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Corto Maltese tome 13 sur 16
EAN : 9782203092112
82 pages
Casterman (30/09/2015)
3.47/5   101 notes
Résumé :
1915. Corto Maltese est à San Francisco quand il reçoit une lettre de son vieil ami Jack London. Ce dernier, se sentant mourir, lui confie une dernière volonté : retrouver une femme, son amour de jeunesse, pour lui porter une lettre d'adieu. L'écrivain promet un incroyable trésor en échange de ce service, qui va entraîner Corto dans le grand nord du continent américain.
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,47

sur 101 notes
Hugo Pratt n'est plus depuis 1995.
Corto, devenu orphelin, réapparait aujourd'hui, après plus de 20 ans d'absence, sous les traits de Ruben Pellejo, porté par la verve de Juan Diaz Canales, dialoguiste de Blacksad, s'cusez du peu.
Niveau graphisme, rien à redire. Pellejo, sans faire dans le plagiat éhonté, y va de sa patte tout en conservant l'essence même du personnage. Le lecteur s'y retrouve rapidement et l'en remercie.
Non, là où le bât blesse, et je crois qu'Arletty a eu le même ressenti, c'est cette atmosphère à la fois mystérieuse et onirique habituellement si palpable et qui fait grandement défaut dans ce 13e opus. La faute à ce vilain chiffre peut-être, allez savoir.

Corto va voyager, beaucoup, trop.
Corto va rencontrer moult personnages aussitôt disparus auxquels il sera donc difficile de s'attacher, de par le fait.
Comme une impression de surenchère. L'envie de bien faire en compilant sans qu'il s'en dégage l'âme si particulière de ce personnage devenu culte.
Enfiler la redingote de Corto Maltese, c'est prendre le risque de nager dedans.
L'effort est plus que louable, le rendu un peu plus discutable.
Un 14e album permettrait peut-être quelques ajustements...
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Treizième volet des aventures de Corto Maltese écrit par les successeurs d'Hugo Pratt, Rubén Pellejero et Juan Diaz Canales.
Ce volume m'a beaucoup plu:
1)Pour le scénario bien trouvé.

2)Pour le graphisme, qui reprend très bien l'oeuvre d'Hugo Pratt.

Une histoire extraordinairement bien trouvée de la part de Juan Diaz Canales, qui surement n'aura pas plu à certains lecteurs, car le changement d'auteur peut être un peu difficile.

le récit de Sous le Soleil de Minuit se situe en Amérique du Nord (Alaska et Canada) et l'aventure se déroule en 1915.
Corto Maltese réussira-t-il à accomplir la mission confiée par Jack London? Si il réussit un trésoooooor pourrait l'attendre!
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Cela faisait longtemps que les fameux albums de Corto Maltese de Hugo Pratt m'intriguaient, mais c'est la reprise de la série à l'occasion du numéro 13 qui m'a été gentiment offerte.

Dans Sous le soleil de minuit, les deux auteurs espagnols, Juan Diaz Canales (surtout connu pour la série Blacksad) et Ruben Pellejero (beaucoup de collaborations avec Jorge Zentner, déjà chez Casterman), reprennent les rênes de la série Corto Maltese pour tenter de faire revenir ce personnage mythique, après plus de vingt d'absence. Qu'il ait pris quelques rides ou non n'est pas la question, car à le découvrir ainsi il semble éternel.
Pourtant, de mon humble avis de néophyte sur ce personnage, qu'il semble pauvre finalement. Ok, il connaît du monde partout sur la planète, puisqu'il débute cette aventure aux côtés de Raspoutine et veut la terminer près de Jack London. Ok, il voit du pays, puisqu'il parcourt dans ce volume une bonne partie des régions septentrionales de l'Amérique du Nord. Mais franchement, que peut-on bien retenir de cet opus ? À part que ce cher Corto se met en route pour remettre une lettre de son ami London à un « amour de jeunesse », nous ne pouvons pas tellement dire que les péripéties sont inoubliables. le lecteur a l'occasion de se perdre dans des détails inconséquents et qui détruisent plutôt le bon enchaînement des rares événements qui arrivent sur la route du héros. Contrairement à ses écrits précédents, Jean Diaz Canales s'est un peu perdu dans tous les éléments qu'il a voulu insérer ici.
Dans sa traversée du Grand Nord, dans les vastes étendues d'un blanc éclatant, nous aurions pu nous attendre à de grands et beaux paysages. Là encore, la déception est présente. Je comprends tout à fait que Ruben Pellejero ait fait du mieux qu'il pût pour coller à l'atmosphère de ce personnage culte, et autant cela s'apprécie concernant le rendu réaliste des personnages, autant le lecteur y perd quand même beaucoup dès qu'on s'intéresse à l'arrière-plan des cases. le fond graphique fait croire que nous sommes dans une aventure fade, sans saveur, c'est dommage.

Pas mal de déception de ma part, donc, sur ce treizième tome de Corto Maltese censé assurer la relève du regretté Hugo Pratt

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Cette reprise est tout autant attendue que redoutée. Toucher à Corto ? Toucher à Pratt ? Mais Pratt voualit que Corto lui survive. C'est donc avec sa bénédiction tacite que ce livre paraît.
Les auteurs ont bien révisé leur Corto. Mieux, ils ont compris Corto et leur reprise n'a pas à rougir de la comparaison. Mon Corto est un peu rouillé, mais dans la structure, dans les thèmes, dans les personnages, on retrouve ce qui faisait la patte de Pratt. le dessin erre parfois un peu lorsqu'il s'agit de représenter des trognes ou des décors que Pratt n'a a jamais touché, mais Pellejero s'en sort avec les honneurs. Mais en refermant le livre, je reste partagé. le livre est respectueux, globalement réussi, mais manque indéniablement de cet art de la rêverie de Pratt. Hugo Pratt était aussi un magicien du temps et des silences. Cette dimension-là, Pellejero et Díaz Canales n'ont pas réussi à la retranscrire. Leur histoire avance mais ne respire pas. Ne soupire pas, comme Pratt pouvait le faire. Cela peut sembler anecdotique, mais c'est dans ce genre de détail que Pratt faisait montre de tout son talent. C'est donc aussi ce qui rend cette reprise un peu décevante.
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20 ans après la mort de son créateur Hugo Pratt, Corto Maltèse revient pour de nouveaux voyages. A la plume Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero ont la lourde tache de reprendre un flambeau dont encore personne n'avais osé se saisir. D'un côté ils ont bien du courage car désormais notre beau marin ténébreux est entouré d'une telle aura qu'il est bien dur de le faire revivre et d'y incorporer ses choix envers et contre les fans qui les attendent au tournant!
Allez les nouveaux auteurs s'en sont sortis honorablement.

Porteur d'un message de son ami Jack London pour un amour de jeunesse, Corto Maltèse va traverser les étendues froides du canada.
Malgré un titre et un résumé de 4e de couverture accrocheur, le voyage n'a pourtant pas été aussi palpitant qu'attendu. le récit est souvent un peu décousu avec un manque de linéarité entre certains passages. Tellement qu'une fois j'ai cru que j'avais loupé des cases et je suis revenu en arrière. mais non, aux lecteurs de comprendre les ellipses.
Il y a pas mal de personnages secondaires. Tous ont un potentiel intéressant seulement voilà, on n'a pas le temps d'approfondir. Cela a un coté très frustrant. J'ai trouvé que les auteurs ne rentraient pas assez dans le détail, ils restaient assez superficiels. C'est un peu dommage.

Niveau dessins rien à dire. Les anciens comme les nouveaux lecteurs de Corto Maltèse devraient se retrouver.
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critiques presse (10)
BulledEncre
19 octobre 2015
Retrouvailles plaisantes avec Corto Maltese, bien repris en mains par Diaz Canales et Pellejero.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
08 octobre 2015
Corto est de retour ! Et cela fait vraiment du bien !
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
08 octobre 2015
Un tourbillon poétique et délicieusement anarchisant au charme indubitable.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Telerama
07 octobre 2015
Pour leur premier opus, les héritiers d'Hugo Pratt ont privilégié l'exercice de style. L'esprit est là, quoiqu'un peu sage.
Lire la critique sur le site : Telerama
BDZoom
06 octobre 2015
Cet album est réussi et l’avenir de « Corto Maltese » semble assuré.
Lire la critique sur le site : BDZoom
LaLibreBelgique
06 octobre 2015
Corto n’a rien perdu de sa singularité ni de son cynisme, il reste solitaire dans l’âme, sans attaches et sans croyances. Comme si on l’avait quitté hier.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Liberation
02 octobre 2015
Moins poétique que les précédents, la BD fait revivre le mythe.
Lire la critique sur le site : Liberation
Bedeo
30 septembre 2015
L’héritage a été bien assimilé, et les efforts sont si présents qu’ils sont la seule faiblesse de l’album.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
29 septembre 2015
Si Sous le soleil de minuit respecte les canons du titre, il rate cependant largement le coche en oubliant de laisser au temps le temps de s'écouler.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
29 septembre 2015
Les reprises de série sont un exercice très périlleux. On peut dire ici que l'ensemble est plutôt réussi, ne serait-ce qu'en donnant envie de (re) découvrir les albums d'Hugo Pratt.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Vous parlez comme un renégat et un apatride.
- Le fait que mes convictions ne correspondent pas aux vôtres ne fait pas de moi un renégat, Clark,
Apatride peut-être. Les frontières bougent sans cesse, c'est de plus en plus difficile de savoir à quel Pays chacun appartient ...
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- Vous parlez comme un renégat et un apatride.
- Le fait que mes convictions ne correspondent pas aux vôtres ne fait pas de moi un renégat, Clark,
Apatride peut-être. Les frontières bougent sans cesse, c'est de plus en plus difficile de savoir à quel Pays chacun appartient ...
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Il n'existera donc jamais d'autre moyen que la violence pour atteindre la liberté?
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Une richesse qui peut se transformer en malédiction pour la zone et ses habitants comme cela se produit chaque fois que l'homme blanc pose le pied sur une terre vierge.
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Une enfance difficile n'accorde aucun droit sur la vie et la mort des autres. (p.40)
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