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EAN : 9782070622832
156 pages
Gallimard (18/06/2009)
3.3/5   157 notes
Résumé :
" - J'ai pas couché avec Walid, je l'ai juste embrassé... Une fois, une seule fois! C'est ça, la vérité! Plus je criais, plus elle souriait. -Mais on s'en fout de la vérité, ça compte pas la vérité... Tu comprends pas ça? Je l'ai regardée un long moment et puis j'ai murmuré: - Non, je comprends pas... Je n'avais plus envie de crier, même plus envie de pleurer, je me sentais juste d'une tristesse à mourir. "

Un roman bouleversant. Un auteur à découvri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,3

sur 157 notes
Ce roman m'a beaucoup déçue. Ayant beaucoup aimé La Décision, qui m'avait fait ressentir tout un tas d'émotion de façon très juste, avec un point de vue choisi avec efficacité et justesse, je pensais adorer cette histoire. La preuve, j'ai craqué en le voyant en magasin, et l'ai acheté direct !

Finalement, j'ai trouvé ce roman à la fois trop brouillon dans l'intrigue, et dans le schéma. Comme si il ne correspondait pas vraiment au résumé. On n'aborde à peine le harcèlement scolaire, et une partie seulement, finalement, parle de la vie "des quartiers"... L'histoire est partie ailleurs, totalement ! Elle est partie sur la famille d'Aïcha et tous les secrets autour de celle-ci.
Contrairement à la Décision, où l'auteure a toujours suivi son thème (celui du déni de grossesse, et de l'avenir de Justine, son personnage principal), ici elle perd totalement le fil directeur, puisqu'on part de la vie d'Aïcha, pour partir sur des mystères, des histoires de famille... et s'éloigner du postulat de base : une rumeur qui ruine sa vie de lycéenne. Ainsi que le harcèlement scolaire qui en découlerait... ou pas. Puisqu'Aïcha s'enfuit bien vite et quitte l'école ! Mais, je n'en dirai pas plus sur son avenir, l'histoire... Sachez juste qu'elle va être perdue, dans sa vie, comme dans ses pompes et son identité.

Je vais donc vous parler de mes sentiments en finissant ce roman : je l'ai trouvé cent fois plus noir que gris. Il est sans concession, comme si le monde était contre Aïcha. J'ai cherché une note d'espoir, sans la trouver. Comme si les jeunes du quartier n'avaient aucune chance... comme s'ils étaient perdus, foutus, entre les problèmes de famille (et leur autorité), le manque d'ambition (dans la scolarité), les bagarres et autres trafics... J'avais envie d'hurler, à chaque fois que je croisais un nouveau personnage et son intrigue "Mais hey, ho ! C'est pas parce que tu vis dans une cité que tu es voué à te perdre dans du trafic de drogue, être clandestin, te prendre des claques ou être renié par ta famille !". Quelle drôle d'idée, surtout déprimante, de tirer un tel portrait de ce quartier... Si noir. Loin de la réalité... Et même s'il était réel, en faisant lire ça à nos jeunes, trouveraient-ils l'espoir de "sen sortir" ? de vivre leurs rêves ? En étant face à tous ces jeunes qui ne s'en sortent pas... Où sont les solutions ? Dans ce livre, aucun prof, conseiller ou autre ne propose d'aide aux jeunes...
De fait, je n'ai pas du tout aimé ce côté trop réel et moralisateur qui se veut, finalement, beaucoup trop général. Pour moi, c'est un discours à ne pas donner aux jeunes des quartiers "sensibles", perdus dans leurs vies et leurs aspirations. Au contraire, il faut leur donner des livres qui montrent l'espoir, la réussite, les échappatoires et les portes ouvertes. Un destin à tracer ! Plutôt qu'à subir, comme ici, à cause de leurs familles, leurs coutumes et leurs religions...
Où est la place de l'amitié, la mixité, l'insertion sociale dans cette déprime ? Je ne l'ai pas trouvée. Je n'ai vu qu'une vision terrifiante de ces milieux...

Finalement, le titre et le résumé ne sont que de prétextes à une histoire toute autre, une descente aux enfers. Celle d'Aïcha, une ado trop ballottée dont on ne retrouve aucun choix ni aucune liberté. Elle avait pourtant beaucoup et pouvait faire de sa vie ce qu'elle voulait. Innocente. Elle pouvait réussir.

L'auteure s'est-elle tromper de type de personnage ou a-t-elle voulu montrer qu'une vie à faire, vierge, peut basculer en ayant de mauvaises fréquentations? A-t-elle voulu montrer les catastrophes que peut entraîner un flirt, ou l'amour, chez les adolescents ? A coups de rumeurs et d'amitiés gâchées ? Quand bien même, quel mauvais discours ! Décidément, je suis passée à côté, je pense...
Et c'est bien dommage ! Peut être bien que, comme je l'avais dit pour La Décision, l'auteure, travaillant dans le social, ou avec des jeunes, a pu vouloir tout simplement montrer ce qu'elle aurait vu au quotidien. Mais pour ma part, je trouve que cette part d'histoire ne valait pas vraiment le coup d'être racontée, car je n'y ai vu aucun espoir. Qu'une ombre s'installant dans le coeur du lecteur...

Je ne comprends pas du tout quand certains disent que le livre parle de choses qui arrivent à la plupart des filles.
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Un Scripto de plus à mon actif !
Aimant beaucoup les livres de cette collection, et ayant suivit le conseil d'une amie pour lire du Isabelle Pandazopoulos, c'est sur un coup de tête que je me suis procurée "On s'est juste embrassés".
Même si ce livre ne tourne pas beaucoup autour de la rumeur que sous entend le titre et la quatrième de couverture, j'ai quand même accroché à l'histoire.
Aïcha, jeune fille scolarisé dans un collège classé ZEP (zone d'éducation prioritaire) et vivant à la frontière de la cité, seule avec sa mère, ce retrouve propulsé dés les premières pages dans le scandale que peu causé un petit dérapage (volontaire?) sur une réputation.
Alors qu'elle vivait sa vie, ou plutôt la subissait, elle se retrouve exclu à cause d'un baiser. Pourtant le livre n'est pas centré sur ce fait, mais plutôt sur les péripéties qui suivent.
Un livre traitant de sujets communs mais qu'on ne cite pas dans les conversation de tous les jours, comme la dépression, la monoparentalité invoulu, un peu l'exclusion social par les élèves d'un même établissement, les problèmes familiaux, et la rumeur... qui sont presque "normaux" selon les jeunes.
Cependant on constate que même si en apparence les jeunes et ce que j'appelle le "phénomène de groupe", considèrent ça comme normal, et en jouent par méchanceté ou pour rire, certains quand ils sont seul, en temps qu'individu, comprennent ce que cela implique vraiment.

Un bon livre, qui aurait pu être plus pointus sur certain sujet, mais quand même très bien écrit.
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Grosse déception.
Vu le titre je m'attendais à autre chose. J'ai l'impression d'avoir plusieurs trames dans un roman jeunesse très court. Un peu complexe pour faire lire à un jeune ado.
Je m'attendais à un récit sur une jeune fille qui a commis juste un acte de bisous et qui engendre des réactions en chaine. Et je me retrouve avec un récit plus compliqué avec une histoire de famille dysfonctionnelle.
Isabelle Pandazopoulos veut dire beaucoup de chose mais ne va pas au bout de ses idées. Il y a une quête très complexe d'Aicha et pour moi il fallait choisir une seule ligne directive.
Dans un roman de moins de 200 pages j'ai trop de thèmes traités : la violence dans les cités parisiennes, la violence familial, l'abandon, le sexe, la dépression nerveuse, la quête d'identité, la différence culturelle, les sans papiers, l'immigration…. Trop trop et on finit avec un roman pas aboutit.
Je peux comprendre que l'auteure veut aborder des thèmes forts avec nos chers adolescents mais On s'est juste embrassés méritait qu'on s'y penche un peu plus.
Dommage car cela partait d'un très bon sentiment.
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Me revoilà de nouveau avec un livre de la collection scripto ! Quand je vous dis que j'aime cette collection. Les livres de cette collection ont l'art de me toucher et en commençant ma lecture, j'avais dans l'espoir que celui-ci ne fasse pas exception à la règle. Je peux déjà vous dire qu'il à dépassé toutes mes espérances !

Ce livre raconte l'histoire d'Aïcha, 15 ans. Elle vit dans la banlieue parisienne, mais pour la plupart, elle n'est pas considérée comme étant française à cause de ses origines. Depuis toute petite, elle est amoureuse de Walid, le grand frère de sa meilleure amie Sabrina. Aïcha ne sait plus que faire lorsqu'on l' accusé d'avoir couché avec Walid. Elle a beau démentir, personne ne veut la croire. C'est là que tout commence …

J‘ai été plus que touchée par cette histoire j'en suis même ressortie complètement bouleversée … Je ne m'attendais pas à tant de dureté dans l'histoire et les propos mais une fois la lecture commencée je ne pouvais pas m'arrêter! Ce roman est bouleversant et triste, il se doit d'être lu car il nous en apprend beaucoup sur la notion de courage, de vie et d'espoir.

Au niveau des personnages, Aïcha est un personnage qui ne peut pas être oublié. Et ce par son courage et par la vie qu'elle doit affronter.
On s'attache très vite à elle et on ne peut faire autrement que la comprendre dans l'épreuve qu'elle traverse.
Il y a également Korto qui est très attendrissant au travers de ses paroles douces et vraies. Son côté à la fois tendre et valeureux m'a complètement charmé.
La maman d'Aïcha est aussi un personnage ayant sa place dans l'histoire. Elle a un lourd passé. On est d'accord ou pas avec ses réactions, mais elle reste une maman.
Il reste Sabrina, la meilleure amie qu'on ne comprend pas toujours même souvent …

Au niveau des thèmes abordés, ce roman parle de la sexualité, du fait d'être une fille et de coucher avec un garçon, ce qui pour certains s'associe au fait d'être un« pute », alors que pour les garçons, on n'en parle jamais de cette façon.
Il y a heureusement les deux côtés de la sexualité, le bon et le mauvais mais ça vous le découvrirez vous même …
L'autre thème abordé ici, est le thèmedes différences sociales. Dans cette histoire, Aïcha vit dans un appartement de classe moyenne mais où à l'école, la majorité des élèves se situent dans le groupe des racailles.
Le contraste est étrange, inhabituel et déroutant, mais nous donne une réalité que tout le monde ne connaît pas.
Vient ensuite le thème de la famille. Il y a celle où règne l'honneur mais aussi les actes un peu plus cachés comme les secrets et la violence.
C'est un sujet encore tabou aujourd'hui et qui malheureusement existe dans quelques familles…
Ce tabou est dévoilé dans « On s'est juste embrassés ». L'auteur n'écrit pas d'une façon à nous dégoûter, mais plutôt de façon à nous empêcher d'être d'accord avec cette réalité. Et elle le fait avec beaucoup de subtilité !

En ce qui concerne l'écriture elle n'est peut être pas frappante mais elle est très agréable à lire. Aïcha est la narratrice de notre histoire, c'est donc au travers d'elle que nous vivons les descriptions de lieux et de personnages. Ces descriptions sont comme des gifles…
Vous ne pourrez que ressentir cela en lisant ce livre car ce sont les mots d'une adolescente qui n'a pas la vie facile et cela rend la lecture d'autant plus réaliste. L'écriture est fluide.

En conclusion, ce livre est un petit bijou ! Je vous conseille vraiment de le lire vous ne le regretterez pas !
J'en suis ressortie complètement bouleversée et l'histoire m'a suivie malgré que le livre soit fermé …
Vous ressortirez transformés de cette lecture.
Un coup de coeur pour moi !
Lien : http://addictionbooks.wordpr..
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Aïcha vit seule avec sa maman entourée de ses amis, surtout Sabrina, sa meilleure amie, sa vie est plutôt agréable jusqu'au jour où tout bascule, le jour où Walid, le frère de Sabrina, dit à cette dernière qu'Aïcha et lui ont couché ensemble et là, Aïcha devient « la pute » et sa vie bascule.
L'histoire est très dure et très prenante. Aïcha est en colère, contre sa mère, contre ses amis du collège, contre Sabrina sa soi-disant meilleure amie, contre Walid qui a menti, contre son père qui est parti, contre sa vie.
Mais elle ne sait pas quoi faire de cette colère, ni comment la gérer, du coup elle s'en prend à tout le monde, se trompe de cible et s'enfonce toujours plus dans le noir.
J'ai dévoré cette histoire d'une seule traite, je me suis pris toute cette colère, toute cette peine que ressent Aïcha en pleine figure. Je me suis prise d'affection pour cette jeune fille perdue dans un monde qu'elle ne comprend pas et même si parfois, j'avais envie de lui en coller une pour lui remettre les idées en place, le plus souvent j'avais envie de la soutenir, de la cajoler et lui dire que tout irait bien, ce que sa mère aurait du faire, si seulement, elle n'était, elle-même, aussi perdue.
C'est une histoire d'aujourd'hui, dans un milieu où la femme est plutôt rejetée et le qu'en dira-t-on est plus important que tout le reste. Un monde et un milieu où la parole d'un homme vaut toutes les vérités.
Je me suis beaucoup attachée à Aïcha. Cette jeune fille perdue qui n'a rien fait d'autre que juste embrasser une seule fois Walid, sans savoir quel salaud ce gars était. Elle a envie de se battre mais malheureusement elle se trompe de combat et personne n'est là pour l'aider à diriger sa colère, ni même à la canaliser
Même si au final, elle me fait plus de peine qu'autre chose, j'ai vraiment eu du mal avec la maman d'Aïcha. Dès le départ, je l'ai trouvée lâche, on ne parle de rien et surtout pas de ce qui ne va pas. La suite n'a fait que confirmer ma première impression, de tous les gens que l'on croise dans ce livre, c'est elle qui fait le plus de tord à Aïcha.
Le ton est dur, les paroles aussi. Totalement en accord avec l'histoire. Isabelle Pandazopoulos nous entraine dans la dure réalité de la vie. Ici pas de petits oiseaux qui chantent, ne de fleur dans les prés. Non, ici, c'est la cité, le gris de Paris, le noir de la colère mais tout ça est écrit avec une telle sincérité que l'on est inévitablement entrainé dans l'histoire sans pouvoir s'en détacher. de plus, l'auteur rend ses personnages très attachant.
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critiques presse (1)
Lecturejeune
17 février 2012
Lecture Jeune, n°131 - septembre 2009 - « Je m'appelle Aïcha Boudjellal. Mais c'est seulement mon nom qui est arabe. Moi, je ne le suis pas. » La jeune fille, âgée d'une quinzaine d'années, partage un petit appartement avec sa mère, qui l'élève seule. Elle est secrètement amoureuse de Walid, le frère de sa meilleure amie Sabrina. Ce dernier raconte qu'ils ont fait plus que simplement s'embrasser. Le scandale éclate lorsque la rumeur se répand dans la cité, jetant l'opprobre sur Aïcha. Il en découle une situation dramatique. L'adolescente quitte le collège et sa mère sombre dans une profonde dépression. Au fil du roman, le lecteur découvre qu'il ne s'agit pas que d'une question d'honneur mais d'une histoire familiale où les femmes sont honteusement rejetées.
Les auteurs français se font rares dans la collection « Scripto » et les romans qui se font écho de notre société sont peu nombreux chez Gallimard Jeunesse. Isabelle Pandazopoulos propose une oeuvre à l'écriture singulière où la rumeur n'est qu'un prétexte. Le roman décrit les difficultés qui se présentent aux jeunes femmes dans certains milieux fermés de la banlieue. Il s'agit également de démontrer l'importance de la filiation, de lever le voile sur les secrets de famille afin que les scénarios ne se répètent pas. Le récit est très sombre, parfois maladroit, mais de nombreux lecteurs seront séduits par le style et le destin d'Aïcha. Anne Clerc
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
L'air froid dehors te saisit, tu te raidis, tu cours un peu, riant, tu entends ta voix, tu arrêtes de courir, essoufflée, tu te retrouve sur un pont, a regarder les lignes de chemin de fer, tu peux partir ou rester là, tu as le choix, c'est ta vie, tu te dis, je suis libre, je suis là, je suis vivante. Et tu recommences a marcher. Ta vie commence dans cette certitude là.
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Elle a hurlé :
- T'es qu'une pute Aïcha, t'es qu'une sale pute !
Et elle m'a craché dessus. J'avais plus le choix. "Pute", c'est la pire des humiliations. Mon arrêt de mort dans la cité. Et la cité, ça comptait plus que tout. Ca venait avant ma mère. Ou juste après.
Je l'ai poussée en arrière. Elle a crié, surprise, elle n'avais pas vu le coup venir, elle est revenue à la charge et on a commencé à se battre, collées l'une contre l'autre, à taper, taper, taper pour se faire mal...
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J'ai gardé un souvenir très confus de toute cette période. Comme une douleur diffuse et continue. Il me semble que tout est arrivé en même temps, dans la même journée. Il me semble aussi parfois que ça dure encore aujourd'hui. Comme si le temps n'avait pas passé. Comme si j'avais grandi avec cette peur-là qui ne me quittera jamais.
Parce que c'est arrivé. En vrai. Je ne l'ai pas rêvé.
On m'a abandonnée.
J'ai failli en crever.

Ca a été aussi soudain qu'une bombe. J'ai perdu Sabrina et j'ai perdu ma mère. D'un coup. Comme j'avais perdu mon père quelques années plus tôt.
Autour de moi, il n'y a plus eu personne.
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J'en étais sûre, ce serait bientôt écrit sur les murs de l'école, tagué en noir et rouge, et gravé sur les tables, dans les classes, sur les portes des toilettes. Mon nom à côté de celui de Nafi la salope, du CPE qu'on déteste, de tous ceux dont on se moque, mon nom comme une pancarte dans le dos.
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Ma meilleure amie, c'était Sabrina Boussaïd. Elle n'était jamais venue chez moi.
J'avais l'impression d'avoir grandi chez elle.
(…)
Je croyais que chez Sab, c'était un peu chez moi. Que sa famille était un peu la mienne. Qu'un jour j'épouserais son grand frère Walid et qu'on serait presque sœurs.
Je croyais tout ça, de toutes mes forces, mais je me racontais des histoires. (p.9)
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Cette rencontre est organisée par la bibliothèque Robert-Desnos de Montreuil dans le cadre du festival Hors limites 2021.
Professeure de lettres au plus proche des préoccupations de ses élèves (Jean-Xavier de Lestrade, dans sa minisérie "3 × Manon", s'est en effet inspiré d'elle pour créer son personnage d'enseignante), Isabelle Pandazopoulos a toujours mis au coeur de ces romans les problématiques qui traversent la vie des adolescent·e·s. Ses livres sont de véritables miroirs pour ses jeunes lectrices et lecteurs, des outils d'optiques pour s'examiner soi-même et construire son histoire à travers celle des autres.
S'exprimer à voix haute, argumenter devant un public, affirmer son individualité dans les mots malgré la timidité, le sentiment d'illégitimité ou même le handicap, c'est bien le sujet de ses deux derniers romans, "Demandez-leur la lune" (Gallimard jeunesse, 2020) et "Parler comme tu respires" (Rageot, 2021). C'est, peu ou prou, la situation dans laquelle se retrouveront les membres du club de lecture LékriDézados de la bibliothèque Robert Desnos qui l'interrogeront, après avoir été accompagné par Sylvie Fagnart, journaliste en résidence dans les bibliothèques de Montreuil. Et sans doute ont-ils conscience qu'en la faisant parler d'elle, ils nous parleront sans doute aussi un peu d'eux…
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