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EAN : 9782356412683
1220 pages
Audiolib (16/02/2011)
Édition audio (Voir tous les livres audio)
3.73/5   8310 notes
Résumé :
Qu'un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s'en moque désormais.
Elle a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l'argent de son best-seller, celui que sa sœur Iris avait tenté de s'attribuer, payant cruellement son imposture dans une clinique pour dépressifs.
Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (314) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 8310 notes
Les yeux jaunes des crocodiles m'avait plus mais avec cette suite j'avais peur d'être déçue. Il m'a donc fallu du temps pour me lancer dans cette lecture.
Et chose incroyable : j'ai tellement adoré que je peux affirmée que je préfère ce deuxième tome au premier.
On y retrouve l'humour et l'écriture fluide de Katherine Pancol et les personnages sont attachants (J'adore Joséphine et le couple Marcel-Josiane).
Les rebondissements se succèdent et j'étais sans cesse surprise de la tournure que prenait le roman car je ne m'attendais jamais aux événements qui survenaient. Je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue mais je recommande vraiment ce livre.
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En débutant ce commentaire, je ressens le besoin - stupide et vaniteux- de me justifier d'avoir lu et apprécié ce livre, entre les lectures plus exigeantes d'A rebours, de Huysmans, et des Mémoires d'Hadrien, de Yourcenar.
Après avoir revendiqué ce profil de lecteur cultivé s'égarant, le temps de quelques plages et à son corps défendant, sur les dunes aux bikinis affriolants de la chick-lit, j'aurais pu conclure d'un ton condescendant : ah tiens, c'est donc de cela qu'il s'agit ? Oui, finalement ça se laisse lire...
Mais non ! Réflexion faite, il sera plus vendeur sur les plages cet été d'assumer pleinement ma part de féminité, mon profil de mec sensible capable de se glisser -le temps de quelques pages héhé...- dans la peau de Joséphine.
Oui, c'est avec plaisir -le même que j'avais eu lors de mes lectures de Marc Lévy et Anna Gavalda-, et sans trop me poser de questions sur la facilité de signes du destin à la chronologie idéale, que j'ai suivi les péripéties rocambolesques de ces portraits de femmes.
Non, non ! je ne les ai pas trouvés stéréotypés, mais souvent amusants et toujours attachants.
Leurs amours, leurs histoires de famille, m'auraient sans doute lassé, faute d'un érotisme masculin à la Malko Linge allant au delà du mythique baiser de dinde farcie aux pruneaux avec la poignée du four dans le dos -mmmmmmm...- s'il n'y avait eu l'enquête policière pour relancer l'intrigue - admettons le- haletante et bien construite.
Les évocations à la fois caustiques et lucides d'un milieu bourgeois arriviste par Katherine Pancol me semblent pleines d'intelligence. Comme quoi on peut travailler à Paris Match ou dans la mode, répondre aux travers du consommateur, sans perdre son esprit critique.
Bref, je ne lirai sûrement pas la trilogie, mais j'ai passé un bon moment de lecture, en compagnie d'une auteure au style vif et entrainant. Il ne me reste donc plus qu'à lire au moins un des Cinquante nuances de Grey pour m'assurer quelque complicité bienveillante en compagnie féminine légère... réservant en d'autres lieux et moments les dissertations sur Hadrien et Des Esseintes... les deux -la légéreté et la dissertation- n'étant pas incompatibles bien sûr... au masculin comme au féminin...
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Je viens de poser le livre et je me retrouve toute tourne-boulée. Je ne sais plus.
Au début du livre, je me disais ouais bof, j'ai pas trop envie de continuer. Mais je n'arrivais pas à arrêter de tourner les pages.
Et maintenant, maintenant, j'ai bien aimé. Même si Joséphine me tape sur le système, qu'on a envie de la secouer, de lui mettre un bonne gifle en lui disant que non, elle n'est pas nulle !!!!
Je crois, en fait je suis sûre que le côté polars du livre l'a sauvé à mes yeux.
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Dans cette trilogie qui aurait fait blêmir les réalisateurs de Dallas, Katerine Pancol fait place à une saga familiale digne de ce nom. Les ingrédients de la faste série américaine ont été repris avec brio, du titre, accrocheur et intrigant, aux personnages tous plus clichés les uns que les autres, le grandiose, le luxe et la volupté réunis dans un trois-en-un très réussi ! le lecteur sera séduit par l'écriture simple, les descriptions romantiques et les métaphores faciles. le style, lui, n'en est pas moins séduisant, ménageant un suspens qui va crescendo, changeant de scène à tout va au moment opportun, sautant d'une focalisation à l'autre et donnant aux détails une signification nouvelle en les éclairant d'un nouveau rebondissement.
Pas de la grande littérature, non, malgré le niveau d'études très supérieur de notre auteur ; à mi-chemin entre un Marc Lévy star de l'ésotérisme manichéen et une Anna Gavalda à la tranche de vie franche et joyeuse, La Valse lente des tortues est un morceau charmant d'une trilogie comme on les aime : populaire et, même, populiste par certains côtés, elle plonge Monsieur et, surtout, Madame Tout-le-monde au coeur d'un monde qu'elle ne connaîtra jamais : celui des strass et des paillettes et lui fait savoir avec dédain que, là-haut aussi, la vie est dure… de là à critiquer fiévreusement Katherine Pancol, n'exagérons pas et reconnaissons-lui ce talent immense de savoir s'adresser à nos coeurs en frôlant nos humeurs dans un souffle doux et envoûtant.
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ah la la quel bonheur ça a été de tous les retrouver…. qui ? les personnages des yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol ! elle et ses titres complètement improbables et attirants pour moi !! lol ce coup ci c'est la valse lente des tortues…  C'est Jo, Joséphine que j'ai eu bien évidemment le plus de plaisir à retrouver…. elle et ses qualités dont elle ignore tout, elle et ses manques, ses faiblesses, ses hésitations, sa vie si chaotique et si belle à la fois, son chemin de vie qui va vers un éveil….
ce que j'aime dans les écrits de Katherine Pancol, c'est que cela parait tout simple, la vie…. mais qu'il y a énormément de bon sens dans ce qu'elle dit, honnêtement moi je m'y retrouve pratiquement tout le temps…. il y a aussi énormément d'humour ! un humour simple, fin, délicieux…. et puis ses personnages sont attachants (enfin presque tous lol)
et puis l'air de rien…. y a du suspens !! oui oui !
et là l'amateur de thriller que je suis, en a eu aussi un peu pour son compte !! délicieuse surprise.
en plus, les aventures de ses personnages se passe en partie à Londres que je connais depuis peu, mais dont je suis tombée follement amoureuse ! alors forcément, ça me plait…
bref que dire ? j'aime, j'aime, j'aime, j'adore !!!
et à peine terminé celui-ci que j'ai enchainé avec la suite « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi ». Un titre pareil est fait pour moi…. mdr ceux qui me connaissent ne peuvent que le comprendre !!! lol
et …. et bien me revoilà partie pour de belles aventures…. je suis triste, moi, à l'idée que ce volume est le dernier de la saga… mais bon, pour l'instant j'ai quelques heures de lecture plaisir devant moi et ça me va !!
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Citations et extraits (367) Voir plus Ajouter une citation
Une fille sans principes est une fille perdue. C'est dans ces cas-là qu'il faut rester ferme sur ses principes. Ne jamais appeler la première, ne jamais rappeler tout de suite - attendre trois jours -, ne jamais faire pitié, ne jamais pleurer pour un garçon, ne jamais attendre d'un garçon, ne jamais dépendre d'un garçon, ne pas perdre de temps avec un plouc qui ignore Jean-Paul Gauthier, Bill Evans ou Ernst Lubitsh, rayer celui qui recompte l'addition ou laisse le prix sur un cadeau, porte des socquettes blanches, envoie des roses rouges ou des œillets roses, celui qui appelle sa mère le dimanche matin ou parle de la fortune de son papa, ne jamais coucher le premier soir, ne jamais embrasser le premier soir ! Ne jamais manger de choux de Bruxelles, ne jamais porter de vêtements oranges, on pourrait croire que vous travaillez pour l'autoroute. Elle énumérait ses dix commandements et mordait dans le pain de mie. Soupira, j'en ai plein de principes, mais j'ai plus envie de les appliquer. Je veux Gary. Il est à moi. J'ai mis une option sur lui. Il était d'accord. Jusqu'à ce que cette fille arrive. Mais pour qui se prend-elle ?
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Je n'arrive pas à l'oublier. C'est terrible. J'ai décidé de ne plus le voir, mon coeur ne veut plus, ma tête refuse, mais chaque pore de ma peau hurle au manque. Jo, tu sais quoi? L'amour ça nait dans le coeur mais ça vit sous la peau. Et lui, il est tapi sous ma peau.
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- Pas pareil ! A quatorze ans, on a nos règles et on n’a pas le choix. On « fait » avec. A dix-huit, on comprend très vite qu’il va falloir se battre deux fois plus qu’un homme, faire deux fois plus de choses si on veut exister. Ensuite, on « fait » des bébés, on les porte pendant neuf mois, ils nous donnent le mal de mer, des coups de pieds, ils nous déchirent en arrivant au monde, encore des détails pratiques ! Puis, il faut les laver, les nourrir, les habiller, les peser, leur beurrer les fessiers. On « fait » sans se poser de question et on « fait » le reste en plus. Les heures de travail et la danse du ventre pour l’Homme, le soir. On est sans arrêt en train de « faire », rares sont les filles qui vivent dans les étoiles, le nez en l’air ! Vous, vous faites une seule chose : vous faites l’homme ! […]
- Je voudrais rencontrer une fille qui ne sache pas « faire » , qui n’ait pas de plan de carrière, qui ne sache pas compter, pas conduire, même pas prendre le métro. Une fille qui vive dans les livres en buvant des litres de thé, en caressant son vieux chat enroulé sur son ventre !
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En revenant de faire des courses avec sa mère, alors qu’elles tendaient le bras pour héler un taxi, elles avaient aperçu un escargot réfugié sur le bord de l’avenue, rétracté sous sa coquille, tentant de passer inaperçu sous une feuille morte. Sa mère s’était penchée, l’avait ramassé et lui avait fait traverser l’avenue. Hortense s’était aussitôt murée dans une réprobation muette.
- Mais qu’est ce que tu as ? avait demandé Joséphine, à l’affût de la moindre humeur passant sur le visage de sa fille. Tu n’es pas contente ? Je croyais te faire plaisir en t’offrant une journée de shoping.
Hortense avait secoué la tête, exaspérée.
- T’es obligée de t’occuper de tous les escargots que tu rencontres ?
- Mais il se serait fait écraser en traversant !
- Qu’est-ce que tu en sais ? Peut-être qu’il a mis trois semaines pour franchir la chaussée, qu’il reposait, soulagé, avant d’aller retrouver sa copine et toi, en dix secondes, tu le ramènes à son point de départ !
Sa mère l’avait regardée, interdite. Des larmes étaient montées dans ses yeux paniqués. Elle avait couru rechercher l’escargot, manquant se faire écraser. Hortense l’avait rattrapée par la manche et poussée dans un taxi. C’était le problème avec sa mère. L’émotion lui brouillait la vue.

"Aimer est la seule richesse qui croît avec la prodigalité. Plus on en donne et plus il vous en reste." Romain Gary
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Dès qu'on aime quelqu'un, faut-il obligatoirement souffrir? Est-ce la rançon à payer? Elle ne savait qu'aimer. Elle ne savait pas se faire aimer. C'était deux choses bien différentes.
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Vidéo de Katherine Pancol
Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donne rendez-vous chaque dimanche à 13h30 pour vous faire découvrir leurs passions du moment ! • Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! • • le Géant empêtré de Anne de Tinguy aux éditions Perrin https://www.lagriffenoire.com/le-geant-empetre.html • L'Histoire du monde se fait en Asie : Une autre vision du XXe siècle de Pierre Grosser aux éditions Odile Jacob https://www.lagriffenoire.com/l-histoire-du-monde-se-fait-en-asie-ne-u-ne-autre-vision-du-xxe-siecle.html • Sambre : Radioscopie d'un fait divers de Alice Géraud aux éditions JC Lattès https://www.lagriffenoire.com/sambre-radioscopie-d-un-fait-divers.html • Last exit to Marseille de Guillaume Chérel aux éditions Gaussen https://www.lagriffenoire.com/last-exit-to-marseille.html • L'invitée de Emma Cline et Jean Esch aux éditions de la Table Ronde https://www.lagriffenoire.com/l-invitee-1.html • Un été à l'Islette de Geraldine Jeffroy et Catherine Guillebaud aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/un-ete-a-l-islette-2.html • On était des loups de Sandrine Collette aux éditions Audiolib • Entre fauves de Colin Niel, Thierry Blanc aux éditions Audiolib • La mariée portait des bottes jaunes de Katherine Pancol, Caroline Victoria aux éditions Audiolib • le Magicien de Colm Tóibín aux éditions Grasset • Les dernières volontés de Heather McFerguson de Sylvie Wojcik aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/les-dernieres-volontes-de-heather-mac-ferguson.html • Les narcisses blancs de Sylvie Wojcik aux éditions Arléa https://lagriffenoire.com/les-narcisses-blancs.html • le Carnet des rancunes de Jacques Expert aux éditions Livre de Poche https://lagriffenoire.com/le-carnet-des-rancunes-1.html • Reine Rouge de Juan Gómez-Jurado et Judith Vernant aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/reine-rouge-1.html • Les Brisants de Vanessa Bamberger aux éditions Liana Levi https://www.lagriffenoire.com/les-brisants-1.html • Alto braco de Vanessa Bamberger aux éditions Liana Levi https://www.lagriffenoire.com/alto-braco-1.html • le Parfum des poires anciennes de Ewald Arenz et Dominique Autrand a
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