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Enquêtes de Nicolas Le Floch tome 2 sur 16
EAN : 9782264031761
311 pages
10-18 (01/03/2001)
3.88/5   582 notes
Résumé :
On retrouve Nicolas Le Floch moins d'un an après sa première enquête, L'Énigme des Blancs-Manteaux.
Nous sommes toujours dans le Paris de la fin de l'année 1761 et le jeune commissaire de police du Châtelet a pris quelques galons suite à ses réussites antérieures sous l'autorité de M. de Sartine, l'homme des enquêtes spéciales de Louis XV, avec l'aide de son adjoint l'inspecteur Bourdeau.
Au départ de cette aventure, Le Floch est à l'Opéra, où l'on d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
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Entre deux, un moment de détente, une parenthèse, on lui donne le nom que l'on veut. C'est assez agréable de se replonger dans les enquêtes de Nicolas le Floch. le Floch, un nom bien breton (ar Florc'h, l'écuyer ou encore le page, voir le mousse. Il faudrait alors prononcer Flor' avec un r très guttural). Il est vrai que Guérande a été longtemps en Bretagne.
Ceci étant dit, j'ai trouvé cet épisode un peu confus. Fidèle au hasard, je ne lis pas les épisodes dans l'ordre ce qui pourrait expliquer cette impression "d'à peu près". Ce n'est pas le cas car j'ai lu "l'énigme des Blanc-Manteaux" qui est le premier épisode de la saga, celui-ci étant le second.
La sensation de confusion vient, à mon avis, du fait qu'il y a trop d'histoires qui se recoupent sans toujours se recouper, trop de tiroirs que l'auteur a eu bien du mal à relier, à éclaircir. du coup (du coup est très usité en Bretagne 😉), il enjambe très sérieusement les situations, les recherches faites en parallèles ne sont pas développées, la conclusion est un peu bâclée et j'ai eu l'impression qu'un dernier chapitre avait été rajouté car un personnage important de l'histoire avait été oublié. La clé du mystère entourant ce personnage finissant au feu, on n'en saura pas plus.
J'ai d'ordinaire tendance à penser que les auteurs délayent un peu trop la matière première et manquent de concision ("Les enfants de la terre" par exemple). Là, c'est le contraire.
Hors le chapitre qui me semble rajouté, on a une amorce d'intrigue avec des jésuites qui n'a pas vraiment de conclusion si ce n'est une vague allusion vers la fin. Bien des choses sont commencées et ne sont pas finies.
Sinon, les descriptions du Paris de l'époque, les anecdotes sur l'Etiquette Versaillaise et les digressions culinaires restent intéressantes. Pas que culinaires d'ailleurs, les protagonistes ont tendance à manger liquide. En gros, pardonnez moi ces termes mais, qu'est-ce qu'ils baffrent et qu'est-ce qu'ils picolent ! Tout fait ventre... et gosier (vins rouges, blancs, champagne, bière, rhum, ratafia etc...). C'est des solides, la GDB grand luxe, ils ignorent et se réveillent frais comme des gardons d'une cuite de haut niveau. Semacgus connaissait il déjà l'aspirine ? 🤔😇🤪
Il est vrai que les Bretons ont une certaine réputation (très exagérée) et que la Loire Inférieure (Loire Atlantique aujourd'hui) n'existait pas encore et faisait toujours partie de la Bretagne
J'arrête de délayer moi aussi et pour conclure, je dirais que ça reste un bon moment mais que ce n'est pas mon préféré de la série.
🍕🥞🥚🥐🥨🍗🍖🥩🎂🍾🍻🥂
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Nicolas le Floch, assurant la sécurité à l'opéra où sont présentes les filles de Louis XV, doit quitter précipitamment son poste pour se rendre avec Sartine et le Comte de Ruissec au domicile de ce dernier...Son fils a été retrouvé mort dans une pièce close de l'intérieur, il se serait homicidé lui-même. Mais le corps du malheureux n'a rien d'un jeune homme de trente ans, il ressemble à un vieillard desséché, comme vidé de l'intérieur et l'ouverture du corps pratiquée par le bourreau Sanson dans la basse geôle du Châtelet révèle que le jeune homme a été torturé et qu'on lui a fait absorbé du plomb fondu. le Comte de Ruissec étant proche des princesses, Nicolas a tout pouvoir pour enquêter, y compris trois lettres de cachet à utiliser de son propre chef. Au cours de son enquête, il découvre une famille qui attisait de nombreuses jalousies et défiances, une famille huguenote qui s'est convertie pour s'approcher du pouvoir royal, un comte, au passé militaire connu pour sa dureté avec les hommes, et plus récemment n'ayant pas su éviter le vol de bijoux dont Madame Adélaîde a été victime, un vol qui permettrait de déconsidérer le comte, chargé de la sécurité des princesses mais devenant incompétent...

Une deuxième enquête pleine de rebondissements au plus près du pouvoir, où la sagacité et le flair de Nicolas le Floch vont être mis à rude épreuve. Une famille de Ruissec peu sympathique avec un Comte assez méprisant, vis à vis de Nicolas qui devra s'affirmer et remettre les pendules à l'heure quant à son titre de Marquis de Ranreuil...
L'homme au ventre de plomb est une enquête particulièrement complexe où s'enchevêtrent plusieurs intrigues et pour lesquelles, l'appui, toujours débonnaire mais perspicace de Bourdeau, fait la différence.
Une deuxième aventure très rythmée où les péripéties se précipitent, une enquête pas toujours facile à suivre, mon seul bémol, mais le grand plaisir c'est de retrouver l'univers de Nicolas avec ses proches toujours là pour le protéger et le soutenir et l'immersion dans ce XVIIIème siècle si bien restitué par Jean-François Parot.
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Non, "L'homme au ventre de plomb" n'a rien à voir avec l'estomac chargé de Charles Duchemin (Louis de Funès) après avoir dû manger quantité de plats indigestes (et pas frais) sous la menace d'un restaurateur qu'il avait dégradé dans son guide ("L'aile ou la cuisse"). La scène des boutons... Vous vous souvenez ?

Et bien là, c'est encore pire que ça !

Un an après sa première enquête (L'énigme des Blancs-Manteaux), notre ami Nicolas le Floch se retrouve avec quelques galons de plus : le voilà promu commissaire !

Paris, fin de l'année 1761, notre Nico national est à l'Opéra quand le comte et la comtesse de Ruissec apprennent le suicide de leur fils. Tant pis pour la soirée, le travail n'attend pas !

Je rappelle à mes lecteurs que dans un pays catho comme la France à cette époque, le suicide, c'est du péché mortel et on a condamné des suicidés parce qu'ils s'étaient "homicidés". Punition : on a traîné leurs cadavre dans toutes les rues. La honte sur leur famille.

Les premières constatations font plutôt pencher Nicolas le Floch pour la thèse d'un assassinat déguisé. le coup du "il est mort en nettoyant son fusil" ne prend pas avec lui. Des tas de petits détails ne sont pas normaux et ça le titille.

L'examen du corps avant autopsie lui confirme déjà qu'il avait vu juste. Par contre, il ne se doutait pas qu'on avait.... Non, je ne dirai rien de plus, mais la mort dut être terrible. Fallait prendre tout au sens propre et pas au figuré.

Les ramifications complexes et multiples de cette affaire va mener Nicolas tout droit à des complots qui pourraient menacer jusqu'à... Oui, si haut !

Surtout que son faux suicidé n'est pas le seul à mourir dans cette affaire et que Nicolas aura fort à faire, aidé de son fidèle adjoint, l'inspecteur Bourdeau, pour démêler le vrai du faux.

L'auteur nous ressert la même recette que celle utilisée pour sa première enquête et la sauce prend, cette deuxième enquête étant tout aussi réussie que la précédente.

Même mieux, je dirais, puisque ayant eu droit aux explications sur la jeunesse de Nicolas dans le tome précédent, celui-ci passe plus vite aux choses sérieuses.

Pas de vitesse supersonique, mais un rythme de croisière au pas des chevaux avec quelques galops durant les 310 pages que comptent l'ouvrage.

Rien à redire du point de vue historique, n'étant pas historienne, mais il appert que l'auteur s'y connait pour mettre en scène le Paris du XVIIIème siècle. Sans oublier les personnages ayant réellement existé !

Son érudition est manifeste et c'est un double plaisir pour moi d'avoir une enquête policière historique.

En 310 pages, vous fréquenterez des bourgeois, la haute noblesse en la personne du Roi et de sa maîtresse, la Pompadour, mais aussi une mère maquerelle, des gamins des rues, des moines, des flics, un bourreau, un médecin légiste, des cadavres, de la misère, de la richesse et même si Findus n'existe pas encore pour vous coller de la viande de cheval à la place de celle de boeuf, restez prudent lorsque vous mangez.

Le petit plus ? Pour une amatrice de Sherlock Holmes telle que moi, j'ai souri lorsque je découvris que Nicolas crochetait les serrures et n'hésitait pas à enfreindre la loi quand il le fallait : une visite à domicile de nuit, version "cambrioleur", Holmes le faisait aussi.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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L'homme au ventre de plomb est la seconde aventure mettant en scène le commissaire Nicolas le Floch créé par Jean-François Parot . L'histoire commence tambour battant avec la mort plus que suspecte du fils ainé du comte de Ruissec, proche d'une des filles du roi Louis XV. le hasard a permis que Nicolas et son supérieur Sartine se rendent sur les lieux quasi en même temps que la famille du défunt. Cela leur permettra d'arriver à des conclusions qui ne vont pas accréditer la thèse du suicide comme le souhaiterait très vite la famille.
L'affaire prend une autre dimension quand la mère de la victime meurt elle aussi de façon on ne peut plus suspecte alors qu'elle avait donné rendez-vous à Nicolas dans un endroit secret.
J'ai retrouvé avec plaisir l'ambiance tellement bien restituée par Jean-François Parot de cette période de l'histoire. Il arrive avec beaucoup de talent à restituer le Paris de cette époque. Et que dire quand un personnage ayant réellement existé se trouve intervenir ? On s'y croirait !
De plus, l'intrigue est bien ficelées et les pistes sont nombreuses et donnent l'occasion au lecteur de soupçonner plusieurs personnes, même si elles gravitent dans des hautes sphères. La comtesse de Pompadour, favorite en titre fait plusieurs apparitions et on ne peut s'empêcher de prendre en pitié la femme sur son déclin et déjà bien malade.
J'ai vraiment aimé retrouver tout le petit monde qui côtoie Nicolas et qui contribue à la qualité de ces histoires. Oui, j'ai un petit faible pour la cuisinière alsacienne Catherine ainsi que pour le truculent chirurgien Secmagus. Mais les autres comme Noblecourt ne sont pas en reste non plus, mais je ne peux évidemment pas tous les citer…
Bref, un très bon polar historique comme je les aime et en redemande..


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Un peu déçue par ce 2e tome des aventures de Nicolas le Floch, commissaire au Châtelet.

L'affaire paraît des plus intéressante : un homme de la noblesse semble s'être suicidé dans sa chambre close. Sauf que Nicolas découvre rapidement qu'il s'agit d'un meurtre : l'homme a été contraint d'avaler du plomb fondu. Comment expliquer la porte close si c'est un assassinat? Comment expliquer qu'un serviteur l'ait vu arriver sur ses deux pieds peu de temps avant? Nicolas aura besoin de toutes les mains ( les lecteurs comprendront l'allusion) disponibles pour démêler ce sac de noeuds. D'autant que l'enquête pousse Nicolas à côtoyer la cour : le roi, sa fille et surtout Mme de Pompadour...

Aussi, la base est intéressante. C'est l'occasion à nouveau d'en apprendre plus sur Louis XV, son règne que j'avoue méconnaître pour l'ensemble. Une focal est faite sur la Compagnie des Jésuites.
Les points positifs du premier sont à nouveau là : j'aime beaucoup la psychologie des personnages, que ce soit Noblecourt, Secmagus, Bourdeau ou encore Sartine, autant de personnages secondaires qui donnent du relief au roman. Sans parler de ses anecdotes culinaires qui invariablement te donnent l'eau à la bouche.

Pourtant, je parlais de relief et c'est bien le bémol principal de ce tome. L'enquête de Nicolas est obscure. Au final, il se passe des choses, sans que pour autant on interpelle le lecteur. Si bien que j'ai trouvé l'enquête difficile à suivre et par voie de cause à effet difficile à suivre. La restitution sur une vingtaine de pages suffit à elle-seule et c'est là une grande déception pour moi. Si je ne demande pas à trouver la clé du mystère, je demande au moins à être conviée, à m'interroger. Or, cela m'a été impossible.

Je ne sais si je vais donner suite à cette série. Une chose est certaine, si c'est le cas, ce ne sera pas pour tout de suite.

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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Décidément, le "Dauphin Couronné" ne lui réussissait pas. C'était là qu'il avait perdu ses illusions sur la possibilité d'être à la fois un policier et un honnête homme. Il lui était impossible de se leurrer : tromperies, pressions, chantages, utilisation détournée de l'autorité et des lois, quelles étaient la limite et la frontière entre le bien et le mal ? La vérité ne se révélait jamais simplement. L'essentiel était d'aboutir et de servir la justice par des moyens qui, en d'autres lieux, eussent été jugés déshonorants.
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- L'honneur, monsieur, qui êtes-vous pour en parler ? Que prétendez-vous en connaître ? Il faut l'avoir porté en soi pour en parler. L'honneur se reçoit par la pureté d'un sang qu'aucune roture n'a jamais corrompue. Il puise son origine dans la nuit des temps, abreuve génération après génération, et se gagne par l'épée pour le roi et pour Dieu. Comment osez-vous laisser ce mot franchir vos lèvres, monsieur l'exempt ?
(Le comte de Ruissec à Nicolas)
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Tout ce monde éblouissant de satin piétinait la fange qui recouvrait le sol. Aussi le contraste entre le luxe des habits et la boue nauséabonde - faite de débris de cire, de terre et de crottin - qui les souillait était-il déconcertant.
Pressé au milieu de cette foule, Nicolas ressentait le dégoût habituel qui assaillait ses narines face au mélange des effluves. L'odeur âcre du sol montait, se mêlant à celles des fards et aux parfums produits par les mauvaises chandelles, sans pour autant masquer les relents plus acides et pénétrants des corps malpropres.
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Lorsqu'il sortit, un air frais animé par un petit vent chassait les miasmes de la cité. Il emplit avec bonheur ses poumons des senteurs de l'automne qui, pour une fois, l'emportaient sur celles des ordures et déchets qui empuantissaient l'atmosphère et concouraient à l'élaboration de ces boues fétides, pétries de charognes, dont les particules constellaient bas et culottes de mouchetures grasses et indélébiles.
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Nicolas observait généralement chez les grands un mépris absolu des détails et des contingences. Laissaient-ils tomber un ordre ou une instruction qu'il revenait de vous débrouiller seul : la manière de faire ou l'information banale, qui auraient pu vous faciliter la tâche, ne participaient pas de leurs préoccupations
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