300 000 dollars de frais d'inscription pour envoyer leur chère progéniture en internat, c'est inespéré. Un tel tarif protège de tout : des grossièretés, des mauvaises rencontres...On aurait pu en rajouter mais ce n'est pas dit dans la BD ; cependant, j'imagine bien que la liste doit être longue quant aux raisons de certains parents à ne pas inscrire leur enfant dans le public !
Bref..là n'est pas le sujet !
Cette chère petite Astrid, dont la perceptrice vient de démissionner, se retrouve au pensionnat de Canterville destiné aux jeunes filles de bonne famille. Elle en est ravie : ses parents peuvent dormir sur leurs deux oreilles et elle aussi !
Quoique...
A défaut de mauvaises rencontres, il y a tout de même cette légende pas très rassurante qui raconte que les fondateurs du pensionnant et leurs anciens élèves hanteraient les lieux ... Rien de tel pour ficher la frousse à Astrid !
Voici un album à la portée des jeunes lecteurs toujours aussi sympathique et qui se laisse lire avec plaisir.
Fabrice Parme, sans en faire trop, y glisse quelques clins d'oeil faisant référence à l' "univers impitoyable" de l'école : les enfants ayant d'excellents résultats scolaires y sont malmenés par les autres alors que les costauds deviennent vite populaires...mais sous la plume légère de l'auteur, Astrid, toujours aussi perspicace, résolue et pétillante de vie, saura bien naturellement se tirer de ce mauvais pas.
Une lecture à conseiller aux plus jeunes, sans nul doute !