AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782732475141
428 pages
Editions de la Martinière (22/10/2015)
3.43/5   125 notes
Résumé :
Je vous présente l'enquêteur Max Wolfe. Insomniaque. Amoureux des chiens. Drogué au café noir. Boxeur. Orphelin. Mari dévoué d'une femme disparue brutalement. Père célibataire. Défenseur des opprimés, des assassinés, et le pire cauchemar de tous les meurtriers.

Un serial killer est en cavale. Il aime trancher les gorges. Et il est très bon à ce petit jeu.

Vingt ans plus tôt, sept étudiants privilégiés d'une riche école privée, Potter'... >Voir plus
Que lire après Des garçons bien élevésVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
3,43

sur 125 notes
5
6 avis
4
15 avis
3
14 avis
2
9 avis
1
0 avis
Cette masse critique devait me permettre de découvrir la nouvelle sensation du polar anglais. Je remercie d'ailleurs Babelio et les éditions De La Martinière pour cet envoi. "Des garçons bien élevés" est loin d'être l'uppercut annoncé. Loin d'être K.O, même pas sonnée, le roman de Tony Parsons m'a tout juste fait l'effet d'une pichenette.

Wolfe, le personnage principal, même s'il est plutôt attachant, est un concentré de clichés. Un flic qui a "perdu" sa femme, élève seul sa fille, qui pratique la boxe et qui à un moment se heurtera à une hiérarchie bornée, c'est du déjà-vu, ailleurs et souvent. Autour du héros gravitent des personnages secondaires inexistants. J'ai fini le roman hier soir et je serais bien incapable de décrire un seul d'entre eux. C'est dire s'ils sont creux.

A ces personnages pas réussis s'ajoute une intrigue bien fade. Facilités et maladresses émaillent le récit : rebondissements prévisibles, romance inattendue tant elle tombe comme un cheveu sur la soupe, résolution peu crédible avec ses personnages sortis du chapeau au dernier moment.

Et pourtant, étonnamment, on ne s'ennuie pas. "Des garçons bien élevés" se lit vite et facilement. le récit est rythmé et dynamique.
En fait, lire "Des garçons bien élevés", c'est un peu comme tomber sur un épisode de "New-York unité spéciale" ou "Esprits criminels", on regarde jusqu'au bout, on veut connaitre le dénouement mais arrivé à la fin, on se dit qu'on aurait mieux fait d'aller se coucher.
Commenter  J’apprécie          315
Max Wolfe est un policier de la brigade contre le terrorisme qui , après un coup d'éclat, se voit transférer aux homicides.
Max Wolfe vit seul avec sa petite fille de 5 ans et leur chien.
Voilà le nouveau détective est né.
La brigade des homicides aura à résoudre les meurtres de 4 anciens d'un collège privé et renommé. Vous me voyez venir ? Lutte des classes, arrogance, hiérarchie anglaise, traditions, $$, aristocratie, collège privé, accents, loyauté et silence. Des sujets tellement discutés, qu'il est bien difficile de leur trouver un angle de traitement plus original et différent.
Cela dit, revenons aux meurtres.
4 meurtres, finement exécutés, c'est net et précis: on leur coupe la gorge avec un couteau spécial.
Cela dit, revenons au récit.
Celui-ci s'ouvre sur le viol collectif d'une ado dans cette institution prestigieuse vingt ans plus tôt. Et à partir de là, nous voilà à faire des liens et à tirer des conclusions. On sent la vengenace à plein nez, on voit de loin le déjà vu, on connnait déjà la cause et/ou le mobile de ces meurtres sanglants.
Bon l'évaluation maintenant.
Est-ce bien écrit ? C'est correctement écrit, c'est fluide et très clair.
Est-ce la naissance d'un détective auquel on s'attachera? Peut-être oui le trouverons-nous attachant ce policier père célibataire mais sans plus. Disons qu'il est un peu terne.
Est-ce que les personnages ont du mordant ? Non. Une bizarre d'impression en ce qui concerne le rôle des femmes dans ce livre. Pour les autres, c'est du remâché. Psychologie peu fouillée.
Est-ce une intrigue captivante ? Non. Rien ne nous motive à tourner les pages, rien de bien prenant.
Est-ce que la chute est bien amenée ? Des indices gros comme le bras parsemés le long du récit nous font presque tout deviner. Et l'intrigue est, à mon avis, dénouée un peu trop rapidement.
Je donne toutefois du crédit à l'alliance entre scènes de crimes, actions, violence, enquête. Tout cela est très bien présenté.
Commenter  J’apprécie          160
Des garçons bien élevés, le roman policier de Tony Parsons, ce sont plusieurs trentenaires qui sont égorgés les uns après les autres et ont pour point commun d'avoir fréquenté la même école quinze ans plus tôt, à l'époque du viol d'une jeune fille. L'inspecteur Wolfe, qui s'occupe seul de sa fille de 5 ans mène l'enquête.........
Un peu déçue par ce polar, malgré l'écriture assez fluide, je n'ai pas éprouvé empathie ou sympathie pour le flic Wolfe, le récit émaillé de digressions sur les différents services de police ralentissent le rythme, et les portraits psychologiques sont peu fouillés (je rejoins d'autres critiques).
J'ai lâché le livre plusieurs fois, et j'ai trouvé que le dénouement n'était pas vraiment préparé dans le sens où les évènements et protagonistes sortent un peu de l'ornière de façon abrupte.
Je tiens à remercier Babelio Masse critique et les Editions de la Martinière pour la confiance qu'ils m'ont accordé en me confiant la lecture de ce roman.
Commenter  J’apprécie          200
Il y avait déjà Bob l'éponge, Bob le Bricoleur, il y avait aussi Bob le Marrant (Friends) et voici le nouveau, Bob le Boucher, qui ne découpe pas les côtes d'agneau plus vite que l'éclair, mais il fait le Buzz (mdr) sur les réseaux sociaux car c'est un serial killer.

Non mais sérieusement, Bob le Boucher, ça ne fait pas sérieux du tout !

Jack The Ripper, ça claque, ça en impose, ça fout les chocottes.

L'Éventreur du Yorkshire, ça fait canin, je vous l'accorde, mais on sent de suite qu'on a affaire à un gars qui laissera sa trace dans l'Histoire, de même pour le Cannibale du Milwaukee ou L'Étrangleur de Boston.

Mais nom de dieu, Bob le Boucher, fallait avoir envie de faire rire les gens. Pourtant, ceux qui ont croisé sa route ont arrêté de rire, Bob leur ayant fait un sourire énorme dans leur gorge. Enfin si c'est bien lui…

Première enquête aux côtés de Max Wolfe et sans vouloir crier au loup, ce type boit trop de triple expresso ! Et c'est une consommatrice de café qui vous le dit. Il en consomme plus en quelques jours que moi durant tout le Mois Anglais (et j'en avale des litres).

Dommage que, une fois de plus, on se retrouve avec un inspecteur à la vie fracassée, veuf selon mes premières déductions, avec une gamine de 5 ans et un chien, insomniaque (l'inspecteur, pas le chien), un peu borderline parfois, véritable bombe à retardement à lui tout seul, le genre de flic qui fait que c'est pour cela qu'on ne les arme pas, en Angleterre.

Ne vous attendez pas à une enquête menée à une allure de malade, ça prend son temps mais ça se lit vite. Pas trop de surprise non plus pour le mobile car l'introduction nous laisse comprendre qu'il y aura de la vengeance là-dessous.

En tout cas, on a du mystère et cette envie d'aller de l'avant pour savoir le fin mot de tous ces assassinats et aussi savoir qui les commets. Tout en s'occupant de sa gamine, du chien, de ses leçons de boxe, notre DC Wolfe nous baladera d'un témoin à l'autre pendant qu'autour de lui, un tueur joue à "Dix petits nègres".

Sans trop développer, l'auteur nous présente une vieille institution, un collège de 500 ans, un collège qui forme la future élite, mais on devine qu'il y a un prix à payer et qu'il ne parle pas que des frais d'entrée.

Tel un danseur, l'auteur arpente son ring, sans baisser sa garde, mais en nous portant quelques petits coups, juste pour tester nos réactions avant de nous décerner l'uppercut dans le dernier round, nous laissant reprendre notre souffle après le coup sous la ceinture.

Ah c'est vache, ça ! Mais c'est comme ça qu'on l'aime, notre match de boxe : pas trafiqué, pas truqué et la possibilité d'un changement de leader jusqu'au dernier coup de gong, même si un est au sol, quasi K.O.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          160
Je vais malheureusement devoir avouer que j'ai été déçue par ce roman, j'en avais quelque peu entendu parler et donc il attendait bien sagement dans ma Pile à Lire.

Un début qui met l'eau à la bouche, un début d'enquête qui est aussi très intéressant, et puis ensuite une grosse période creuse, et c'est un vrai problème pour moi, car je ne prend forcément plus grand plaisir à lire, je m'ennuie...

J'ai donc trouvé que l'histoire qui partait dans le genre de direction que j'aime: Une belle route, bordée d'une multitude de choses à admirer , a bifurqué vers une petite route de campagne perdu au fin fond de nul part, sans grand intérêt au niveau du paysage.

Voilà ce que je peux en dire, je ne suis pas très prolifique lorsqu'un livre m'a déçu et c'est le cas ici, donc je n'en dirai pas plus.
Lien : https://livresque78.wordpres..
Commenter  J’apprécie          240


critiques presse (1)
LaPresse
20 janvier 2016
Dans l'ensemble, il s'agit d'un très bon divertissement.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Le coffre s'abattit brutalement sur elle, perdue dans l'obscurité pendant que la voiture retournait lentement vers la majestueuse et vénérable école où son calvaire s'achèverait, sur le matelas de ce sous-sol où elle n'aurait jamais dû mourir.
Dans ses derniers instants, elle pensa à sa famille qui ne la reverrait plus jamais et, au-delà, comme un chemin aperçu brièvement mais jamais emprunté, elle vit très clairement l'époux qu'elle ne rencontrerait jamais, ses enfants qui ne naîtraient pas, la vie heureuse et remplie d'amour qui lui avait été arrachée.
Alors, tandis que son âme s'éteignait, son dernier soupir fut un cri silencieux de colère et de chagrin pour tout ce qu'ils lui avaient volé, la nuit de sa mort.
Commenter  J’apprécie          100
Les crochets pendant au plafond de la chambre froide comme des bannières en acier et nos souffles formaient des nuages de vapeur dans la brume glacée. D'énormes blocs de viande sanguinolente flottaient dans l'air à une température sous zéro degré. J'entendais les cris de Wren et de Whitestone.
- Scarlet ! Scarlet ! Scarlet !
Mallory poussa une grande carcasse de boeuf sans tête.
- Elle n'est pas ici, hein ?
Gane frotta l'écran embué de son ordinateur.
- Son téléphone, si.
Alors je vis la tête de cochon sur la dalle de marbre. La tête de cochon avec ses oreilles qui flottaient, géantes, comme celles de Dumbo. Une vision à la fois tragique et burlesque. La chair albinos plus blanche que rose, parsemée de délicates striures de sang. Les yeux fermés, comme sous l'effet de la fatigue. Et le groin monstrueux, aplati et gorgé de sang.
Des silhouettes se déplaçaient dans la brume de la chambre froide, grognant et se bousculant. Incapables de trouver ce qu'elles cherchaient. Continuant d'appeler la journaliste.
Commenter  J’apprécie          40
– Potter’s Field, répéta Whitestone. Fondée par Henry VIII durant la première année de son règne, en 1509. Le nom vient de la Bible. Le champ du potier était un champ où la terre était trop argileuse pour servir à autre chose qu’à des inhumations. Les prêtres l’ont acheté avec l’argent de Judas. "Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : “Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang.” Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers. C’est pourquoi ce champ est appelé Champ-du-Sang, jusqu’à ce jour."
Elle sourit modestement.
– Catéchisme ? lui demanda Gane.
– Google.
Commenter  J’apprécie          50
La paume de sa main gauche tirait violemment ma joue droite, ses doigts se fichaient dans ma peau et pressaient mes dents alors que mon visage commençait à basculer sur le côté. Je baissai les yeux et j'aperçus le couteau.
Le Fairbairn-Sykes des commandos. Le seul couteau jamais conçu pour trancher les carotides d'un cou humain.
La longue lame effilée se déplaça imperceptiblement et la pointe d'acier vint se coller contre mon cou, trouva un muscle qui lui déplaisait, glissa un peu plus loin, s'attarda sur ma pomme d'Adam puis glissa à nouveau vers la partie dense, résistante de mon cou pour y exercer une pression de plus en plus forte.
Le couteau trancha ma peau. Une décharge aiguë de souffrance.
Je sentais sa respiration régulière à l'arrière de mon crâne martelé par la pulsation sanguine.
Je tentai d'abaisser mon centre de gravité. J'étais terrifié. Brusquement, je me déchaînai, donnai des coups de talons. Je le combattais, je combattais mon épuisement, refusant de me laisser vaincre par l'un ou par l'autre, je le mordais, je l'insultais. Mais il me serrait toujours plus, et la douleur m'affaiblissait.
La pointe du couteau s'enfonça, la lame s'enfouit dans ma chair.
Je me sentis flotter dans ses bras.
- Pitié, dis-je, j'ai une fille...
Commenter  J’apprécie          10
Ils vous cassent et, après, ils vous reconstruisent. Voilà ce qu'ils font, dans ces vieilles écoles anglaises si réputées. C'est ça que vos parents paient si cher. Ils vous démolissent morceau par morceau puis ils vous refaçonnent à leur image . Ils prennent des petits garçons craintifs et ils en font des capitaines d'industrie, des décideurs, des Premiers ministres...
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Tony Parsons (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tony Parsons
Idées noires # 4 - la chronique polar de Gaylord Kemp. Dans le cadre de l'émission La Vie des Livres - Radio Plus - Douvrin. Le 6 janvier 2016. Au sommaire : - "Des Garçons bien élevés", de Tony Parsons - éditions La Martinière - "Igneus", de Patrick S. Vast - éditions Fleur Sauvage - "promesses", de Jussi Adler-Olsen - éditions Albin Michel - et une idée de sortie : le salon du polar de Dainville - près d'Arras http://bibliodainville.free.fr/ Le blog de Gaylord Kemp : http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (320) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2859 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..