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EAN : 9782253164067
336 pages
Le Livre de Poche (28/10/2015)
3.17/5   20 notes
Résumé :
«...La première balle traversa la fenêtre d'un coup sec, déchira le ventre de Brunazzi. avant de ressortir sous son omoplate gauche. Puis elle se planta dans le mur. La deuxième et la troisième pulvérisèrent une pile de CD et la tour Eiffel posée sur l'ordinateur de Servandoni. La quatrième transperça en un bruit sourd le thorax de la femme assise en face de moi...» En quelques secondes et treize impacts, un sniper décime une brigade de flics à part, les «Italiens»,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Paris, quai des orfèvres. Un sniper canarde la brigade dite des italiens, une petite équipe de flics français d'origine italienne. Leur chef s'en sort indemne et embarque immédiatement quelques hommes à la recherche du tireur assassin. En vain, l'oiseau s'est envolé. Une journée de merde qui se prolonge lorsque le commissaire est convoqué dans le bureau de son supérieur qui lui demande, comme une faveur, de s'occuper d'une artiste peintre dont l'atelier vient d'être vandalisé. En traînant les pieds, il accompagne donc Moët Chambérat sur les lieux. Pour l'italien, c'est une corvée d'autant plus pénible que l'artiste est une transsexuelle, jolie certes, mais équipée d'un ''obus entre les jambes'' et qu'il n'est pas très ouvert d'esprit. Pourtant, par la force des choses, il va devoir cohabiter avec la troublante Moët, tombé avec elle dans un piège mortel, poursuivi par des tueurs, recherché par la police. Partout où ils passent désormais c'est le chaos, le feu, le sang. Heureusement, ils pourront compter sur l'aide des rescapés de la brigade des italiens, mortellement touchée mais toujours debout.

Un polar qui file à toute allure ! Les balles fusent, les morts tombent comme des mouches, le sang coule à flots, et pourtant l'ambiance reste bon enfant, grâce à un commissaire sympathique quoiqu'un brin macho. Ce qui fait d'ailleurs le sel de ce roman c'est la confrontation entre ce prototype de flic pas très ouvert d'esprit, homophobe déclaré, avec une transsexuelle aussi classe que sexy, rompue à ce genre de préjugés, et qui va réussir à le troubler suffisamment pour le faire douter et flancher. Ce duo inédit qui manie l'humour et le sarcasme avec brio malgré les évènements dramatiques qu'il subit est vraiment l'atout indéniable d'un polar efficace, rythmé et bien construit. de l'action, de l'humour, de l'amour et du sexe pour une lecture détente sans temps morts. Très sympathique.
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Les Italiens, policier de Enrico Pandiani, démarre sur les chapeaux de roue. Dès les premiers mots de la première page, on se retrouve pris au milieu d'une fusillade qui décime la moitié de l'équipe des Italiens.

« La première balle traversa la fenêtre d'un coup sec, déchira le ventre de Gaston, visita un peu ses boyaux avant de ressortir sous son omoplate gauche. Puis elle se planta dans le mur.
La deuxième et la troisième pulvérisèrent une pile de CD et la tour Eiffel en cristal posée sur l'ordinateur de Servandoni. Deux tintements de verre avant que Gaston ne s'écroule. »

Coups de feu, meurtres, caches, fuites, courses poursuites,... cela ne s'arrête quasiment pas durant les 330 pages de ce polar bien mené se déroulant dans les rues et les appartements de Paris.

Il est compliqué de parler de l'intrigue sans trop en dire. Je parlerai donc davantage du ressenti de lecture et vous laisse découvrir celle-ci.

Le rythme est nerveux: peu de temps morts, pas de superflus dans les descriptions et des dialogues nombreux. Les événements et retournements de situation sont fréquents, comme la violence, ce qui empêche le lecteur de tomber dans la monotonie. Quant à l'intrigue, même si elle n'a rien d'exceptionnel, elle est cohérente, ce qui fait qu'on tourne les pages rapidement et sans grande difficulté. Une fois lancée, on a du mal à lâcher le livre.

J'ai bien aimé le binôme entre le commissaire italien macho et Moët Chambérat, l'héroïne transsexuelle même si tout est cousu de fil blanc...et que certaines questions abordées manquent d'approfondissement. C'est dommage, cela aurait pu faire un excellent livre.

Cela fera peut-être (surement?) un bon scénario de film. Tous les ingrédients sont en effet présents: un scénario atypique, un peu de politique (extrême droite), un peu de sexe, des cadavres partout, de l'humour noir...

« Je levai mon verre et bus une autre gorgée de vin. le breuvage épais, déplaisant, avait un gout acide. Il s'attarda sur ma langue, comme s'il ne savait quelle direction prendre.
Puis je l'avalai.
D'une manière ou d'une autre, on finissait toujours par tout avaler. »

Beaucoup d'action et d'adrénaline, un scénario solide et efficace, des personnages sympathiques font de cette lecture un moment agréable et de détente. Parfait pour se vider la tête.

3,5/5

Lien : http://alombredunoyer.com/20..
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L'histoire se déroule à Paris, lieu que l'auteur a l'air de bien connaître, vu les précisions qu'il apporte aussi bien géographiquement que dans ses descriptions.
le narrateur du roman dont on ne connait pas le nom fait partie d'une équipe de police, du 36, Quai des Orfèvres, qui se fait appeler « Les Italiens ». Ils sont tous d'origine italienne avec des noms sonnant bon l'Italie comme Servandoni, Martini, ou encore, Coccioni. Dès la première page, nous sommes face à un tireur embusqué dans un immeuble proche de leur bureau qui massacre une bonne partie de l'équipe des Italiens. Les rescapés partent aussitôt sur les traces du tueur mais reviennent bredouille… Une bien sale journée qui est loin d'être fini pour notre héros. Son chef lui demande de ramener une personne, Moët, qui a été victime d'un cambriolage… A partir de là, l'action est constante.
C'est un des meilleurs policiers que j'ai lu dernièrement. Un humour noir bien présent, des personnages à la Gabin/Ventura, un peu de sexe, des odeurs de Caporals/Gitane maïs et surtout des histoires dans l'histoire qui font que jusqu'au bout Pandiani nous tient en haleine. L'écriture est claire, détaillée et la lecture se fait limpidement parfois bousculée et à d'autres moments presque en pose, comme les personnages. Je vois déjà le film… Non ?
Un livre que je conseille vivement. Merci à Masse critique de Babelio et aux éditions Télémaque pour cette intense lecture.
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L'histoire se passe à Paris, quai des Orfèvres où un sniper bute la moitié d'une brigade de flics, dont la majorités sont italiens. le chef de l'équipe (français lui) manque de très peu de se prendre une cartouche. Les flics tentent de rattraper le tueur mais en vain. Fin de journée éprouvante pour tout le monde. Et notre chef d'équipe se voit confier, alors qu'il ne rêve que d'un bon bain chaud, une mission pourrie : accompagner une jeune femme pour inspecter son atelier de peinture qui vient d'être saccagé et dont personne a eu le temps de s'occuper plus tôt dans la journée.

Le lecteur est directement mis dans l'action. Ça déménage. On ne souffle pas une seconde...et on tourne les pages sans s'en rendre compte. Je me suis laissé surprendre agréablement. le ton est léger malgré tout, un humour qui fonctionne plutôt bien.

Et puis au cours du roman, je relis la quatrième de couverture Des personnages étonnants, une histoire d'amour très inédite. C'est tout à fait ça, on ne s'y attend pas. Je préfère ne pas en dire plus pour ne pas vous gâcher la surprise si vous êtes amener à lire le bouquin.

Alors oui, certaines ficelles sont grosses, mais l'intrigue fonctionne bien. Je me suis laissé avoir, et c'est tant mieux. J'ai passé un très bon moment de lecture. Un bouquin qui m'a redonné de l'élan dans mes autres lectures du moment où je n'arrivais pas à m'accrocher.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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Difficile de vous parler ne serait-ce qu'un peu de l'enquête menée par le héros du roman sans vous dévoiler les tenants et les aboutissants de l'intrigue. Pour ma part, j'ai presque tout deviné dès le premier tiers du roman, c'est dire si l'histoire est simple ! Malgré cela j'ai passé un bon moment de lecture avec Les Italiens, notamment grâce au rythme nerveux du roman et aux personnages sympathiques.
L'action commence dès la première ligne, où le héros est pris dans une fusillade qui décime une partie de son équipe, et ne se termine que quelques pages avant la fin. Tout n'est alors que fusillades, courses poursuites, retournements de situation et complots, avec une bonne dose d'amitiés viriles, un peu de sexe et un minimum de sentiments. L'auteur ne s'embarrasse pas de subtilités, on se croirait devant un film d'action et cela fonctionne plutôt bien ! Les seules originalités du roman concernent le personnage de Moët Chambérat et le fait que l'on ne connaisse pas le nom du héros, qui est également le narrateur (en tout cas, je ne me rappelle pas avoir lu son petit nom quelque part), et encore il n'y a rien là d'exceptionnel.
Le ton du roman est légèrement humoristique, un peu sarcastique, ce qui n'est pas désagréable. Les dialogues sonnent vrai et les descriptions ne sont pas trop longues, tout est fait pour maintenir un rythme soutenu avec une action qui se déroule sur les chapeaux de roues, sans temps morts excessifs.
Enrico Pandiani nous livre avec Les Italiens une bonne lecture détente, sympathique et pleine d'action. Idéal pour se vider la tête pendant les vacances...
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Pendant des années , je m'étais préparé mentalement à une telle situation. Mais on n'est jamais sûr de pouvoir le faire , d'avoir le sang-froid , les réflexes. On parle toujours de cette hypothèse mais tant qu'il ne t'es rien arrivé , impossible de savoir comment la situation peut évoluer. Pourtant , mon corps et mon cerveau s'était aussitôt accordés , comme si j'avais répété la scène mille fois. L'instinct de survie était une belle ressource.
P96-97
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Une première balle traversa la fenêtre d'un coup sec, déchira le ventre de Gaston , visita un peu ses boyaux avant de ressortir sous son omoplate gauche . Puis elle se planta dans le mur. La deuxième et la troisième pulvérisèrent une pole de CD et la tour Effel en cristal posée sur l'ordinateur de Servandoni . Deux tintement de verre avant que Gaston ne s'écroule.
P7
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A trente-sept ans, une homme devait être en pleine forme, sain, robuste. L'étais-je vraiment ? L'était-il, ce type aux cheveux hirsutes et sales qui me regardaient de l'autre côté du miroir ? Je n'étais pas mal, somme toute, le nez droit, les yeux bleus. Peut-être le menton un peu trop pointu. Et cette cicatrice qui partait de l'oreille gauche et descendait jusqu'à la moité du cou. Elle était fine, à peine plus claire que la peau et me démangeait au moindre problème. Je n'avais pas un seul cheveu blanc. Tous bien épais et fournis comme ma mère les avait faits. Et même torse nu, mon physique tenait encore la route.
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Elle avait des cheveux roux, longs et lisses. Une belle bouche aux lèvres pleines et bien dessinées, et une paire d'yeux foncés qui ne cessaient de me fixer. Un regard mi-amusé, mi-effronté. Elle arborait un corps svelte, à la taille fine et aux hanches souples, sur une paire de jambes fermes et galbées, pas le moindre brin de graisse.
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Un autre crétin tout juste bon à réchauffer une chaise. Il a fini par servir à quelque chose.
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Video de Enrico Pandiani (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Enrico Pandiani
Code 93 de Olivier Norek aux éditions Pocket
Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d'autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d'un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire. Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d'un mystérieux dossier, le " Code 93 " ? Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison... " Un scénario qui tient en haleine jusqu'à la dernière page. du grand art de polar. " L'Express " On ressort bluffé par ce thriller. " Le Figaro(coup de c?ur de l?année)
http://www.lagriffenoire.com/code-93-173421.html
La saga des brouillards : Trilogie parisienne de Patrick Pécherot aux éditions Folio Policier
Au gré mouvementé de l'entre-deux guerres, dans un Paris en pleine effervescence, un privé en dehors des clous explore les coulisses de l'Histoire. Il y croisera des illégalistes, des surréalistes, des marchands de mort, des républicains espagnols, des cagoulards, des collabos... de drôles d'enquêtes dans une drôle d?époque.
http://www.lagriffenoire.com/la-saga-des-brouillards-les-brouillards-de-la-butte-belleville-barcelone-boulevard-des-branques.html
Les Italiens d'Enrico Pandiani aux éditions le Livre de Poche
« La première balle traversa la fenêtre d?un coup sec, déchira le ventre de Gaston, visita un peu ses boyaux avant de ressortir sous son omoplate gauche. Puis elle se planta dans le mur. La deuxième et la troisième pulvérisèrent une pile de CD et la tour Eiffel posée sur l?ordinateur de Servandoni. La quatrième transperça en un bruit sourd le thorax de la femme assisse en face de moi? »
http://www.lagriffenoire.com/les-italiens-268146.html
Celui dont le nom n'est plus de René Manzor aux éditions Pocket
" Puissent ces sacrifices apaiser l'âme de Celui dont le nom n'est plus. " Pour la deuxième fois en deux jours, ce message énigmatique signe une scène de crime londonienne. Rien ne relie les victimes ? pas même leurs assassins, qui ne se connaissaient pas, et qui ont chacun, lors de leur arrestation, avoué avoir tué la personne qu'ils aimaient le plus au monde. Pourtant les faits sont là : le rituel religieux, le message, le cadavre vidé de ses organes ? ces meurtres sont commis selon le même mode opératoire. le commissaire McKenna, vieux routier de Scotland Yard, et le docteur Dahlia Rhymes, criminologue américaine, pressentent que la série n'en est qu'à ses débuts. À moins de mettre, au plus vite, un nom sur l'horreur... " Un polar dense. Une intrigue captivante. " L'Express " Un thriller haletant... dont le lecteur n'oubliera pas le nom. " Ouest France
http://www.lagriffenoire.com/celui-dont-le-nom-n-est-plus-266061.html
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