Comment pouvoir imaginer la profondeur d'une existance, le retour dans des conditions de survie à quelque chose de l'ordre de la préhistoire de chacun et un brin de début de l'histoire de l'humanité. le feu, le mythe, l'écriture. Trouver son axe, obligatoire, sa place dans un monde que l'on ne reconnait plus, hors temps, hors cadre, pour que l'existant retrouve son souffle. Cette expérience d'une auto-ethnographie sous forme de journal, va au delà de la recherche de l'auteur puisqu'elle touche ce qui appartient à chacun d'entre nous, le combat pour rester soi-même.
Commenter  J’apprécie         10
J'écris sous le tipi. J'écris sur ma demeure et sur mon âme. Aussi ne dois-je pas me presser pour écrire ce livre. Car il est le livre de l'âme. Toutes les choses qui sont là parlent de l'âme. C'est cela le tipi. Il n'y a pas de place pour le superflu. Tout ce qui y est doit tenir du vital. Cette redéfinition du vital, en ôtant la profusion du superflu, ramène à l'esprit. Car celui-ci est reconduit à des choses simples.