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3,47

sur 809 notes
Un livre d'un peu plus de 150 pages que j'ai apprécié jusqu'à la page 116. Après ça se gâte et je trouve que ce livre tourne au roman de gare. Je n'aime pas cette fin, ce glissement des personnages, cette évolution facile et convenue finalement.
Le thème était prometteur et j'aimais cette idée d'amour des livres située à l'intérieur d'une histoire d'amour. J'aime ces échanges épistolaires, que je pratique aussi d'ailleurs, autour de la littérature... et plus si affinités... Dans ce roman, j'ai beaucoup aimé les listes de livres conseillés par les deux protagonistes, j'ai d'ailleurs noté des titres, comme des friandises : "Si je t'oublie, Jérusalem" de William Faulkner, "Maison des autres" de Silvio d'Arzo, "Amour de perdition" de Camilo Castelo Branco, "Confidence africaine" de Roger Martin du Gard... Livres que je m'empresse de noter dans mon pense-bête...
Un roman qui m'intéressait, mais qui hélas n'a pas tenu toutes ses promesses.
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Un homme à distance, un monde à distance, distanciation physique…J'en ai marre de ces distances dont on nous bassine les oreilles en cette époque de déconfinement.
Je veux retrouver la liberté d'agir, la liberté de prendre dans mes bras, la liberté d'embrasser.

Cette relation épistolaire contée par Pancol, à distance donc, m'a bien intéressée au début, car elle parlait de livres, de passion pour les livres (heureusement qu'eux, on peut les empoigner à pleines mains sans craindre de les contaminer). Quelle joie de ne parler que de livres qu'on aime, quelle joie de n'entendre parler que de livres qu'on pourrait aimer !
La jeune libraire, dont le magasin m'attire énormément et qui me fait penser à une petite librairie indépendante de Namur (tables en bois clair, tartes et café, conseils bienveillants) reçoit un jour une lettre d'un inconnu qui est passé dans sa librairie mais n'a croisé que sa vendeuse. S'ensuit un échange nourri, un vrai partage de lecture.

Mais après, pfuit, le soufflé se dégonfle : tout à coup, le ton entre les deux protagonistes se dégrade. La conversation se détériore, s'amoindrit…Pourquoi ? Pour quoi ?
Pour tomber dans l'histoire d'amour peu crédible, où les platitudes s'enchainent, où on a compris où le correspondant de la libraire voulait en venir et là, qu'est-ce que je m'ennuie ! Et que cela me semble tiré par les cheveux !

La distanciation, ça ne me convient pas, sauf pour cet homme à distance, qu'il y reste !


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Encore un petit roman vite dégusté. C'est que la fin de l'année approche et qu'il faut mettre le paquet pour arriver à terminer mes défis. C'est grâce à Pancrace qui m'aide dans cette tâche et qui m'a dégoté Un homme à distance que j'ai pu apprécier mon premier Pancol.
A vrai dire, j'y suis allée à reculons. Durant des années, les pavés de Katherine Pancol ont trôné sur ma pile mais suite aux critiques négatives d'amis ayant les mêmes goûts littéraires que moi, je m'en suis séparée sans les avoir lus.
Je n'avais pas d'excuses pour celui-ci, tout petit ouvrage de moins de deux cents pages.

La première partie m'a donné un arrière-goût de déjà-vu. Je me suis retrouvé projetée aux côtés d'Emma et Leo dans Quand souffle le vent du nord de Glattauer.
Qui des deux auteurs a commencé ? Je n'en sais rien et ce n'est pas important.
Dès la moitié du livre, heureusement, l'ambiance a changé. Les côtes normandes et bretonnes, décor de ces échanges épistolaires entre le mystérieux Américain et la libraire de Fécamp, ont imprimé en moi un souffle océan bienfaisant. J'en ai alors appris un peu plus sur Kay et ses réactions épidermiques et j'ai découvert qui se cache sous le masque assuré voire presque hautain de Jonathan.
La fin - même si elle est prévisible - m'a apporté son lot de surprises et d'explications et m'a permis de refermer ce livre sur un sentiment positif.

Cette lecture ne laissera pas de traces indélébiles en moi mais je suis enchantée d'avoir enfin pu rencontrer la plume de cette auteure à succès.
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Kay Bartholdi est une jeune libraire de 32 ans qui a tout pour être heureuse : elle possède sa propre librairie, est assisté par une jeune femme avec qui elle s'entend très bien et qui se charge de la confection de viennoiseries pour la librairie située en bord de mer à Fécamp, a des voisins adorables, se plonge régulièrement dans des lectures délectables comme elle se plonge régulièrement dans la mer mais pourtant...oui, les apparences sont bien trompeuses car Kay n'est pas réellement heureuse. Les vieilles blessures laissent souvent des traces et lorsqu'il s'agit d'un homme que l'on a aimé à la folie, passionnément, d'un amour si fort et si puissant que l'on aurait tout donner pour lui et que subitement, celui-ci s'en va sans explications, l'on ne s'en remet jamais...du moins, Kay ne s'en est-t-elle jamais remise ! Aussi, lorsque Jonathan Shields, un client un peu particulier se présente à la librairie, Kay ne sait pas encore que ce passage va changer à jamais le cours de sa vie. Se présentant auprès de Nathalie, son employée et amie, il passe des ordres très stricts : il laisse une somme immense contre laquelle Kay devra lui envoyer régulièrement des ouvrages qu'il lui aura commandé. S'engage alors une longue correspondance entre Kay et ce mystérieux client, dont elle ignore tout, jusqu'à l'apparence partout à travers la France car selon ses dires, celui-ci serait toujours en déplacement car chargé de rédiger un guide touristique sur les lieux de caractère et typiques de la France.
Cette correspondance, quoique traitant particulièrement de littérature (ce dont je ne peux que gratifier l'auteure car elle m'a donné beaucoup d'idées de lectures au passage) recèle en elle souvent des messages cachés, codés et dont Kay va s'apercevoir bien trop tard, que si elle continue dans cet échange, elle court droit à sa perte...

Un ouvrage étrange, intriguant avec un retournement de situation à couper le souffle et le plus étonnant, c'est que le lecteur, tout comme Kay d'ailleurs, ne se doute absolument de rien jusqu' à ce que...A vous de lire la suite ! Une lecture légère et un roman qui se dévore d'une traire ! A découvrir !
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J'avais adoré le premier tome de la trilogie de Katherine Pancol, et ce livre était dans ma PAL depuis quelques temps, j'ai profité d'une lecture commune entre blogueuses pour l'en sortir. Je trouve le titre très intriguant, il m'a immédiatement séduite et m'attirait énormément.

C'est un roman épistolaire, autant dire que j'adore ce genre et mon Dieu, quel livre ! Très court, mais tellement riche en émotions, pleins de sentiments. Ce livre m'a fait rire, sourire, il m'a rendu triste aussi, un brin nostalgique et j'en suis ressortie toute chamboulée, toute émue après cette si belle découverte.

Kay, une libraire, tellement attachante, sincère et fragile. Elle m'a énormément touché, j'ai trouvé que c'était une femme à la fois forte et pleine de sensibilité.
Et puis il y a Jonathan, un client de la librairie de Kay, charmant, taquin, qu'on ne peut que adorer !
Kay et Jonathan vont correspondre par lettres pendant plusieurs mois. Jonathan va commander des livres, et ils vont discuter littérature, ce que j'ai particulièrement apprécié : un livre qui parlent de livres, intéressant, intriguant, et très agréable, cela m'a donné envie d'en lire certains auxquels nos héros faisaient référence.

Au fil des lettres et du temps, le ton de chacun devient plus doux, plus ambigu, plus tendre.

Et la fin ! Quelle chute, quelle surprise ! Bref, vous l'aurez compris, ce livre est un vrai trésor, un bijou, une petite perle. C'est un véritable coup de coeur pour moi !
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Découvrir Katherine Pancol par le biais de ce petit roman épistolaire me semble être une assez bonne idée car il se lit très vite et nous permet d'apprécier le style de l'auteur. En effet, avec « un homme à distance », Pancol nous dévoile son talent pour traiter les histoires d'amour les plus inattendues et donc selon mon point de vue les plus belles.

Dans ce recueil de lettres, il est question de l'amour des livres, véritable point d'encrage d'une relation passionnée entre Kay, une libraire et Jonathan, un écrivain américain. Cette passion pour de grands auteurs et pour des livres cultes va les amener à entretenir une correspondance sur la littérature mais aussi à se dévoiler l'un à l'autre en évoquant des moments de leur vie présente et passée.

Kay et Jonathan si enthousiastes au départ vont au fur et à mesure du temps, passer par plusieurs sentiments comme l'affection, la compassion, l'incompréhension, le rejet… La chute du roman est juste renversante et il est difficile de ne pas en être ému surtout que les personnages sont si sincères, si attachants… si bouleversants.

En fermant cette petite merveille, je me suis dit que la vie est pleine d'espoir mais que les craintes ou les erreurs du passé peuvent nuire de manière irréversible à notre bonheur futur.

Un livre à découvrir dès que possible !
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Un roman d'amour épistolaire. Rien de plus banal dans cette description technique, du déjà vu. Et pourtant, tout un cachet original qui fait le charme de ce livre grâce à l'imagination et la sensibilité de Katherine Pancol.

Le choix des personnages aux caractères bien trempés malgré leurs blessures fait évoluer l'histoire au fil des lettres dans une direction qui incite le lecteur à la curiosité. Il s'ensuit un affrontement mental qui se transforme en relation de séduction au travers de l'amour des livres et des mots.

Un petit bonus, des références littéraires tout le long du livre qui vont donner envie de les découvrir pour ceux qui ne connaissent pas les ouvrages citer. Un acte de générosité de faire partager les bons livres d'autres auteurs.

Par ailleurs, quelques bribes d'humour vont satisfaire le lecteur au milieu d'une écriture rapide. le livre se lit d'un trait !
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Ma première remarque à la lecture de ce roman, c'est qu'il m'a beaucoup fait penser à "l'amour est a la lettre A" de Paola Calvetti. Déjà c'est un roman épistolaire entre un homme et une femme libraire. Et puis tout comme le livre de l'auteur italienne, on retrouve ici de nombreuses références littéraires.
A nouveau Katherine Pancol m'a conquise même si j'ai été déçue par la fin, je m'attendais a quelque chose de différent, peut-être plus une "happy end"...
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Ça commence plutôt bien. Utiliser la forme du roman épistolaire est suffisamment original pour susciter l'intérêt. Cette relation épistolaire entre Kay et Jonathan prend forme à travers le rappel de plusieurs livres. Cependant, très rapidement, j'ai l'impression que cette relation tourne à vide. La révélation de la fin est tout simplement invraisemblable. Je n'y crois pas. de plus, dès le début, j'ai eu beaucoup de mal avec cet Américain en voyage en France pour écrire un guide. C'est très convenu. le texte émaillé de mots anglais m'a également gêné. L'engouement de certains écrivains français pour les USA et New York en particulier est agaçant. Je suis alors allé voir le parcours de Katherine (Catherine?) Pancoll sur le Net et je comprends d'autant mieux. 10 ans à New York, ça doit marquer. J'aurais pourtant souhaité un peu plus d'originalité. C'est un roman que j'oublierai très très vite. Je l'ai d'ailleurs déjà oublié !
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Je continue la série des "premiers" : Un homme à distance a été mon premier Katherine Pancol. Encore un phénomène de librairie testé !

En toute honnêteté, les mots qui me viennent à l'esprit quand je pense à ce livre sont : pas crédible !

Je n'ai pas réussit à croire à l'histoire que nous raconte Pancol. Non pas que le postulat de départ ne soit pas crédible, bien au contraire, mais la manière dont elle a construit et fait avancé son récit ne l'est pas du tout.

Autres détails qui m'ont gênée dans son écriture : c'est plein de lieux communs !!!! Sans compter toutes les figures de styles qui se voulaient percutantes mais tombent à plat en réalité...

Alors oui, lorsque l'amour devient passion, il nous fait vivre de grandes douleurs qui nous font grandir et nous laissent des traces à vie, certes. Un fait connu et accepté de tous mais traité sans grande originalité dans ce livre, à mon grand regret d'ailleurs.

Dans la première moitié du livre, les personnages parlent de livres. le choix de l'intertextualité ici étoffe un peu le récit et lui donne de l'intérêt. Par contre, lorsqu'on regarde ce qu'il y a autour .... ça sonne bien creux !

Heureusement le livre est très court, donc la lassitude ne dure pas trop longtemps.
On ne me reprendra plus à lire du Katherine Pancol, c'est certain !
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