Le début de cette uchronie a été raconté dans le tome 14 Oméga et le tome 18 Opération Charlemagne : la France issue d'un coup d'Etat en 1934 est devenue une dictature, menée par le PPF de Doriot et ses forces d'intervention Oméga. Elle a vaincu l'Allemagne d'Hitler en 1936 et a déclaré la guerre aux Anglais. Arrive 1943, malgré la qualité de l'aviation fasciste d'Oméga, la guerre bascule du côté des alliés. Leurs troupes débarquent en France et leur aviation s'empare du ciel. Les collaborateurs du régime de Laval sont désemparés. Un de leurs derniers espoirs est le général De Gaulle, qu'ils rapatrient d'Afrique du Nord. Les intellectuels, comme Céline, qui ont soutenu le régime, cherchent à fuir dans la cohue.
Le principe de cette BD est d'inventer ce qui aurait pu se passer si… Et au cas présent, ce qui serait passé si les fascistes avaient entraîné la France dans une politique très active de soutien de l'Allemagne. Mais, à l'arrivée, voir un De Gaulle, certes monarchiste et militaire patriote, passer à l'ennemi choque un peu. Quant aux événements qui concernent les héros récurrents, ils ne sont pas passionnants. Reste quelques scènes de duels aériens dans une BD, dont on peut se dispenser...
Il y a bien mieux en terme de scénario dans cette série.
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Suite d'Oméga et Opération Charlemagne, cet album voit la guerre se déclarer entre les alliés anglais et américain et la France. Staline attaquant lui la Pologne, le scénario des allemands pris en tenaille par les alliés et les russes se retrouve ici avec la France et les fasciste d'Oméga.
Léo poursuit sa quête de vengeance, tandis qu'un gouvernement français essaye de se former pour que la France ne devienne par un protectorat allié.
C'est encore un album réussi à l'histoire intéressante qui navigue cette fois-ci du côté de la politique.
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Troisième tome d'une trilogie, issue de la série Jour j, respectivement les n°14 Oméga, n°18 Opération Charlemagne et n°21 le crépuscule des damnés
Relue après une première lecture il y a des années, et j'ai tout autant apprécié.
Une uchronie très réussie, dans le contexte roi du genre, la seconde guerre mondiale.
Le régime fasciste s'écroule, les cadres et sympathisants du pouvoir s'enfuient
C'est l'heure des derniers barouds d'honneur, et des vengeances
On retrouve des personnages connus, dans des évolutions que je trouve personnellement tout à fait crédibles
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Le Crépuscule des Damnés conclut en beauté cette trilogie. Duval & Pécau ont encore donné un excellent opus à la collection Jour J.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Vous êtes en train de me dire que vous soupçonnez les anglais d’avoir laissé incendier leur capitale ? Vous êtes fou ?
Pas les anglais, les américains. Vous vous souvenez de l’émotion qui a bouleversé les USA après la destruction de Londres ? En quelques heures, tous les arguments pour la neutralité au congrès ont été balayés. Roosevelt a obtenu la majorité absolue pour déclarer la guerre. Sans le bombardement de Londres, ça ne se serait pas passé comme ça.
J’ai rencontré Roosevelt. C’est un fin politique. Mais ça, …c’est monstrueux !
Il n’était pas forcément au courant…Alors ? Que pensez-vous de mon hypothèse ?
- il est d’accord, vous l’avez mis dans votre poche, Monsieur !!
- vous trouvez ? Je n’en suis pas si sûr, et puis, de qui parle-t-il lorsqu’il dit : « nous ferons notre devoir. »
- je crois qu’il parle de lui, Monsieur.
- c’est bien ce que je pensais, et c’est bien ça qui m’inquiète...
Non, vous faites erreur : le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres.
La politique, c’est comme une bouteille de Perrier, on doit agiter le peuple avant de s’en servir.
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie