Tu vas mourir

Je m'attendais à un roman disons classique, or je viens de lire vingt-cinq saynètes sans autre lien entre elles que la mort des personnages. Et pourquoi meurent-ils tous allez vous me dire ? L'auteur semble s'en remettre à son alter ego, qu'il nomme l'Auteur, pour régler ses comptes avec foule d'instances et corps de métier. Ma moralité n'est pas bouleversée, comme le promet le résumé. Mais mon sens du discernement est quelque peu mis à mal. Par ces petites fables assez pittoresques, pas dénuées d'humour, j'ai l'impression qu'on veut me l'imposer, la moralité : l'Homme est une créature vénale, toutes ces victimes en sont l'exemple.

Mouais.

J'accroche pas.

Non que je sois choquée, on a tous des anecdotes qui nous feraient volontiers réécrire l'histoire pour décimer quelques têtes. Tant qu'à se révolter j'aurais peut-être apprécié que l'auteur et l'Auteur aillent encore plus loin et dans la violence et dans la dénonciation. Dès la troisième nouvelle, je me suis demandé où j'allais, pour finalement arriver nulle part. Je suis déçue.

Mes remerciements à IS Édition