Si le point de départ de
Dans mon village on mangeait des chats a quelque chose d'un peu comique, on sombre très vite dans une histoire plus noire et ce sentiment d'inquiétude est largement accentué par les vignettes dont le dessin de
Francis Porcel apporte un aspect pesant qui n'est pas pour déplaire.
Jacques est un anti-héros calculateur qui n'aurait rien de sympathique sans son amour pour sa soeur, son enfance perturbée (loin de tout excuser pour autant) et surtout son fond qui n'a rien de mauvais. Il y a là une impression d'intimité avec ce jeune garçon. Presque de l'attachement. Et, jusqu'à ce que la fin arrive, cette BD nous laisse avec une délicate et désagréable sensation de prévisibilité. Parce qu'il aura suffi d'une mauvaise rencontre….............
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