me demandera de composer un sonnet sur les travaux de la campagne, c'est aux laboureurs de ces champs amphibies que je songerai et j'ai encore en mémoire les deux alexandrins du dernier tercet, que j'espérais de facture hugolienne: "Et leur regard aigu de ramasseurs d'épaves/ scrute l'horizon noir que l'écume blanchit."
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Vidéo de Mona Ozouf
Alors que 2023 marque le 150e anniversaire de sa naissance, Colette est à l'honneur dans "La Grande Librairie". A cette occasion, Augustin Trapenard accueille Antoine Compagnon, pour "Un été avec Colette", publié aux Editions des Equateurs, Emmanuelle Lambert, pour "Sidonie Gabrielle Colette, édité chez Gallimard, et Frédéric Maget, pour "Notre Colette : Un portrait de Colette par ses lectrices", paru chez Flammarion. Frédéric Beigbeder, Amélie Nothomb, Chantal Thomas, Mona Ozouf et Simonetta Greggio sont également présents sur le plateau de l'émission, ainsi que Marie-Christine Barrault qui lira des textes de Colette.
Durant cette soirée, les invités vont revenir sur cette femme aux multiples facettes qui a marqué le XIXe siècle grâce à sa présence dans de multiples domaines. Tout au long de sa carrière, elle n'a cessé de changer de costume, entre celui d'écrivain, de journaliste ou encore de pantomime. Une situation qui lui allait à ravir puisque Colette a toujours refusé d'être étiquetée, mais aussi qui lui permettait de vivre de manière décente. En effet, comme elle l'a confié plusieurs fois, elle écrivait pour vivre, notamment après que son troisième mari Maurice Goudeket a été pris dans une rafle, le 12 décembre 1941. du fait de ses origines juives, il est arrêté par la Gestapo, lors de la rafle dite "des notables" et transféré au camp de Compiègne. Colette va alors tout mettre en oeuvre pour l'en sortir en faisait intervenir des personnalités très influentes. Il sera finalement relâché le 6 février 1942. N'ayant pas d'autres sources de revenus, Colette va continuer à publier pour des rédactions pas très fréquentables, mais sans jamais se compromettre dans des textes idéologiques ou propagandistes. 
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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