Jean-Jacques Pauvert traque l’homme sous le mythe et dresse au final le portrait d’un écrivain qui demeure irréductible et insaisissable, à la fois dans son être et dans sa pensée.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Le marquis de Sade a trouvé chez Jean-Jacques Pauvert son plus méticuleux biographe ; Pauvert a rencontré dans le sulfureux libertin la grande affaire de sa vie. La fréquentation dure depuis soixante-dix ans. La réédition de Sade vivant, la volumineuse biographie parue en trois tomes dans les années 80, boucle une histoire personnelle et éditoriale.
Lire la critique sur le site : Liberation
Le gouverneur (de la Bastille) de Launay à M. Villedeuil, ministre d’État, 2 juillet 1789 :
"J'ai l'honneur de vous rendre compte qu'ayant été obligé hier, à cause des circonstances actuelles, de suspendre la promenade sur les tours que vous aviez eu la bonté d'accorder au compte de Sade, il s'est mis hier midi à sa fenêtre, et a crié de toutes ses forces, et a été entendu de tout le voisinage et des passants, qu'on égorgeait les prisonniers de la Bastille, et qu'il fallait venir à leur secours. Il a récidivé ses cris et ses plaintes bruyants. Il est tel moment où cet homme serait très dangereux à avoir, et où il nuirait au bien du service. Je crois devoir vous représenter, Monseigneur, qu'il serait bien nécessaire de transférer ce prisonnier à Charenton ou dans quelque maison de ce genre, où il ne pourrait pas troubler l'ordre, comme il le fait ici sans cesse.
Radioscopie.Entretien avec Jacques Chancel le 8 mai 1979.
Jean-Jacques Pauvert, éditeur : au Festival du Livre à Nice.