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EAN : 9782879294544
154 pages
Editions de l'Olivier (14/01/2005)
3.92/5   20 notes
Résumé :
Le gardien du port connaît bien Charlesia. Elle passe régulièrement devant sa guérite et se dirige vers le quai. Elle scrute l'horizon, dans l'attente vaine d'un bateau qui la ramènera dans son île natale. Diego Garcia n'est plus qu'un souvenir, la nostalgie douloureuse d'une vie simple, rythmée par la production du coprah, les jeux des enfants, le seraz de poisson-banane et le séga du samedi soir.

Depuis des années, Charlesia se heurte à l'incompréhe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Le vent de la colère ne ramène pas le ciel bleu

« Chagos. Un archipel au nom soyeux comme une caresse, brûlant comme un regret, âpre comme la mort… ». Et pour le dire plus brutalement comme un crime du colonialisme toujours bien présent.

Une base militaire étasunienne, Diego Garcia, une base pour des B52, pour d'autres crimes, des crimes de guerre…

Mais je reviens au roman, à la force des personnages et des mots. Un enfant, « Il sait que, ce soir, quand elle lui parlera, ce sera pour lui dire les mêmes mots : Chago. Diego.Déportation. Exil forcé. Base militaire. Des mots qu'il appréhende sans en connaître le sens, parce qu'ils l'éloignent, parce qu'ils la déchirent et font couler parfois de ses yeux des larmes silencieuses qui glissent le long de son visage dans le pli amer qui contourne sa bouche ». Une femme, la fracture à l'intérieur du corps, les entrailles de l'océan Indien…

Le temps et sa fragmentation, des lieux et des dates, les regards de femmes et d'un enfant.

Charlesia, « le ciel a tremblé ce jour-là », des coups de canon, « Kanon lindépandans », l'indépendance de l'île Maurice le 12 mars 1968, le drapeau quadricolore, une femme et un accouchement, un fichu sur la tête, la date de départ du prochain bateau pour les Chagos, « Vous n'aurez pas de bateau de retour. / Il lâche sa phrase en refermant d'un coup sec les anneaux métalliques du dossier ouvert sur sa table », la makalapo, Tony et sa guérite, « Zil inn fermé », un fichu rouge imprimé sur fond bleu, « ses deux yeux, deux abîmes noirs qui ne le reflètent pas, emplis à en déborder d'une lumière bleu et vert qui ondoie à l'infini »…

Retour à Diego Garcia en 1963, Charlesia, le bureau de l'administrateur, la raie dont la peau sera transformée en instrument de musique, un saut dans le temps, le même lieu en 1967, trois mois depuis la dernière venue du Nordwaer, le capitaine et les senteurs, le déchargement des marchandises, ce qu'il faudrait dire, « Il a cru comprendre que la compagnie cesserait ses activités, et qu'il fallait, en prévision de cette fermeture, tenter de les envoyer graduellement à Maurice, sans les alerter »… Shenaz Patel taille et déplace les pièces d'un puzzle, tisse les fils d'un assemblage de personnes et de faits, les premiers roulements de tambour, Charlesia, la douleur de Serge…

Tony et cette femme qui revient à intervalles réguliers, le regard vers l'océan et la terre perdue, les quelques mots échangés comme un code, la mémoire de ce bateau, « Elle a du mal à croire ses yeux, tant d'hommes, de femmes et d'enfants descendent du bateau », le poids de l'exil, « Il n'y retournera plus, elle le sait désormais »…

Une histoire partagée, Désiré nommé Nordvaer. Encore une fois ce bateau, « le bateau où tu es né », des questions et des réponses lentes, au compte-gouttes, la difficulté de dire, « Et non, on n'avait plus de maison. Et plus de pays. Plus rien ».

Le fil des événements, la peur, l'angoisse, la solitude, la mer, le bateau voleur, la colère… L'ile, l'inquiétude qui suintait, les hommes blancs en uniforme, le dernier voyage, « Comment empaqueter toute une vie en une heure », le bébé à venir, les tressautements du bateau, « Elle eut à peine le temps de se redresser que, déjà, la jetée n'était plus visible. Un écran sombre », les ondes de douleur, la Colonie des Seychelles, le temps si long avant la régurgitation sur un quai de Port-Louis, le regard vers l'autre coté, « Partir, enjamber l'eau traverser l'horizon, défaire cette ligne obstinément fermée pour découvrir ce qu'elle cache, ce qu'on lui cache », les un·es et les autres, les déporté·es…

Dire, ne pas dire, répondre ou non aux questions, les histoires racontées, les souvenirs de cette cabine, de la mer, de cet arrachement, « Désiré ne savait plus où il en était. Mauricien ? Il avait toujours vécu ici, mais n'en avait pas la nationalité. Seychellois ? Il n'avait jamais vu ce pays. Britannique ? On voudrait encore moins de lui là-bas. Chagossien ? Il ne connaissait pas ces îles où il aurait dû voir le jour. Son lieu de naissance était un bateau, qui avait disparu »…

Les personnages se croisent, leurs questions font face à d'autres questions, à d'autres formulations, à d'autres souvenirs. Désiré et la femme immobile, un fichu noué sur la tête, « Dans ses yeux, le même halo étrange et tremblant qu'il voit parfois dans le regard de sa mère », l'effacement et la négation, « Ils ont tout effacé, tout nié, même nos cimetières, mêmes les tombes de nos ancêtres », les Anglais, les assassins, « Ranne nou Diego ! », les souvenirs et les cicatrices…

Un art du conte, une langue pour dire la fragilité et la dépossession, les douleurs de l'expulsion et de la mémoire, les crimes toujours actuels du colonialisme.



En postface, Shenaz Patel présente « un demi-siècle de combat », la déportation de la population chagossienne entre 1967 et 1973 et son exil forcé en partie aux Seychelles et en partie à Maurice, la colonisation et les méandres de la décolonisation, l'aménagement de la base militaire étasunienne sur Diego Garcia, l'intervention personnelle de la reine d'Angleterre pour « rendre caduque le jugement de la Haute Cour de Londres favorable aux Chagossiens », les rappel de l'Assemblée générale des Nation Unies stipulant « qu'aucun territoire ne saurait être démembré au moment de la décolonisation et de l'indépendance » (ne pas oublier que l'Etat français continue de violer la loi international à Mayotte)…

« Entre enjeux stratégiques, tractations politiques et imbroglio juridique, l'archipel des Chagos est aux prises avec une histoire qui n'en finit pas d'étendre ses tentacules. Et de bafouer impunément les droits de milliers d'hommes et de femmes »

Il faudra bien que les gouvernements et les élu·es qui les soutiennent rendent un jour compte devant un tribunal international de leurs crimes et des soutiens aux crimes…


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Avant de vous donner mon avis, je pense qu'il serait utile de vous parler un peu de l'histoire du peuple chagossien.

L'archipel des Chagos était auparavant annexé à l'île Maurice qui était elle-même colonie britannique. En 1965, alors que Maurice négociait son indépendance, des pots de vin auraient été versés aux autorités politiques afin d'échanger les Chagos contre l'indépendance de l'île.

Une fois l'archipel des Chagos sous la main britannique, ces derniers louèrent les Chagos aux Etats-Unis qui en firent une base militaire. Les habitants de Diego Garcia ont été précipitamment évacués, sans qu'aucune explication ne soit leur fournie. Certains ont été déportés à Maurice, d'autres aux Seychelles. Ce n'est que bien plus tard qu'ils ont découvert la raison de leur exil forcé.

Depuis ces départs forcés, le Groupe réfugiés Chagos a déposé plusieurs plaintes. le 3 novembre 2000, la Haute cour de justice de Londres reconnaissait l'illégalité de la déportation et le droit au retour de ce peuple. Mais en dépit de ce jugement, cette décision n'a jamais été appliquée.

Voilà un livre qui sent bon le sable chaud et les épices.. Mais ces épices ont un goût bien amer pour le peuple chagossien..

C'est le premier auteur mauricien que je lis (je suis moi-même d'origine mauricienne) et je dois avouer que je ne suis pas déçue.

En effet, je ne connaissais que très peu l'histoire de Diego Garcia et de l'archipel des Chagos. Je l'ai vécue à travers deux personnages : Charlesia qui est née et a vécu une grande partie de sa vie à Diego Garcia et Désiré qui est né sur le bateau qui emmena sa famille à Maurice.

Charlesia est une âme en peine qui ère au port en espérant qu'un bateau l'emportera un jour chez elle. Elle ne comprend pas pourquoi plus aucun bateau ne repart pour son île et pourquoi elle ne peut pas retrouver sa maison. Charlesia est nostalgique de son ancienne vie à Diego Garcia et vit constamment à travers ses souvenirs.

Ces souvenirs, elle va les partager avec Désiré, qui pourrait être son fils. Désiré n'a pas connu Diego Garcia. Sa mère l'a mis au monde sur le bateau qui l'a exilé à l'ile Maurice. Désiré ne connait ni ses racines, ni son origine et il a besoin de savoir d'où il vient pour savoir qui il est. Désiré a grandi sur une terre qu'il ne connait pas et qui ne le reconnait pas (on refuse de donner des papiers d'identité à Désiré). Il doit pouvoir comprendre pour pouvoir se construire.

C'est une bien triste histoire que vient nous raconter Shanez Patel : le déracinement d'un peuple au profit d'intérêts pécuniaires et politiques, des intérêts qui ne sont pas les leurs. Une fois le livre fermé on se pose d'ailleurs la question suivante : « mais comment a-t-on pu ? ».

Suite à leur exil, les chagossiens ont tout perdu et ont été entassé dans des bidons villes. Ils n'ont eu droit à rien : aucune explication, aucune prise en charge et ont subi la tyrannie du profit de plein fouet.

Charlesia et Désiré ont réellement existé et c'est pour leur rendre hommage et porter leur voix et leur combat que Shenaz Patel a écrit ce roman, que l'on pourrait qualifier de témoignage. Il se lit très facilement et contient quelques dialogues en créole local, ce qui donne une petite touche d'authenticité au récit.

J'ai pris plaisir à le lire mais j'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose à l'écriture pour qu'il devienne un coup de coeur. Néanmoins, ce livre a l'avantage d'attirer notre attention sur l'histoire du peuple chagossien ; et en tout état de cause, on ne peut que ressortir bouleversé de l'histoire du « silence des Chagos ».

Lien : http://mademoisellechristell..
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Après avoir lu et apprécié la lecture de "rivage de la colère" de Caroline Laurent et une rencontre littéraire avec elle et ses conseils de lecture, j'ai donc lu ce texte d'une auteure mauricienne.
Ce texte parle aussi de la tragédie qu'ont subi les habitants de l'île de Chagos, et en particulier de Diego Garcia, qui est devenue une base américaine, d'où partent les bombardiers américains pour les zones de guerre, comme l'Afghanistan en autre, lors de l'indépendance négociée de l'Île Maurice.
Peu de surprise sur ce pan de l'histoire, puisque c'est la même trame que celle de Caroline Laurent, nous retrouvons dans ces deux textes le portait de femmes, d'enfants qui essaient de surmonter cette perte d'un territoire.
Le texte de Shenaz Patel est une belle évocation de ces terres perdues, le portrait de déracinés par une décision qui les dépassent.
Nous y croisons un gardien de guérite sur le port qui est touché par cette femme qui attend un hypothétique bateau de retour, Il y a donc Charlesia qui est née et a vécu une grande partie de sa vie à Diego Garcia et qui ne trouve pas sa place dans ce bidonville de Maurice, bien loin des plages idylliques et de la vie si proche de la nature sur Chagos.
Désiré, un jeune garçon qui est né sur le bateau qui emmena sa famille à Maurice et qui est en quelque sort un double apatride. Il va tenter de devenir marin, mais ce n'est pas parce qu'il est né sur un bateau, qu'il a le pied marin et il aimerait tant que sa mère lui raconte cette vie d'avant, était elle si idyllique ?
Un texte touchant sur un pan de l'histoire si méconnu, sur un exil forcé.
Ce texte est porté sur leur vie et leur questionnement alors que Caroline Laurent nous parlait de leur combat, passé et actuel. Eh oui, ce problème n'est pas réglé et ne semble pas pouvoir l'être, même si des victoires judiciaires ont lieu, après plusieurs manifestations spectaculaires pour faire connaître cette tragédie de la décolonisation anglais et des indépendances, obtenues avec de drôles de concessions.. Quand la grande Histoire broie la vie et l'histoire d'êtres humains.
Je vous conseille donc la lecture de ces deux textes et je vais essayer de continuer mes lectures de cette autrice mauricienne.
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Pour beaucoup l'île Maurice évoque une destination touristique avec ses hôtels de luxe et ses plages de rêves.
Pour Charlesia, c'est une terre d'exil, de misère et de douleur, comme pour tous les Chagossiens qui y ont été déportés suite à des négociations politiques dont ils ont été exclus.

Les îles Chagos sont un archipel à environ 1500 km au nord de Maurice.
Si vous organisez vos prochaines vacances, inutile d'aller dans votre agence de voyage pour vous renseigner.
Sur ces terres, il n'y a pas plus de touristes que de Chagossiens.

Ces îles ont fait l'objet d'un marchandage entre l'île Maurice et la couronne britannique.
En échange de l'indépendance pour Maurice en 1968, l'Angleterre a obtenu cet archipel et loué Diego Garcia, l'île principale, à ses amis américains pour en faire une base militaire.

Il faut dire que ces confettis dans l'océan indien sont extrêmement bien situés. C'est un endroit stratégique, proche de l'Afganistan, de l'Irak, de l'Inde et de l'Afrique...

Mais une base militaire ne peut voisiner avec la population locale et ces îles ne sont pas désertes.
En effet, en 1776, les colons français ont fait venir des populations d'Afrique de l'est, principalement du nord du Mozambique et de Madagascar pour exploiter les plantations de coco et faire de l'huile de coprah et ces gens sont là depuis 5 ou 6 générations.

Alors durant 7 ans, insidieusement, la population chagossienne est déportée vers Maurice ou les Seychelles.
On a parlé d'eux comme les Palestiniens de l'océan indien.
Dans un premier temps, ceux qui allaient à Maurice, pour se faire soigner ou pour des achats, attendaient vainement un bateau de retour, et, pour finir, les habitants se sont trouvés embarqués de force sans qu'on leur dise vraiment qu'ils ne rentreraient jamais chez eux.
Comme un peuple sans défense aurait-il pu s'opposer à une grande puissance comme les Etats Unis ou la couronne britannique?

A leur arrivée à Maurice, une vie de misère dans des bidonvilles les attendait.
Il faut dire que, juste après l'indépendance, cette île était pauvre, elle avait connu des cyclones violents et avait déjà beaucoup de difficultés à secourir sa propre population.

C'est dans ce contexte historique que se déroule le roman le silence des Chagos.
Shenaz Patel n'est pas seulement écrivain. Elle est aussi journaliste et a suivi cette tragédie des Chagossiens pendant une trentaine d'années. Elle a fréquenté les figures féminines de la résistance, comme Charlezia Alexis, probablement le personnage de ce roman.
C'est donc un livre extrêmement documenté, mais aussi bouleversant et très bien écrit.

"Chagos. Un archipel au nom soyeux comme une caresse, brûlant comme un regret, âpre comme la mort...
A des kilomètres de là, presque en ligne droite en remontant vers le nord, se découpe une autre terre. Montagneuse, rude, au nom qui siffle. Afghanistan. Un enfant lève les yeux. Un courant d'air chaud lui crispe la peau du visage. Il n'y a rien au-dessus de lui. Rien qu'une voûte incandescente qui crache des étincelles et des pépites brûlantes. A côté de lui, sa mère est allongée, ses grands yeux étonnés ouverts sur ses jambes, étalés pieds en dedans, à deux mètres de son corps. Dans le ciel, très haut, deux masses sombres rôdent. Un dernier tour du tas de ruines embrasées, puis les B52 repartent, allégés de leurs bombes, vers l'océan Indien qu'ils rallieront en quelques minutes à peine, vers leur base là-bas, à Diego Garcia, point de mire des Chagos."


Si le sujet vous intéresse, je vous invite à lire la tribune de Jean-Marie le Clezio parue dans le journal Libération le 16 mai dernier.


Lien : http://leslivresdechris.blog..
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Un livre très poignant sur l'exil forcé des habitants de Chaos, une ile d'un archipel situé au nord de Maurice, obligé de quitter les lieux suite à un accord entre l'Angleterre (dernièr « propriétaire" des lieux, les USA (pour installer leur de base dans l'ile voisine de Diego Suarez) et Maurice (sur le point d'être indépendant).
Dans ce petit paradis retiré, les habitants qui partaient (pour maladie par exemple) ne pouvaient revenir et le reste de la population (quelques centaines des personnes) a été évacué un beau jour en une heure sur Maurice. Au travers du témoignage de deux femmes et du fils de l'une d'entre elles, nous revivons la vie dans cette ile à la fin des années 60 (63-67) puis l'exil et les questions du fils 2à ans plus tard.
Un livre magnifique sur le déracinement qui se passe là à Chaos, mais qui pourrait se passer dans tout autre lieu dans le monde où le vicissitudes de la guerre ou de la politique oblige à des changements douloureux.
On n'en ressort pas indemne au regard de l'actualité aujourd'hui.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il sait que, ce soir, quand elle lui parlera, ce sera pour lui dire les mêmes mots : Chago. Diego.Déportation. Exil forcé. Base militaire. Des mots qu’il appréhende sans en connaître le sens, parce qu’ils l’éloignent, parce qu’ils la déchirent et font couler parfois de ses yeux des larmes silencieuses qui glissent le long de son visage dans le pli amer qui contourne sa bouche
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Létan mo ti viv Diego.. Mo ti kouma payanké dan lézer.. Dépi mo apé viv dan Moris.. Mo amenn lavi kotomidor
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Désiré ne savait plus où il en était. Mauricien ? Il avait toujours vécu ici, mais n’en avait pas la nationalité. Seychellois ? Il n’avait jamais vu ce pays. Britannique ? On voudrait encore moins de lui là-bas. Chagossien ? Il ne connaissait pas ces îles où il aurait dû voir le jour. Son lieu de naissance était un bateau, qui avait disparu
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Entre enjeux stratégiques, tractations politiques et imbroglio juridique, l’archipel des Chagos est aux prises avec une histoire qui n’en finit pas d’étendre ses tentacules. Et de bafouer impunément les droits de milliers d’hommes et de femmes
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C'est Maurice, les Anglais et les Américains qui ont fait de nous des morts vivants.
J'ai choisi cette citation car elle exprime la réalité de ce qui s'est passé aux Chagos alors que les chagossiens ne méritaient pas ça.
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