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EAN : 9782923682204
294 pages
Les Allusifs (21/04/2011)
2.94/5   18 notes
Résumé :
Dans les rues de Montréal, erre un homme doté de facultés extraordinaires qui s'apparentent à une malédiction. Une nuit, après être venu à la rescousse d'une prostituée haïtienne malmenée par le bras droit de son pimp, il se lie d'amitié avec cette jeune femme rebaptisée Gemme pour sa clientèle. Une inquiétante cavale s'ensuit. Non seulement cet être étrange et sa protégée sont poursuivis par les sbires lancés à leurs trousses par le redoutable gangster et proxénète... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Le bizango, qu'est-ce donc ? « 1. En Haïti, membre d'une société secrète dotée du pouvoir de se dévêtir de sa peau humaine et d'adopter toute autre forme de son choix, le plus souvent celle d'un animal volant ou rampant. 2. Victime d'un tel sorcier, condamnée à se métamorphoser en bête carnivore à la tombée de la nuit. » (p. 9)

Dans un quartier de Montréal, une maison de retraite part en fumée. Après le sinistre, une vieille femme affirme avoir été sauvée des flammes par son époux, pourtant décédé depuis plusieurs années. Andréa Belviso, jeune journaliste à la plume efficace, fait de cette déclaration un article qui corrobore les nombreux témoignages déposés sur le net. En effet, le nombre de personnes qui affirment avoir été sauvées ou aidées par un proche disparu ne cesse d'augmenter. Il y a donc un homme caméléon qui se cache derrière toutes ces rencontres étonnantes.

Le même soir, Gemme, superbe prostituée haïtienne, est sauvée des griffes du lieutenant de son mac par un inconnu. Ce mystérieux étranger n'a pas de nom, pas d'odeur et pas de visage. « On aurait dit qu'il n'avait pas de visage à proprement parler. Ou plutôt que ses traits étaient constamment en train de se réarranger. » (p. 49) En outre, l'homme est télépathe et se glisse au plus profond des inconscients des personnes qu'il approche. Gemme et le bizango sont en fuite et tentent d'échapper à Chill-O, caïd qui dirige la pègre haïtienne implantée à Montréal.

Le don du bizango, celui de « pouvoir adopter à volonté une apparence dictée par les désirs et attentes de leurs vis-à-vis » (p. 55), est à la fois une chance et une malédiction. Difficile de dire si le bizango de ce roman est le sorcier ou la victime. Difficile également d'éprouver de la sympathie pour les personnages : j'ai trouvé Gemme trop paumée sous ses airs de sainte et j'estime dommage que l'auteur n'ait pas offert au moins une piste pour comprendre la personnalité du bizango.

Sexe, drogue, violence : ce roman noir est un classique du genre. Hélas, c'est presque un poncif. La touche surnaturelle apportée par les traditions vaudou haïtiennes offre heureusement un peu d'exotisme et d'imprévu. On découvre un peu la communauté haïtiano-québécoise, mais nous voyons surtout le mauvais côté et bon nombre de clichés.

Si j'ai aimé retrouver les idiomes québécois et autres spécialités locales, je me suis rapidement ennuyée en lisant ce polar. Je le sais, ce genre recueille très rarement mes faveurs. Même quand j'en aborde un avec l'esprit ouvert, je suis rapidement agacée et mon intérêt s'émousse. Cela n'a pas manqué avec le roman de Stanley Péan. Dommage pour moi. J'espère que les amateurs du genre apprécieront ce texte.
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Bizango n.m. 1. En Haïti, membre d'une société secrète doté du pouvoir de se dévêtir de sa peur humaine et d'adopter toute autre forme de son choix, le plus souvent celle d'un animal volant ou rampant. 2. MOINS USITÉ Victime d'un tel sorcier, condamnée à se métamorphoser en bête carnivore à la tombée de la nuit.

Cette figure de la mythologie vaudou haïtienne, Stanley Péan l'a tirée de « ces contes qui avaient bercé son enfance en Haïti, ces récits fantasmagoriques où, la nuit venue, des messieurs en apparence normaux se dévêtaient de leur peau humaine pour révéler l'ignominie qu'ils n'osaient montrer à la lumière du jour. Et si ce n'étaient pas que des contes à tirer dans la grande cour, à la brunante? Et si de pareilles créatures déambulaient pour de vrai sur terre? ».

A partir de cette question, l'auteur québécois construit un roman hallucinant où ce véritable caméléon intervient dans la vie des gens, sous la forme d'un être cher qu'ils ont perdu. Il y a de quoi devenir fou parfois, et pourtant, si on ne l'énerve pas, il peut même sauver des vies …

Le bizango de Stanley Péan a en effet des allures de justicier masqué. Agissant dans des bas-fonds de Montréal, au milieu des gangs, de la violence, du sexe et de la drogue, il va particulièrement prendre à coeur la protection d'une jeune prostituée, Gemme, supposée être restée pure. Mais protéger cette jeune fille va mettre en fureur les patrons des gangs, engendrant une cascade de violences et de meurtres contre lesquels la police semble totalement impuissante (et corrompue).

Plus j'y pense, plus ce bizango me fait d'ailleurs penser à l'histoire de Batman (et autres super-héros) … inconnu, on le prend pour un ennemi ; il agit sans travailler avec la police qui est véreuse, et pourtant un policier essayera de démêler la vérité (“Pour rompre le cycle de la violence, il fallait d'abord que chacun consente à refuser la tentation de prendre justice entre ses propres mains”.) Enfin la prostituée remise dans le droit chemin … bon, bref une histoire extrêmement classique.

Si ce n'est la notion même de bizango qui m'a profondément intéressée, j'aurai sûrement détesté ce livre. Car ce dernier ne sait pas lui-même qui il est. Comme on peut le voir lors de sa rencontre avec un sage vaudou.

“En jetant ce coup d'oeil dans l'âme de son visiteur, il avait l'impression d'avoir ouvert une porte sur le chaos absolu de ces vies humaines auxquelles nul ne saurait donner un sens concret.

Et pendant une fraction de seconde, Papy Boko constata l'ampleur de la tristesse, de la douleur, de la solitude de cet être qui n'avait pas choisi d'être une outre à souvenirs éventés.

Quel chaos ! Comment peux-tu vivre avec tout ça dans ta tête ?

- Qui a dit que j'y arrive ? ” eut-il envie de répondre.”

Ce caméléon, plutôt qu'un être supérieur, a plutôt l'air d'un homme malheureux traînant une terrible malédiction, celle d'être perméable aux désirs et aux attentes d'autrui, même si la concrétisation de ces désirs et attentes leur feront plus de mal qu'autre chose.

Et puis, alors que tout le monde s'en méfie, le monstre n'est pourtant pas toujours celui qu'on croit ..



“En secouant la tête, Gemme se rappela soudain qu'il existait des hommes qui n'avaient nul besoin de se défaire de leur peau de tous les jours pour se conduire en véritables monstres.”

Pour conclure, cette histoire m'a intéressée pour son fonds, et son personnage. Après, c'est une succession d'évènements violents, de scènes sexuelles horribles, de massacres de la langue, de racisme, de machisme, etc.

Un véritable cocktail supposé être celui des quartiers pauvres de Montréal, mais qui m'a semblé aller trop loin, à la limite de la caricature. D'ailleurs, une des scènes centrales est celle de l'émission télévisuelle interrogeant des spécialistes, qui affirment que la société entière est focalisée sur une population “à risques”, ici les émigrés haïtiens alors qu'ils ne représentent que 2% de la délinquance. C'est seulement à cet endroit que l'on sent que Stanley Péan veut être un auteur engagé, alors qu'il se réclame de Camus, Vian, etc. Mais le message, noyé dans les péripéties sanglantes, a eu du mal à passer chez moi.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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"Bizango" est un roman comportant plusieurs entrées et une seule sortie.
C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles pendant plus de la moitié du livre l'histoire s'alterne entre différents protagonistes, ces derniers finissant par tous se trouver à la fin.
C'est aussi une histoire qui oscille entre réalité sociale dans le Montréal d'aujourd'hui et folklore haïtien avec un bizango, être capable de quitter sa peau humaine pour prendre l'apparence de n'importe qui ou n'importe quoi d'autre, déambulant dans les rues de Montréal et s'étant érigé comme protecteur de Gemme, une prostituée haïtienne fuyant Chill-O, son proxénète.
Pour certaines personnes ayant déjà croisé la route du bizango, il ne peut être que l'incarnation du Diable sur Terre : "C'est-à-dire, ma belle, que c'est un démon, j'en suis convaincue. Peut-être bien Satan en personne !".
Pour d'autres personnes, notamment Gemme, c'est un ange descendu du ciel pour les protéger et les sauver d'une mort quasi certaine.
D'autres s'accordent à dire qu'il est bizarre : "Juste un peu bizarre : le moins qu'on puisse dire, dans les circonstances !".
Qui est le plus diabolique ?
Le bizango sans visage et sans odeur ou le proxénète prêt à tout pour remettre la main sur sa "propriété", sa prostituée, pour mieux l'asservir ?

Ecrit sous la forme d'un polar, "Bizango" en a en tout cas toutes les caractéristiques et c'est comme tel que je l'ai lu.
J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, car c'est un roman vivant, qui bouge sans cesse et avec un enchaînement d'actions, et qui, néanmoins, laisse toujours la sensation de ramper au sol tel un serpent.
Si l'action se déroule à Montréal de nos jours, je regrette quelque peu que cette ville soit peu présente au coeur de l'intrigue.
Elle n'est en effet qu'évoquée par les personnages, notamment grâce au recours à des idiomes québécois, mais je n'ai jamais pu en saisir véritablement le rythme et la saveur.
Par contre, il est énormément question du folklore de Haïti et cela contribue à rendre la lecture plaisante et entraînante.
Cela donne au roman une touche de surnaturel bienvenue, car sans cela, l'histoire et les personnages ne transcendaient pas l'ordinaire et ce livre n'aurait pas autant éveillé mon intérêt qu'il a pu le faire.

Qu'il soit ange ou qu'il soit démon, une chose est sûre : le bizango ne laisse pas indifférent, et pour tenter de saisir sa véritable essence, je vous invite à découvrir ce très bon polar de Stanley Péan mêlant le Québec moderne au folklore Haïtien.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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S'il fallait qualifier cette lecture d'un mot, je dirai "plaisante". Ce n'est pas vraiment l'adjectif que je me serai attendue à accoler au vue du quatrième de couverture. Il est vrai que je suis une grande fan de romans policiers et que peu de choses m'ont surprise dans le déroulement de cette intrigue.
Ces intrigues, devrais-je dire, car autour de l'intrigue principale qui a pour héros Gemme et le Bizango, nous avons une intrigue secondaire qui nous montre le travail des enquêteurs. D'un côté, se trouvent les enquêteurs officiels, à savoir les policiers dont Lorenzo Appolon est une figure centrale. J'ai été heureuse de trouver un flic ordinaire (peut-être trop ?) avec juste ce qu'il faut de tourments pour en faire une personnalité intéressante. Il est bien conscient que les gangs sont la priorité des autorités, alors qu'ils ne sont responsables que de 2 % des délits commis. Une manière comme une autre d'exacerber le racisme latent en maintenant les tensions entre les communautés, et de masquer les problèmes réels. de l'autre côté, nous avons Andréa Belviso, une véritable journaliste - elle tranche par la rigueur de son travail avec ses collègues, plus préoccupés par l'audience et le tirage que par la véracité des faits. Elle a déjà été confrontée au bizango par le passé, ce qui explique son intérêt pour l'affaire.
Je parlais déjà du caractère "ordinaire" de Lorenzo Appollon, je pourrai en dire autant de Gemme et de son protecteur, le ganster Chill-O. Gemme est l'archétype même de la prostituée qui est restée pure en dépit de ce qu'elle a vécu et que plus rien ne pourra forcer à se soumettre - un personnage trop idyllique pour être vrai. Quant à Chill-O et ses sbires, ils sont entièrement négatifs : ni remords ni regrets pourraient être leur devise, s'ils savaient ce que ces mots signifient.
Reste, bien sûr, le bizango, seul personnage qui semble agir en dehors des notions de bien et de mal. Pourquoi aide-t-il Gemme ? Lui-même cherche à comprendre. Grâce à ce personnage, nous nous retrouvons plonger dans la communauté haïtienne, son folklore, ses croyances. Je dois dire que ce sont les passages que j'ai préférés dans le livre, et je ne me serai pas lassée s'ils avaient été plus nombreux.
Bizango est un roman à la croisée du fantastique et du policier.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Je commence les premières pages de Bizango avec une certaine appréhension. Ce type de littérature n'est pas ce que je préfère puisque le héros, le Bizango, est un être surnaturel, un homme caméléon qui prend l'apparence d' êtres chers disparus, identifiés dans l'esprit des personnes rencontrées. Même, si cette magie peut être liée au vodou haïtien, présentée de cette façon, ce n'est qu'un élément fantastique d'un piètre film de science fiction.
L'histoire est elle aussi sommaire : Gemme, une prostituée haïtienne, échappe à son proxénète, Chill-o, chef de bande de trafiquants qui sous une couverture de producteur musical et de mécène, est impliqué dans le trafic de drogue. Ce milieu donne lieu à des dialogues assez vulgaires. L'auteur utilise aussi des mots et phrases en haïtien, traduits en bas de page, ce qui déconcentre la lecture.
Malgré le nombre de personnages, aucun n'est suffisamment attirant. Gemme aurait pu attirer la sympathie par son passé mouvementé ( enfance en Haïti tourmentée par les évènements naturels et politiques, placement dans une mauvaise famille au Canada, drogue et prostitution, lien avec Papy Boko, chef spirituel de la religion vodou), mais les points intéressants ne sont pas suffisamment creusés.
Le Bizango est bien sûr d'une froideur liée à son état reptilien et je n'ai pas pu comprendre l'origine de son mal.
Je regrette aussi que l'environnement soit aussi mal exploité. Les descriptions ne permettent pas de dater et de situer l'action. Il est dommage de ne pas profiter davantage du Canada. J'ai apprécié le début d'explication sur l'immigration au Canada et notamment, la population haïtienne qui représente un quart des immigrés et  le débat sur délinquance induite par les étrangers, les difficultés d'intégration et la méfiance des forces de police ( plus forte criminalité ou plus forte surveillance policière). Dommage que l'auteur n'ait pas creusé davantage ces problèmes de société, la vie haïtienne et la personnalité des personnages.
Il faut regretter aussi quelques coquilles ( sa façon de pensée...)
J'ai lu ce livre en tant que juré pour le Prix France Océans.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Bien malgré elle, la jeune femme sentait ressurgir dans sa mémoire le souvenir de ces hommes passés dans sa vie ces dernières années : ces Roger, ces Marcel, ces Denis dont elle méprisait la majorité ; les bellâtres dont elle s'était toujours demandé pour quelle raison ils avaient recours à ses services ; les époux infidèles qui déposent leur jonc sur la table de chevet avant et le remettent tout de suite après ; les timides et les inoffensifs qu'il fallait guider pas à pas ; les cons qui jettent des billets par terre pour vous obliger à les ramasser ; les malades qui veulent être giflés, mordus, piétinés ou fouettés ; les chiens sales qui dégagent une odeur de sueur et qu'il faut doucher avant ; les friqués prêts à dépenser une fortune pour le plaisir de ramener la négresse à son statut d'esclave ; ces trous-du-cul qui se croient tout permis parce qu'ils ont payé et qui s'imaginent parfois qu'ils auront le privilège de vous baiser au naturel, sans condom ; ces brutes qui essaient de vous étrangler avec une ceinture parce que ça intensifie l'orgasme ; mais aussi les pathétiques et les malheureux qui voudraient se faire dire « je t'aime », ou, pire, ceux qui ont l'ambition absurde de vous sauver...
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Stanley Péan est né à Port-au-Prince et a grandi au Québec. L’intrigue de son dernier roman, Bizango, se passe d’ailleurs à Montréal. Dans ce roman polyphonique, plusieurs personnages, délicieusement croqués se croisent : Andréa Belviso, la belle journaliste italienne, un brin carriériste et Jean-Phi, son directeur de l’information, aussi peu scrupuleux que lourdingue ; Lorenzo Appolon, le policier d’origine haïtienne et Marie Marthe, sa maîtresse-femme et surtout Domino, alias Gemme, une jeune haïtienne devenue malgré elle la « bitch Number One » de Chill-O, un michan gason mafieux, vaguement producteur de Hip-Hop, régnant en prince sur la petite pègre haïtiano montréalaise. Lire la suite sur La Plume francophone : http://la-plume-francophone.over-blog.com/article-stanley-pean-bizango-80480732.html
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Bizango, c'était le terme dont avait usé Papy Boko. Domino n'avait pas oublié ces contes qui avaient bercé son enfance en Haïti, ces récits fantasmagoriques où, la nuit venue, des messieurs en apparence normaux se dévêtaient de leur peau humaine pour révéler l'ignominie qu'ils n'osaient montrer à la lumière du jour. Et si ce n'étaient pas que des contes à tirer dans la grande cour à la brunante ? Et si de pareilles créatures déambulaient pour de vrai sur terre ? Et si son compagnon était l'une d'entre elles ? En secouant la t^te, Gemme se rappela soudain qu'il existait des hommes qui n'avait nul besoin de se défaire de leur peau de tous les jours pour se conduire en véritables monstres. 
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Quelque part, très loin, une voix qu'elle n'avait peut-être qu'imaginée lui avait susurré je ne te toucherai pas, pas comme ces hommes te touchent, je ne te prendrai pas comme tu le voudrais sans doute, mais je te montrerai des choses telles que tu n'en as jamais vu, je t'emmènerai plus loin en toi-même que tu n'es jamais allée, encore que Domino n'aurait pu certifier que ces paroles aient été prononcées. Tout ce dont elle se souviendrait serait d'avoir été emportée par un cyclone de sensations, un maelström d'images et de sons inédits, à la fois violent et tendre, terrifiant et réconfortant, un orgasme à la puissance n.
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En jetant ce coup d’oeil dans l’âme de son visiteur, il avait l’impression d’avoir ouvert une porte sur le chaos absolu de ces vies humaines auxquelles nul ne saurait donner un sens concret.

Et pendant une fraction de seconde, Papy Boko constata l’ampleur de la tristesse, de la douleur, de la solitude de cet être qui n’avait pas choisi d’être une outre à souvenirs éventés.

Quel chaos ! Comment peux-tu vivre avec tout ça dans ta tête ?

- Qui a dit que j’y arrive ? ” eut-il envie de répondre.”
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