AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782266218641
736 pages
Pocket (07/02/2013)
3.29/5   179 notes
Résumé :
À Londres, en 1896, l’agence de voyages dans le temps Murray propose au public " las de voyager dans l’espace " de voyager " dans la quatrième dimension ", précisément en l’an 2000. L’écrivain H. G. Wells, auteur de La Machine à remonter le temps, doute pourtant de la réalité d’un tel voyage, car il pense qu’on ne peut pas changer le passé. Andrew Harrington, jeune homme de bonne famille éperdument amoureux de Marie Kelly, la dernière prostituée assassinée par le si... >Voir plus
Que lire après La Carte du TempsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,29

sur 179 notes
Livre lu dans le cadre de la pioche d'Avril 2017 et du challenge ABC 2016-2017.

2 ans et demi qu'il traîne dans ma PAL, merci à Patience de l'en avoir sorti ! Cela faisait un moment qu'il me faisait envie mais avec mon challenge perso pour faire baisser ma PAL séries, je n'arrivais pas à l'inclure dans les romans à lire. C'est maintenant chose faite mais quelle déception...

Abandon au bout d'à peine 40p car je n'accroche décidément pas au style littéraire de l'auteur. Après avoir relu le résumé, je me dis qu'il serait bête que je passe à côté d'une telle histoire mais même en lisant en énormes diagonales pour passer les passages les plus barbants et arriver aux voyages dans le temps, je n'arrive pas à accrocher au style, à l'histoire et aux personnages. C'est lent, c'est long et insipide pour ma part. Beaucoup de descriptions à n'en plus finir qui ne servent à rien, qu'à expliquer en détails le désarroi d'Andrew suite au décès 8 ans plus tôt de sa chère et tendre. Même en film, ce genre de feuilleton m'exaspère alors en roman, c'est pire, je n'ai pas la patience d'attendre que ça bouge enfin (si ça bouge d'ailleurs...).

Comme vous l'aurez compris, malgré certains efforts de ma part, je n'adhère pas du tout au style de M. Palma et je le regrette fortement car d'après le résumé, l'histoire avait tout pour me plaire. Je vous conseille néanmoins de le découvrir car s'il a reçu un prix en Espagne, il vaut le coup d'oeil pour les appréciateurs de ce style. Pour ma part, je passe mon chemin car le résumé me semble bien trop éloigné de ce que j'ai lu. Je ne le relis que quand la narration me déstabilise et me déplaît fortement. Merci à Patience, cela fait toujours un de moins dans ma PAL.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          370
La carte du temps est le premier tome de la trilogie victorienne, écrite par l'auteur espagnol Félix J. Palma, et je dois dire que celui-ci est très prometteur. C'est un chouette pavé de 730 pages (et oui rien que ça !) qui nous entraîne à la fin du XIXème siècle.

Le roman se compose en trois partie bien distinctes :
Dans la première partie on rencontre Andrew, fou amoureux d'une prostituée assassinée par Jack l'Éventreur. Bien des années plus tard, toujours rempli de chagrin, il décide de se donner la mort. Mais son cousin arrive a le convaincre de voyager dans le passé et d'aller sauver la vie de son amoureuse et bien sur de tuer le terrible assassin.
C'est à mon avis la partie la plus passionnante.... Dotant que cette partie se termine par une incroyable chute de la part de l'auteur.

Dans une seconde partie, on fait la connaissance De Claire, qui elle voyage dans l'avenir et se retrouve en mai 2000 pour assister a la bataille finale entre les hommes et les automates. S'ensuit une correspondance passionnée entre les deux tourtereaux. Si le début est un peu laborieux, notamment les scènes de batailles qui peuvent s'étendent un peu trop a mon goût, la suite vaut vraiment la peine.

Enfin la troisième partie arrive et le célèbre auteur H G Wells en devient le personnages principal. Il était pourtant bien présent dans les deux parties précédentes mais il se retrouve au centre de l'attention ainsi que deux de ses collègues : Bram Stocker et Henry James. le début de cette dernière partie est pleine de suspense mais j'ai trouvé la fin un peu longue.... C'est sans doute normal après 700 pages....

En tout cas c'est un premier tome excellent. J'ai les deux tomes suivants dans ma PAL (dommage qu'ils n'ai jamais été traduits en français) et ils ne devraient pas y rester très longtemps. L'écriture de l'auteur est également à saluer car elle est très poétique, pleine de style et donne du rythme au roman.
Lien : http://missmolko1.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          342
Par ce temps de confinement, il n'y a rien de mieux que l'évasion par les livres.
Un espagnol qui écrit un roman de science-fiction et qui se passe à Londres, suffit à m'intriguer. Je me lance.
Le narrateur nous fait le récit alambiqué de personnages connus mais qu'on a du mal à cerner. Ce malaise ne me quittera pas. J'ai le sentiment d'être tombée dans un puits insondable.
La Carte du Temps de Félix J. Palma prend la forme d'un labyrinthe. Je marche à tâtons dans ma lecture sans voir les cailloux semés par l'auteur.
Je me réjouissais tellement de ce voyage temporelcar c'est l'un de mes sujets préférés mais je m'aperçois vite que ce n'est pas une simple petite histoire comme le dit le mystérieux narrateur : "...mais les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent..." et qu'il faut ouvrir grand mon esprit pour assimiler les faits.
Ce roman est déstabilisant, le lecteur y perd sa boussole.
Ce roman est intrigant, le lecteur se pose mille questions.
Ce roman est mystérieux, le lecteur n'en saura pas plus que l'auteur ne veut lui dévoiler.
Ce roman est énervant, le lecteur est contrarié par une histoire qui mène au néant.
Ce roman est amusant, le lecteur sera surpris par les questions De Claire qui n'en finissent pas et poussent Tom à bout.
Ce roman est décevant, le lecteur sautera des pages comme je l'ai fais.
Ce roman est déroutant car je l'ai aimé puis détesté pour enfin l'adorer.
Finalement, je l'ai fais mon voyage dans le temps et en compagnie du célébrissime H.G Wells. Alors un conseil, ne lâchez-pas et accrochez-vous car ce roman est passionnant.
Une aventure qui vous transportera loin.
Commenter  J’apprécie          240
Je me suis laissé tenter en librairie par ce titre dont je n'avais pas encore entendu parler. Et je ne le regrette pas. Il faut accepter d'être promené, je dirai presque égaré par l'auteur dans ces multiples voyages dans le temps, par la science, la magie ou le pouvoir de l'esprit. H.G Wells est en quelque sorte le guide de ces parcours dans les méandres des différentes époques, lui qui comme chacun sait a écrit La machine à explorer le temps, qui est le point de départ.
Un charme de plus a été pour moi que l'histoire se déroule dans le Londres de la fin du 19ème siècle.
Les interventions de l'auteur sur ce qu'il sait mais ne dira pas, sur ce qu'il n'écrit pas pour nous épargner, pourraient être agaçantes dans un autre livre mais font ici partie de la manipulation à laquelle le lecteur a consenti en ouvrant le livre.
Un très bon divertissement.

Challenge pavés 2014-2015
Commenter  J’apprécie          270
Voilà un auteur espagnol qui promet. Et voilà un gros roman qui m'a globalement bien plu. J'ai eu la sagesse d'attendre quelques jours pour écrire mon billet et heureusement. Si le roman m'a séduite, il n'est pas exempt de défauts et maladresses pour autant. Or, ce sont ces détails qui m'ont agacée durant les premiers jours qui ont suivi ma lecture, de sorte que mon avis aurait été plus négatif si je n'avais attendu. Et puis en parcourant à nouveau les pages pour lister les noms des personnages importants, il m'est apparu que le plaisir de la lecture était plus vivace que les menus défauts du roman. Finalement, la littérature espagnole recèle quelques bonnes surprises...

Le sujet avait tout pour me plaire : l'action se passe à Londres en 1896, il est question d'une agence de voyages qui envoie les touristes dans le passé ou l'avenir, et on y croise H.G. Wells, Jack l'Eventreur, Joseph Merrick (Elephant Man), Bram Stocker et Henry James... Qui dit mieux ?

Première originalité, le roman se découpe en trois histoires, qui peuvent se lire de manière indépendante et qui sont cependant toutes reliées à l'écrivain, père de la Machine à remonter le temps.

La première se concentre sur l'histoire d'amour entre un jeune homme issu d'une riche famille, Andrew Harrington et une prostituée des bas quartiers Londoniens, Mary Kelly. Si son nom vous est familier, c'est normal. C'est la dernière femme qui a été tuée par Jack l'Eventreur ! le jeune homme tente de sauver sa bien-aimée en utilisant les services de Gillian Murray, créateur de l'agence de voyages dans le temps.

La seconde est à nouveau une histoire d'amour. un peu plus légère, plus alambiquée aussi. Au cours d'un voyage dans le futur, la jeune et belle Claire Haggerty tombe amoureuse de Shackelton, le sauveur de l'humanité. Revenue dans son époque, la jeune femme ne se résigne pas à perdre l'amour de sa vie, mais celui-ci n'est pas le héros qu'elle imagine...


Enfin, la troisième histoire s'articule autour de meurtres étranges, perpétrés par un homme du futur, auxquels seront involontairement mêlés trois écrivains, Wells bien sûr, mais aussi Bram Stocker et Henry James...

Le roman tout entier est un hommage à une certaine littérature : outre les romans de Wells et de Jules Verne, il m'a semblé déceler les influences de Conan Doyle, Rider Haggard, Edgar Rice Burroughs et même des films (eux-mêmes tirés d'oeuvres littéraires) : From hell et C'était demain pour ne citer que ceux-là.

L'auteur sait ménager le suspense en multipliant les fausses pistes et les chausse-trappes : le lecteur comme les fortunés chanceux qui peuvent s'offrir ces voyages se retrouvent bernés à plusieurs reprises. J'ai aimé énormément de passages : la totalité de la première histoire, fort poignante, ou encore la découverte par Murray des trous qui permettent de voyager dans une autre dimension.

Ce qui n'empêche pas quelques maladresses et petites choses qui m'ont fâchée. Exemple, le parti pris de l'auteur qui consiste à interpeller directement le lecteur pour lui proposer de survoler quelques scènes. Un procédé qui a le don de m'agacer.

Ensuite, je dois bien avouer que le roman souffre de quelques longueurs surtout dans sa troisième partie qui est, à mes yeux, la moins réussie. Tout le principe de ces voyages dans le temps repose sur une astuce, une supercherie qui perd finalement tout son sens (et tout son intérêt) dans un dernier tiers qui se traîne en longueur. S'ensuivent de nombreuses explications sur les univers parallèles, confuses au possible, qui n'apportent strictement rien au récit. Au contraire, le beau soufflé retombe un peu à cause de ce tournant dans l'intrigue.

C'est vraiment dommage car cela reste un bon roman qui aurait gagné son originalité, pleine et entière, si seulement l'auteur ne s'était pas écarté de son idée de départ. Je suivrai donc avec curiosité la carrière littéraire de Felix Palma.
Commenter  J’apprécie          130


critiques presse (1)
LaPresse
14 juin 2011
Ujeu de mensonges et de vérités, de tours de passe-passe et de tentatives de vol d'oeuvres littéraires - qui n'ont pas encore été publiées. [...] Le tout, mené à un rythme de roman-feuilleton [...]
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Je viens de découvrir que le moment choisi pour faire irruption dans la vie de l’écrivain Herbert George Wells n'est pas le bon. Pour ne pas trop le déranger , je pourrais vous en fournir une description physique en vous disant que l’écrivain renommé était un jeune homme pâle qui avait connu des jours meilleurs. Mais parmi les nombreux personnages qui pullulent dans l'aquarium de cette histoire, Wells est, probablement malgré lui, celui qui va intervenir le plus souvent, ce qui m'oblige à être un peu plus précis au moment de brosser son portrait. Hormis sa minceur étonnante et la pâleur morbide de sa peau, Wells s’était laissé pousser une moustache a la mode, fine et aux pointes recourbées, trop grande, lourde et incongrue pour son visage enfantin. La moustache en question se refermait comme une menace sur une bouche au tracé délicat et un tant soit peu féminine, laquelle, alliée à ses yeux clairs, composait une expression que l'on aurait pu qualifier d'angélique, n’était le petit sourire espiègle qui planait a ses lèvres. En résumé, Wells ressemblait à une figurine de porcelaine, et il possédait un regard enjoué derrière lequel s'agitait une intelligence vive et aiguë. Pour les amateurs de détails ou ceux qui manquent d'imagination, j'ajoute qu'il pesait une cinquantaine de kilos, chaussait du quarante-trois, se coiffait avec une raie marquée sur la gauche et que son odeur corporelle, généralement fruitée, présentait aujourd'hui une légère touche de sueur fermentée, car il avait, quelques heures plus tôt, parcouru avec son épouse les chemins vicinaux du Surrey sur un tandem, invention a la mode qui avait immédiatement conquis le cœur du couple car elle n'avait pas besoin de fourrage ni d’étable et ne quittait jamais le lieu ou on la laissait. Je ne peux guère en dire davantage sans tomber dans la vivisection où des détails intimes tels que la modeste envergure et l'inclinaison sud-est de son membre viril.
Commenter  J’apprécie          130
Il l'aimait depuis le premier moment où il l'avait vue. Il l'aimait pour sa façon de le regarder, pour le contact de sa peau, pour sa façon de l'aimer. Et il était agréable de se laisser envelopper par le manteau protecteur de cet amour immense et inconditionnel, par cette cape magique qui le protégeait du froid de la vie, du tremblement qu'imposait à son âme le givre des jours, de ce vent incessant qui emportaient les volets et faisait irruption au plus profond de son être, et il comprit qu'il ne souhaiterait rien d'autre que de pouvoir l'aimer avec la même ferveur, sentant qu'il était en train de réaliser l'acte le plus important et le plus noble que l'homme pouvait mener à bien, l'acte pour lequel il était né, l'acte qui le remplissait et le constituait : aimer, aimer véritablement, aimer sans autre but que la satisfaction que produit le fait d'en être capable, car c'était la corde de son mécanisme, sa raison d'être, car il ne pourrait peut-être pas laisser de traces de son passage sur terre, mais il pouvait rendre quelqu'un heureux, et il n'y avait rien de plus important que de laisser une trace dans le coeur d'une autre personne.
Commenter  J’apprécie          180
Il caressa l'arme comme s'il s'agissait d'un chat lové sur ses genoux, pendant qu'il se laissait à nouveau saisir par le sourire de Mary. Andrew ne laissait pas d'être surpris que ses souvenirs aient conservé cette vigueur de roses fraîches des premiers jours. Il se souvenait de tout avec une précision extraordinaire comme s'il n'y avait pas eu un abîme de huit ans, et ces souvenirs lui semblaient parfois même plus beaux que la réalité. Quelle étrange alchimie faisait-elle paraître la copie plus extraordinaire que l'original ? La réponse était évidente : c'était le passage du temps, qui transformait le bouillonnement du présent en ce tableau achevé et inaltérable qu'on appelle le passé, une toile que l'homme peignait toujours dans l'obscurité, avec des touches disséminées qui ne prenaient tout leur sens que lorsqu'on s'en éloignait suffisamment pour admirer l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          90
Quelle étrange alchimie faisait-elle paraître la copie plus extraordinaire que l'originale ? La réponse était évidente : c'était le passage du temps, qui transformait le bouillonnement du présent en ce tableau achevé et inaltérable qu'on appelle le passé, une toile que l'homme peignait toujours dans l'obscurité, avec des touches disséminées qui ne prenaient tout leur sens que lorsqu'on s'en éloignait suffisamment pour admirer l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          190
Tout allait se passer dans une parfaite intimité. C'était ainsi que mouraient ceux qui n'étaient personne, discrètement, sans attirer l'attention, comme des ordures jetées dans le fleuve au milieu de la nuit pendant que le reste du monde dormait. Et personne ne remarquerait son absence le lendemain. Personne ne dirait : " Attendez, où est Tom Blunt ? " Non, l'orchestre du monde continuerait à jouer sans lui, car il n'avait en fait jamais eu besoin de lui pour achever sa partition.
Commenter  J’apprécie          150

Video de Félix J. Palma (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Félix J. Palma

La chronique de Gérard Collard - La carte du temps
Notre chroniqueur-libraire, Gérard Collard, vous a déniché aujourd'hui un livre passionnant mêlant intrigue, amour impossible, meurtre... Bref, tous les ingrédients indispensable pour passer un excellent moment avec le livre de Félix J Palma "La carte du temps" aux édittions Robert Laffont... Regardez... La présentation du livre "La carte du temps" par l'éditeur : A Londres, en 1896, l'agence de voyages dans le temps Murray propose au public « las de voyager dans l'espace » de voyager « dans la quatrième dimension », précisément en l'an 2000. L'écrivain HG Wells, auteur de La Machine à remonter le temps, doute pourtant de la réalité d'un tel voyage, car il pense qu'on ne peut pas changer le passé. Andrew Harrington, jeune homme de bonne famille éperdument amoureux de Marie Kelly, la dernière prostituée assassinée par le sinistre Jack l'Eventreur, voit là une façon d'éviter ce crime odieux et se lance dans l'aventure, tandis que la jeune Claire se rêve un avenir passionné et échange de son côté une correspondance avec Derek, un homme du XXe siècle...Roman historique et de science-fiction, histoire romantique sur le modèle des Romans-feuilletons du XIXe siècle, le livre de Félix J Palma est avant tout un roman d'aventures dans le Londres de HG Wells sur les chausse-trappes du temps et les pouvoirs de l'écriture. Au hasard des pages, on croisera les figures de Bram Stocker, Henry James et Jules Verne, mais aussi Elephant man ou Darwin. L'auteur ne recule devant aucun tour de ...
+ Lire la suite
autres livres classés : voyage dans le tempsVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (457) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4870 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..