Les gens du mensonge

Un livre en droite lignée des "manipulateurs sont parmi nous" d'I. Nazare-Aga, par exemple.
Et en fait, quand on ouvre les yeux sur soi-même, on est bien obligés d'ouvrir les yeux sur le monde, et surtout sur les autres. Et le plus dur pour moi, c'est de ne pas sombrer dans le désespoir et le cynisme le plus acerbe. Car l'être humain, en général, n'est pas des plus sympas, ni très "joli joli", vu de l'intérieur, il faut bien l'admettre...
La citation que j'ai mise est ô combien symbolique du "mal" qui gangrène à la fois les individus mais aussi tout le fonctionnement de nos sociétés dites "modernes", mais totalement obsolètes et mauvaises du point de vue de l'humain et de son développement psychique et spirituel, mises en place par des gens de pouvoir et de MENSONGES, hélas.
Heureusement qu'il y a toujours des cas particuliers qui rassurent ! Mon cheminement personnel consiste maintenant à retrouver la "Joie". Je commence à trouver le chemin, mais non sans heurts, questionnements, moments de déprime sévères, doutes...

surprenant...
Il y a la dimension spirituelle, occulte. Mais c'est surtout très intéressant d'un point de vue sociologique et psychiatrique.

La première partie était très bien, j'ai bien aimé le récit des différentes thérapies. Par contre, j'ai eu beaucoup de peine à m'intéresser à la seconde partie où l'auteur parle d'exorcisme, de diable, de narcissisme. J'ai retenu cependant la théorie de l'auteur concernant la guerre du Vietnam, qui me paraît plausible.

Je referme ce livre alors que l'on vient de démasquer "le grêlé", ce tueur en série français qui a vécu trente-cinq ans dans l'imposture et au sein des forces de l'ordre, laissant une famille sidérée et dévastée.
Francis Vérove, comme Jean-Claude Romand et bien d'autres, aurait eu une place bien méritée dans "Les gens du mensonge". Ils illustrent bien le danger, quand le passé finit par vous rattraper.

Mais vous y trouverez d'autres cas incroyables dans une fine analyse psychologique. Peut-être y reconnaîtrez-vous aussi des gens proches.

Un chapitre parle de possession et d'exorcisme. Sans grand intérêt pour moi puisque Scott Peck n'entre pas dans les détails et ces cas seraient rares.

Puis l'auteur décortique les phénomènes de groupes, les responsabilités individuelles et collectives à travers une page méconnue de l'Histoire. Hormis un bref passage simpliste et dépassé sur le végétarisme (on est en 1992), c'est sans doute la partie la plus intéressante de l'ouvrage tant les enjeux sont énormes en ces temps de crise économique, de tendance au repli sur soi et de chasse aux sorcières.
Car l'auteur nous prévient dés le début : celui ou celle qui lira ce livre sans faire son propre examen de conscience n'aura rien compris. Alors, détournerez-vous le regard ou vous mettrez-vous en quête de ce livre (désormais indisponible en neuf) ?

super livre a lire

Pour être honnête, je ne sais pas trop quoi en dire. Autant j'ai aimé le Chemin le moins fréquenté, autant je suis perplexe.

D'un côté, l'auteur parle du mal, en donnant des exemples dont deux parents qui donnent à leur fils le plus jeune le fusil ayant servi au suicide de l'année.

D'un autre côté, il parle d'exorcisme et du lien entre satan, le menteur... et les possédés, en nous tentant, mais il ne nous donne pas assez d'information pour que nous puissions en faire notre propre analyse.

Finalement, il continue son livre en parlant du massacre de Mai Lai, au Vietnam et comment les États Unis ont permis que ceci se produise.

Et dernièrement, il s'interroge sur la "psychologie du mal' en disant que l'on devrait l'étudier, mais que ce serait trop dangereux car on toucherait au Mal et on risquerait de se contaminer.

J'ai donc trouvé ce livre intéressant, mais peu nourrissant et je ne le garderai pas dans ma bibliothèque.

Je ne lis pas une véritable critique du livre en lui-même, mais plutôt une approche de l'auteur... pourtant j'aurais aimé...