C’est grâce à la célèbre émission « le jeu des Mille Euros », que j’ai découvert Arto PAASILINNA. La question était : Qui a écrit « Le lièvre de Vatanen » ? Et c’est comme ça que j’ai découvert les auteurs Finnois, Finlandais et Norvégiens.
A chaque fois, c’est un régal. Là je vais vous parler de « La Forêt des renards pendus » que je viens de terminer. J’ai souvent eu le sourire aux lèvres en le lisant. C’’est truculent, jubilatoire, amusant… bref, vous l’aurez compris j’ai adoré.
Dans ce roman, on fait la connaissance de Rafaël Juntunen, gangster de son état, mais par n’importe quel gangster, je dirais un gangster gentleman. Il a volé des lingots d’or, fait enfermer ses deux complices. Mais l’un d’eux s’acharne à le retrouver à tout prix pour avoir sa part.
Rafaël Juntunen s’enfuit au fin fond de la Laponie où il rencontre Remes, un ex-major de l’armée, qui va devenir son majordome. Et on fera la connaissance également de Naska, alors âgée de 90 ans, qui a réussir à échapper aux services sociaux qui voulaient la mettre dans une maison de retraite.
Quel lien entre les trois personnages ? Rafaël sera-t-il rattrapé ? Naska retournera-t-elle en maison de retraite ? Si vous voulez le savoir, il ne vous reste plus qu’à le lire. Vous passerez un moment très agréable et savoureux. J’espère vous avoir mis l’eau à la bouche !
Bonne Année à tous ceux qui liront cette critique !
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Ce livre est fidéle avec l'auteur et ce livre est une réelle fable . On y retrouve l'humour particulier de Paasilinna , un moment de bonheur, de sourire avec des héros complétement atypiques et sympathiques ...et pour ne rien gâcher la nature finlandaise...
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On retrouve Paasilinna avec ses histoires originales et ses héros attachants. Un livre peut-être intéressant que les autres mais qui décrit la solidarité et l'humanisme de personnages fuyant des évenements difficiles.
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chef d'oeuvre qui permet de comprendre les rouages de la sociétés dans toutes leurs absurdités!
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Livre d'une poésie simple ,douce, sorte de conte pour adulte.
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La forêt des renards perdus - Page 116
« Dans les affaires, minimiser les risques est tout à fait normal, ça fait partie des préoccupations de tout chef d’entreprise un tant soit peu avisé. Les criminels, par contre, en prennent de tout à fait insensés, ils commettent trop de crimes cupides, jettent l’argent par les fenêtres et boivent comme des trous. Du coup, les prisons sont pleines de minables incompétents. Le système qui prévaut actuellement serait inutile si les criminels se concentraient uniquement sur des activités pour lesquelles ils ne risqueraient pas de se faire arrêter. Si la pègre prenait moins de risques idiots, on pourrait presque renoncer à l’institution pénitentiaire. C’est bien sûr une possibilité théorique, car la criminalité monterait automatiquement si le risque de se faire prendre disparaissait. Le nombre de malfaiteurs augmenterait… A mon avis, la majorité des gens se mettraient à commettre des crimes. Le gâteau à se partager diminuerait à mesure que la masse des délinquants s’accroîtrait. Ce serait le chaos, quand il ne resterait finalement plus rien à voler. La criminalité s’étoufferait dans sa propre impossibilité. Une belle idée, n’est-ce pas, Remes ? »