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EAN : 9782890447783
Jour (01/02/2009)
3.44/5   162 notes
Résumé :
Fou de chagrin après que sa fille, Missy, ait été enlevée lors d une excursion en famille dans le parc du lac Wallowa (Oregon) et que les recherches du FBI et de la police aient conclu à sa mort, Mack, le personnage central du livre, un Américain moyen, entre deux âges, se laisse écraser par ce qu'il appelle « La Grande Tristesse ».
Quatre ans plus tard, il trouve, glissé sous sa porte, un message énigmatique d un inconnu qui lui donne rendez-vous le week-e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
3,44

sur 162 notes
Au moment de donner un avis sur cette lecture j'avoue ma perplexité, il m'est pourtant impossible de dire que je n'ai pas aimé...
Bien aimé le fond et beaucoup moins la forme, je pourrais sans doute l'exprimer de cette façon mais c'est plus compliqué que cela.
Au menu il y a de la philosophie, de la religion et de la spiritualité, jusque là tout va bien, ces trois sujets se révéleront intéressants et les idées seront clairement exprimées avec une certaine profondeur de vue qui m'aura parfois impressionné, voilà pour le fond.
Pour la forme j'ai eu plus de mal je dois le dire et cela n'a rien à voir avec mes croyances ou mes convictions, j'ai donc apprécié le scénario et beaucoup moins le casting et les décors, voilà, je pense avoir résumé mon ressenti assez fidèlement.
Il m'a en fait été nécessaire de faire abstraction du contexte pour apprécier les idées positives et la philosophie humaniste qui rayonne dans cette histoire car le concept lui, reste universel.
J'évite toujours d'en dire trop et en tout cas pas plus que le résumé. Mack qui ne se remet pas du traumatisme de la perte de sa fille va faire une rencontre extraordinaire dans le lieu même où s'est déroulé le drame des années plus tôt, ce qu'il va vivre alors va transformer sa vie...
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J'ai eu rendez-vous à la cabane, vous savez, cette cabane au Canada dans laquelle il se passe les drames les plus sauvages et les rencontres les plus merveilleuses. J'ai longtemps hésité à entreprendre le voyage. Parce que j'avais peur de ce que je pouvais y trouver : une histoire sordide, des propos un peu trop « évangéliques à l'américaine », du romanesque mystique, du best-seller un peu facile ou encore du miel, du mielleux, du mielissime !

Finalement, c'est grâce à mon frère Ben que j'ai entamé cet ouvrage. Il l'a trouvé « par hasard » dans une boite à livres, l'a lu avec intérêt et s'est empressé de m'en parler à moi, la « soeurette prof d'éthique et cultures religieuses » pour que nous puissions avoir une discussion à ce propos.

Si le style ne m'a pas particulièrement plu, si le sujet était présenté de manière assez prosélyte, si les tournures de phrases m'ont interpelée par leur côté grotesque ou enfantin, certaines questions soulevées m'ont semblé très pertinentes et sortent clairement de la représentation judéo-chrétienne de Dieu. Et moi, j'aime sortir du cadre.

C'est un roman ! Et j'aime les romans parce que tout y est possible. Parce que le mystère se mélange à la réalité, le théologique au psychologique, le paranormal au terre à terre, le théâtral à l'humour, les drames de la vie à un avenir apaisé.

La Trinité y est présentée de manière spectaculaire et totalement inhabituelle. Dieu ne se cache pas sous les traits d'un vieillard à la mode Père Noël ce qui permet une revisite de la foi tout en approfondissant les principes de base bibliques et évangéliques.

Entre « Dieu est un fumeur de havanes » et « Dieu m'a donné la foi », chaque lecteur, croyant ou non, y trouvera son compte à condition d'oser sortir du cadre et de garder son esprit critique.

Quant à moi, je me réjouis de revoir mon frère devant une bonne bière monastique pour débattre longuement de notre rencontre improbable avec Dieu dans La Cabane.
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Je ne suis pas d'accord avec les lecteurs qui n'ont pas été saisis par ce livre.
Je l'ai lu pour ma part après avoir appris le décès d'une amie, à cause d'un assassinat. La lecture de ce roman m'a permis de me débarasser de ma haine, de l'orienter vers quelque chose de plus constructif.

Peut-être que, de par mon jeune âge, j'ai été plus sensible à des vérités "philosophiques" que certains connaissent déjà. Il n'empêche que ce livre m'a totalement ouvert les yeux sur un nouveau mode de réflexion et de pensée. Je ne sais pas pourquoi certains n'accrochent pas, mais ce qui est sûr, c'est que pour savoir si on aime ou on n'aime pas, il faut essayer...!
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Voilà un roman singulier, je pense qu'il peut être lu par deux spectres différents, un comme une aventure fantastique et l'autre un récit au message religieux assez fort.

Je n'ai pas été réceptif au message religieux du livre, je l'ai donc abordé comme un récit fantastique, mais disons que si le début du roman traite de l'enlèvement de Missy, la petite dernière des enfants de notre héros, Mackenzie, la suite est plus clivant dans son contenu. J'ai d'ailleurs lus plusieurs critiques ou au final ça se résume à deux visions des choses, le combat exalté de ceux qui y voient une propagande religieuse et ceux qui combattent ce fait.

Il est évident qu'il est difficile de passer à côté du contenu religieux du livre, cela en représente plus de la moitié, car pour reprendre ou j'en étais avant ma digression, après la disparition de Missy la famille de Mackenzie et lui-même, chacun va sombrer dans une dépression à des degrés divers. Une grande tristesse va les rythmer pendant plus de trois ans, Mackenzie appelle ça le Grand Chagrin (les majuscules sont mises à chaque fois dans le roman.)

Un jour, notre héros recevra un message dans sa boîte aux lettres, lui demandant de se rendre à la Cabane, c'est l'endroit ou a été retrouvé les vêtements ensanglantés de la petite. le mot est signé papa. Papa, c'est le nom que donne à Dieu la femme de Mack, elle travaille en quelques sortes comme accompagnatrice spirituelle dans une maison de retraite pour ceux qui se dirigent vers leur ultime sommeil. Donc nous avons une famille qui est dans son entièreté croyante, parents et enfants compris, donc réceptif.

Mack finira par se rendre à la cabane, à partir de là, on va laisser notre héros dans les mains de Dieu (plus précisément la trinité). C'est ici que les allergiques à toute religion prendront peur et crieront à la propagande. Alors en effet, il nous est servi toutes les leçons spirituelles plus ou moins communes aux évangélistes ou autres variantes soft du christianisme non-puritain.

Bien qu'aillant grandi avec des parents évangélistes, j'y ai goûté à tous ces principes du coup, je n'ai pas été surpris par le contenu, bien que tout soit « Américanisé » par rapport aux notions que j'ai eu plus jeune.

Si on laisse de côté la symbolique religieuse, je pense que ce que l'on peut retirer de ces multiples échanges et mise à l'épreuve que subira Mack, c'est une reconstruction psychologique, une acceptation des faits et un apaisement spirituel. Au final un psychologue qui aura accès à votre disque dur personnel :)

Certains messages sont intéressants et plein de bon sens et peuvent servir dans certains cas à relativiser.

Je n'en garderais pas un souvenir impérissable, mais c'est une lecture, comme je le disais en préambule, atypique pour moi, par sûr que je me laisserais tenté par d'autres lectures du genre.
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Ma note correspond à la note moyenne des critiques sur Babelio. Mais en fait la plupart des lecteurs/lectrices ont trouvé ce livre génial ou nul... Il m'a été offert pour mon dernier anniversaire par ma soeur Elisabeth, la seule touchée par la grâce divine dans la famille (aucune ironie dans cette information). Alors pourquoi une note moyenne? Tout d'abord, d'un strict point de vue technique ce livre mériterait une note plus mauvaise : le style est celui d'une série B. Pire, la traduction de l'américain est indigente. le résultat est parfois drôle, la traductrice ayant inventé en traduisant littéralement des expressions franchement loufoques. Mais ce n'est pas à mon avis le rôle de la traduction. A lire ces lignes, il est clair que je n'ai pas complètement saisi le message de ce roman-conte. En effet, je continue à me permettre de juger mon prochain comme si j'en savais plus que lui. Or, ce n'est pas le cas. Revenons à notre cabane au Canada svp. L'histoire commence en polar, une sombre histoire de maniaque tueur de petites filles. Pas du tout mon truc à vrai dire. Ces fous existent et je vois mal comment les empêcher de perpétrer leurs crimes. Mais là commence en fait l'histoire. C'est aussi dans ce virage enneigé au fond des bois que les opinions des lecteurs prennent des directions opposées. C'est que le père de la petite fille tuée par un fou est convoqué quelques années plus tard sur les lieux du crime par... dieu. En fait de polar, il s'agit d'un conte religieux et philosophique sur le sens de la vie, sur dieu, la religion (ce n'est décidément pas du tout la même chose, foi d'agnostique!), les humains. On ne lit donc pas se livre pour se divertir (sauf erreur). Et soit, l'on s'intéresse aux thèmes cités ci-dessus, soit on décroche très vite. Je ne suis pas croyant mais le sujet est important pour moi depuis toujours. L'approche de l'auteur est discutable mais ni "nulle", ni "géniale" à mon goût. L'histoire mérite d'être lue par toute personne un peu ouverte. Dans certains cas précis (je pense à des croyants pris de doute à la suite d'un drame personnel) la lecture de ce conte peut même certainement apporter un soutien remarquable. Merci Zabeth!
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Mack, interjeta Papa d'une voix si intense que Mack n'eut pas d'autre choix que de lui prêter attention, nous vouons partager avec toi l'amour, la joie,la liberté et la lumière dont nous savons qu'elle existe déjà en nous. Nous t'avons créé, toi, l'humain, pour que tu sois en relation d'intimité avec nous,pour que tu participes à notre cercle d'amour. Même s'il t'est très difficile de comprendre cela, tout ce qui a lieu a lieu exactement selon notre dessein, sans toutefois limiter tes choix ou porter atteinte à ton libre arbitre.
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– Si tu veux qu’on approfondisse un tout petit peu les choses, on pourrait parler de la nature même de la liberté. Est-ce que le fait d’être libre signifie que tu peux faire tout ce qui te plaît ? On pourrait aussi discuter des influences qui limitent concrètement ta liberté d’action : l’héritage génétique de ta famille, ton ADN personnel, le caractère unique de ton métabolisme, les manifestations quantiques qui ont lieu à un niveau subatomique et dont je suis le seul témoin permanent. Ou cette maladie d’âme qui l’inhibe et te paralyse, ou les lois sociales que tu subis, ou les habitudes qui ont créé dans ton cerveau des synapses et des voies nerveuses. On pourrait parler de la publicité, de la propagande, des paradigmes… Dans cette confluence d’agents inhibiteurs aux nombreuses facettes, qu’est-ce que la liberté ?
Elle soupira. Mack était incapable de parler.
– Il n’y a que moi qui puisse te libérer, Mackenzie ; mais la liberté ne s’impose pas.
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Après quelques méandres , il aboutit dans une clairière au bout de laquelle , au bas d'une pente , il aperçut le shack.Il le regarda boulversé , l'estomac noué par l'émotion .Rien n'avait changé , mis a part les arbres dénudés par l'hiver et la couche de neige qui recouvrait les alentours.Le shack lui-même paraissait vide et mort, mais tandis qu'il le fixait des yeux il prit dans son esprit la forme d'un visage diabolique , cruel et menaçant qui le mettait au défi de l'approcher.Repoussant la panique qui voulait s'emparer de lui .Mack parcourur résolument les quelques cent mètres restants et monta les marches de la galerie.
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Il est si facile de se laisser prendre au jeu du "si seulement" ; il nous entraîne très vite sur la pente glissante du désespoir.
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L'ennui est que beaucoup de gens tentent de comprendre qui je (Dieu) suis en se basant sur la meilleure version de leur propre personne. Ils la projettent au énième degré, ils y amalgament ensuite toute la bonté qu'ils sont capables de percevoir - ce qui est habituellement fort peu de chose - et ils nomment Dieu ce qui en résulte. --- Je suis beaucoup plus que ça, je suis bien au-dessus et au-delà de tout ce que tu pourrais penser ou vouloir.
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After the Shack 1/3 - William Paul Young - YouTube
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