Mai 1948. Au-dessus de la mer Baltique.
Des dizaines de bombardiers lourds américains sont en mission pour aller bombarder l'URSS. Des trainées dans le ciel font penser à des chasseurs… Mais lesquels ? Amis ? Non ! Russes ? Il paraît qu'ils n'en ont plus…
Critique :
Pour rappel, ceci est une uchronie. Les Américains et les Anglais ont décidé de s'allier aux Allemands pour arrêter les Soviétiques. La France est occupée par les Américains qui y font régner leur loi. Un ingénieur français de génie, Bloch, devenu Dassault après sa libération, le nom juif n'étant pas spécialement en odeur de sainteté, conçoit un bombardier à réaction révolutionnaire à tout point de vue. Il doit voler plus haut et plus loin ! Il est équipé d'affûts quadruples de .50 dirigés par radar. Les Américains ont un urgent besoin de cet appareil car ils ne peuvent continuer à subir les pertes gigantesques occasionnées par les chasseurs à réaction russes… Et surtout par leurs missiles sol-air. Il reste un tout petit problème à résoudre : pour que cet avion puisse voler vraiment vite et loin, il faut lui procurer un nouveau carburant que les chimistes allemands peinent à mettre au point…
Du côté soviétique, si tout est rouge, tout n'est donc pas forcément rose… Béria voudrait mettre fin à la guerre mais le camarade Staline est tout à sa soif de conquêtes et veut toute l'Europe pour lui. En plus, le « petit père des peuples » est paranoïaque. Combien de temps Béria va-t-il encore vivre avant que Staline ne décide de l'éliminer comme tant d'autres ?
Et l'extraordinaire pilote français, Nicolas Charlier, réapparu mystérieusement à la frontière finlandaise, ne cacherait-il pas des choses en plus d'être alcoolique et de faire usage de la drogue ?
Ce troisième opus semble être le dernier de la série. Si c'est le cas, il a été expédié assez rapidement. Pécau livre un scénario qui a une base intéressante, mais il y a comme des manques, trop d'étapes auraient mérité un traitement plus détaillé.
Les dessins de Maza ne sont pas ce qui se fait de mieux actuellement, sans doute parce qu'il dessine beaucoup et qu'il n'a pas le temps de fignoler.
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Cette série se clôt comme il faut avec ce troisième et dernier opus d'USA ÜBER ALLES. Un très bon récit d'espionnage qu'apprécieront les amateurs.
Lire la critique sur le site : Sceneario
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie