Les choses continuent de bouger même si j'ai du mal à croire qu'il ne reste encore que deux tomes. Il y a encore beaucoup de choses en suspens et j'ai peur qu'au final, la fin de cette saga soit trop précipitée. Et en même temps, j'ai envie qu'elle se finisse. C'est assez rare pour moi de ressentir cela, mais j'avoue que j'ai perdu l'intérêt de mes premières lectures depuis un moment. Je continue pour voir ce que Daniel Parker a imaginé et comment toutes les choses que l'on sait vont finir par se mettre en place.
Il n'y a, en soi, pas beaucoup d'avancée en ce qui concerne Julia, John et Harold. On les voit un peu, mais ils stagnent tous les trois pour l'instant. C'est dommage, surtout pour les deux premiers. Il est clair maintenant qu'ils ont une grande importance, tout comme leur fille, dans la bataille finale. Mais cela se résuma à ça. Ils ont de l'importance, après pour le reste…
Il en est de même pour Sarah ou Ariel. L'auteur fait toujours planer le doute sur qui est l'Elue (et aussi sur qui est le Démon). Pour moi, pas trop de mystère, je suis toujours pour la team Ariel/Leslie. Sarah/Jezebel n'est vraiment pas un duo crédible dans le sens où cela est d'une part trop facile et aussi trop flagrant. Jezebel fait trop étalage de ses pouvoirs, est trop arrogante, sans aucun but précis. Lilith nous apparaît pourtant comme quelqu'un de réfléchi, de subtil, de patiente. Elle attend depuis des milliers d'années, a fomenter l'épidémie et tout le reste, et l'auteur veut nous faire croire que c'est Jezebel… Quant à Sarah, l'Elue… Non, mais elle croit dur comme fer que c'est elle parce qu'elle s'est laissée convaincre et non, elle n'a pas de pouvoirs, c'est seulement le parchemin qui en a. Ok, donc comment pense-t-elle qu'elle va s'y prendre pour combattre le Démon. le scénario est bancal depuis le début, je le sais, mais j'aime moyennement qu'on me prenne pour une idiote en temps que lectrice.
Là où les choses sont tout de même intéressantes, c'est que Ariel et Sarah en viennent à devenir amies, et leur duo totalement improbable donne une touche de positivité et un semblant d'héroïsme et de réflexion qui sont une bouffée d'air salvatrice.
Allez plus que deux tomes avant la fin du monde… ou pas.
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J’ai l’impression de commencer une nouvelle vie. Une vie qui m’est aussi étrangère que celle d’une inconnue. Mais c’est un sentiment que je connais déjà. Je l’ai éprouvé de nombreuses fois depuis le Nouvel An, dans des tas d’endroits et dans des circonstances différentes. Sauf que cette fois, je suis d’accord. J’ai décidé d’arrêter de chercher des réponses et de laisser venir.