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Les hommes sans futur tome 1 sur 6
EAN : 9782207305959
240 pages
Denoël (14/01/1998)
3.17/5   35 notes
Résumé :
Ils étaient les Nouveaux Hommes, les Supérieurs... Ils prenaient possession de la Terre, oubliant les vieilles règles du jeu pour en poser d'autres : les leurs. Restaient les singes, et les hommes " normaux " de l'ancienne espèce, " les mangeurs d'argile ", comme ils s'appelaient entre eux... Dans ce monde en plein schisme, Caïne est un homme-bois-bonheur : il porte chance aux futures mères, les aide au besoin à procréer, car avec lui, impossible d'accoucher d'un Au... >Voir plus
Que lire après Les hommes sans futur, tome 1 : Les mangeurs d'argileVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Un très bon moment .... dans univers qui s'effiloche ...

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Les différents tomes de ce cycle se lisent séparément : Saison de rouille est un must !
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TOME UN : les mangeurs d'argile :
D'abord c'est bien écrit et excellemment construit .
4 personnages solides , contraints à l'opportunisme .
Ce monde s'effondre .. ( le processus est assez avancé ) .
On met pas mal de temps à s'en rendre vraiment compte car on découvre tout par touches ( via le regard des personnages ).
Cet aspect nous parviens un peu comme en sourdine , comme amortis et c'est assez agréable .
Les 4 personnages se lancent dans une sorte de road story .
On est tenté de se dire que c'est une ballade bien écrite et envoûtante mais assez anodine .
La fin est surprenante et envoûtante ...
L'intérêt de ce roman est de est de nous plonger dans le drame et la catastrophe de façon palpable .
Beaucoup d'action et de mélancolie .
Les romans de ce " cycle " sont précédés par des prologues qui sont assez bof et on peut passer dessus ...
Ce tome se passe dans le midwest .
Un excellent roman populaire post-apocalyptique .
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TOME DEUX : Saisons de rouille : excellent et mémorable !! Un M U S T
Bien écrit et excellemment construit .
Des personnages solides avec beaucoup de présence
Ce monde s'effondre .. le processus est très avancé ...
Cette fois ci on met peu de temps à s'en rendre compte .
Car le tableau est brossé par le narrateur ( de façon élégante ).
Nous sommes également renseignés via les 5 sens des personnages .
Ce monde est âpre , dure , et brutal .
Il y a encore un pouvoir politique mais il est lointain et il délègue apparemment son autorité à des compagnies privées .
Nous sommes transportés aux abords de la Camargue .
Une Camargue glacée bordée par une méditerranée polluée et frappée par une pandémie très contagieuse et redoutable .
Les personnages nous font vraiment partager et ressentir .
Rien d'anodin dans ce bouquin .
La fin est dramatique et poignante .
Il y a encore suffisamment d'état pour que ce dernier soit en mesure de planifier , de mettre en oeuvre et de réaliser un génocide ( l'auteur a bossé ce thème très sérieusement ) ...
L'intérêt de ce roman est de nous plonger dans le drame et la catastrophe de façon palpable .
Beaucoup d'actions et de mélancolie .. de regrets .. de surprises .
Le prologue du début est très bof ... on peut passer dessus ... ( je pense que cela vaut mieux ) .
Un excellent ( très bon ) roman populaire post-apocalyptique ...
Bref : un roman modeste et très représentatif du meilleur du roman français de SF populaire .
Je recommande chaudement ce roman d'action profond et tragique .
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Soleil hurlant tome 3 : A lire je crois .. Quelques défauts de style .
Ce commentaire fait référence à Les hommes sans futur impossible de le caser à cette édition .
Deux défauts .. ( malheureusement !! )
Les noms propres à rallonge des personnages sont très gênants dans ce texte qui est par ailleurs composé principalement d'excellents dialogues ..
Le narrateur n'est pas très au point et cela est assez visible ( trop ).
Sinon c'est excellent !
Ce tome nous parle l'Australie au moment " t " où la société s'effondre .
Il y a de fabuleuses descriptions .. paysages .. actions .. on s'y croirais .
Les amateurs des ambiances MAD MAX ne seront pas désappointés par cette lecture .
Pas mal de finesse et de rebondissement .
Il y a un paradoxe .
Nous découvrons ce monde au moment précis où tout s'écroule .
Le talent de l'auteur nous amène à réaliser que c'était déjà fait depuis longtemps mais que le personnage principal ne s'en était pas rendu compte .
C'est tout le charme de cette road story convaincante .
Un monde écrasé par la chaleur .. des routes .. de l'asphalte .. du soleil .. des trucks .
Un texte que recommanderais chaudement si ce n'était ces fautes de styles légères mais évidentes .
Cependant les amateurs des mad max apprécieront .. ce monde très analogue ( version camions ).
Personnellement : j'étais en rogne et c'est dommage cela aurait pu être un texte très correct .
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Le père de feu : tome 4
C'est un livre court .
l'auteur ne rentre pas dans les détails qui aurait pu en faire quelque chose d'aussi bon que saison de rouille .
Ce livre n'est pourtant pas mauvais .
Pour s'en rendre compte il ne faut pas le lire en courant ( j'ai faillis passer à côté ..).
Le titre de ce cycle est : Les hommes sans futur .
Ces quelques mots sont le sujet de ce livre .
Le roman se passe en Amérique latine ( nord du Mexique .. Terre de feu ).
Des gens pris dans un délire collectif descendent en masse vers la terre de feu alors que d'autres font tout ce qu'ils peuvent pour remonter au nord .
Il y a des passages très fort où le lecteur sent le poids du talent de l'auteur peser sur son dos ... :
Le contexte est très peu décris .. mais il est excessivement bien ressentis .
Les personnages existent très fort même si c'est en peu de mots ..
L'échec est au rendez-vous .. l'auteur nous le fait clairement ressentir .
Ce roman est de fait une expérience personnelle plus qu'une immersion dans ce monde en perdition .
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LE TOME 5 : le chien qui courrait sur l'autoroute .
C'est un excellent roman d'action ...
Il se déroule dans un San Francisco au bord de la ruine totale et qui est en partie un archipel .
C'est un must du genre apocalyptique ...
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Pas de destin ?

Pierre Pelot, à l'instar d'un Serge Brussolo, a été très prolixe tout au long de son parcours et a exploré divers genres, notamment le western (qui le fit connaitre) et la SF.

Le cycle des "Hommes sans Futur" est composé de six romans, qui peuvent se lire indépendamment, mais qui prennent place dans le même univers. Celui-ci n'est pas vraiment du post-apo ou alors, pourrait-on dire, c'est du post-apo réaliste ou bien encore du "pendant l'apo". C'est là où l'idée de l'auteur est brillante, à mon sens : la temporalité de la "catastrophe" et sa nature également.

Voici quelques décennies que l'humanité fait face à l'émergence d'une nouvelle espèce d'homme, baptisée par homo sapiens les Supérieurs ou bien les Autres. Progressivement les femmes donnent naissance à de moins en moins d'humains et les enfants qui viennent au monde "normaux" finissent par muter et rejoindre les leurs. le comportement, les projets des Autres sont incompréhensibles pour les humains.

L'action prend place dans le Midwest américain. L'auteur rend à merveille la sensation d'un univers en train de se décomposer lentement. On en apprend peu sur les Autres, si ce n'est la fin qui constitue une sorte de révélation, mais sans certitude quant à sa finalité. Et pour cause, même s'il y a un côté frustrant à ne pas comprendre, l'auteur prend bien soin de laisser le lecteur à sa place : du côté des homo sapiens (en plain complexe du chimpanzé).

Peut-être y-a-t-il un parallèle à faire entre Pierre Pelot et J.H. Rosny aîné quand ce dernier embrasse le grand écart des siècles entre la "Guerre du Feu" et "la Mort de la Terre" et que Pelot semble faire de même entre son cycle préhistorique "Sous le Vent du Monde" et celui des "Hommes sans Futur".

Le récit est une sorte de road-movie sans réel but. Les personnages sont soignés et l'écriture de Pelot, une fois de plus, m'a totalement conquise. Bref, c'est sans appréhension aucune que je m'en vais attaquer le tome 2 : "Saison de Rouille".
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Le post-apo est un registre moins uniforme que ce qu'on pourrait penser de prime abord. Si la plupart des romans relevant de ce registre offrent souvent les mêmes paysages désolés, la même vision pessimiste et violente du futur, il y a une multitude de façons de traiter le post-apo. de l'émotion de "la route" de McCarthy aux réflexions exigeantes du "silence de la cité" de Vonarburg en passant par la violence ludique de "Blue" de Houssin, il y a plus d'une façon de s'emparer de cet environnement narratif. Ce 1er voelt des 'Hommes sans futur" serait plutôt à ranger du côté des oeuvres de pur divertissement, ce qui correspond très bien à la note d'intention de cet éditeur que je découvrais ici French Pulp (tout est dit dans le nom de cette maison d'édition quant à ses intentions).

Si Pelot expose de façon intéressante et loin d'être superficielle l'environnement dans lequel va se dérouler le récit, il choisit de raconter son histoire de manière résolument ludique.
Le récit commence d'ailleurs comme un bon vieux western de série B avec un desperado solitaire qui débarque dans une bourgade poussiéreuse. Une atmosphère western qui sera conservée tout au long du récit, la chevauchée étant remplacée ici par une course-poursuite en voiture. On aura même droit au grand classique westernien de la scène du bâtiment assiégé.

J'ai passé un très bon moment avec ce roman. le récit est mené tambour battant, l'auteur parvient à renouveler régulièrement son intrigue alors que cette traque aurait vite pu tourner en rond. Les personnages sont bien campés et tous attachants à leur façon, les seconds rôles sont très réussis et on les imagine très bien incarnés par des seconds couteaux de série B, des gueules comme on en voit plus beaucoup dans le cinéma d'aujourd'hui.

Je remercie Babelio et les éditions French pulp pour ce très bon post-apo dont je lirai la suite avec plaisir.
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Dans un monde où les humains sont lentement supplantés par les Supérieurs, des mutants nés des humains mais formant une nouvelle espèce à laquelle ces derniers ne comprennent rien, nous suivons l'histoire de Caïne, homme-bois-bonheur (une sorte de talisman humain qui soigne les malades et porte chance aux femmes pour qu'elles mettent au monde des enfants "normaux"), qui décide d'accompagner Lice et Kildred Quenan dans leur fuite vers le Sud. Lice cherche à fuir le Nord à tous prix, persuadée que les constructions des Supérieurs qui s'étendent dans ces terres sont tournées contre les humains. Kildred Quenan, quant à lui, cherche simplement l'aventure, porté par l'envie de sortir d'une ville qu'il n'a jamais quittée. Caïne, lui, a d'autres raisons de quitter la ville ; un homme est à sa recherche, qui semble-t-il a besoin de ses services...


Une histoire bien construite, avec suffisamment d'action et de suspense pour tenir le lecteur en haleine, bien que la trame soit très simple et qu'il ne se déroule somme toute qu'assez peu d'événements. Ce que l'on retiendra surtout de cette histoire, c'est l'ambiance très particulière, un poil anxiogène, créée par cet univers de décadence, cette fin d'un monde qui s'écroule autour du nouveau qui se construit sans qu'on n'y soit vraiment confronté. Ce qui fait selon moi la plus grande force de ce récit - et de la série tout entière, probablement - c'est que les Supérieurs ne font pas partie de l'histoire ; on en parle, on entend des rumeurs, on perçoit quelques bribes de leur univers, rien de plus. le lecteur est dans la même posture que les personnages, qui ne peuvent comprendre les Supérieurs : les lecteurs sont humains eux aussi, ils ne peuvent donc pas plus comprendre les Supérieurs que les protagonistes. Tout ce que l'on peut faire, c'est imaginer, faire des suppositions à partir des bribes que l'auteur consent à nous donner. Et il est fort probable que l'auteur lui-même ait pris le parti de ne pas comprendre non plus ce que font les Supérieurs. C'est une histoire humaine, nous ne disposons pas des facultés physiques nécessaires pour adopter le point de vue des mutants. Reste ces indices parsemés tout au long de l'histoire, qui nous donnent à penser, à imaginer, et qui font que l'effet d'immersion dans cet univers fonctionne très bien.


Si je ne devais prendre en compte que ces éléments, j'aurais sans doute mis une ou deux étoiles de plus à ce livre, mais il y a quand même quelques points négatifs : le style d'écriture laisse un peu à désirer et donne l'impression que ce roman a été écrit à la va-vite, quasiment sans relecture. J'ai notamment repéré quelques tics de langage très agaçants (comme l'usage à outrance de l'expression "il était du genre à" ; "il n'était pas du genre à"). Il y a aussi une sorte de confusion dans les différents points de vues narratifs adoptés, qui donne une impression de fouillis : tantôt on suit un personnage, tantôt un autre, sans vraiment de signe qui marque la transition entre les deux points de vue, et le tout ponctué d'interventions de l'auteur beaucoup trop fréquentes et maladroites, qui ont peut-être vocation à faire sourire mais qui personnellement ont eu surtout tendance à m'agacer et à me faire décrocher de l'histoire. Je crois que le pire exemple de ce genre d'interventions inopportunes de l'auteur est le suivant : (il est question d'un homme saoul) : "ou bien il sortait en droite (!) ligne d'une rixe, ou bien il s'était ramassé sur l'asphalte". Tout est dans le point d'exclamation entre parenthèses : une manière assez grossière pour l'auteur de signaler qu'il vient de faire un trait d'esprit, parce que l'homme saoul ne marchait probablement pas très droit... oui, ok, très bien... mais bon, il eut sans doute été préférable de s'abstenir.


Comme pour le tome 3 de la série ( que j'ai lu en premier, mais l'ordre de lecture n'a pas vraiment d'importance car ce sont des histoires distinctes à chaque fois), j'ai aussi eu un peu de mal avec les personnages, que je n'ai pas toujours trouvés très cohérents, ni bien construits, ni très attachants. C'est sans doute lié au fait que l'on change constamment de point de vue : aucun personnage n'est développé à fond, et même si on sent que c'est Caïne le personnage principal, il ne se distingue pas beaucoup des autres dans la manière dont il est traité. Ce premier tome m'a vraiment laissé l'impression d'une oeuvre assez peu travaillée, bien qu'elle soit d'une grande créativité. On sent que l'auteur n'a pas vraiment fait de choix narratifs, peut-être que tout cela a été écrit d'un seul jet ; en tous cas, il ressemble bien plus à un roman de jeunesse qu'à une "oeuvre de la maturité". J'ai aussi eu un peu de mal avec les réflexions de Caïne sur les questions de sexualité ; ses idées de rapports forcés avec Lice sont exposées avec une nonchalance et un ton de banalité qui m'ont un peu fait tiquer. Mais bon, admettons que ce soit le personnage... mais comme j'avais du mal à trouver le personnage cohérent, justement, ça faisait un peu cheveu sur la soupe. Bref.


Malgré tous ces aspects critiques, il n'empêche que j'adore l'univers construit par l'auteur dans cette série, et que l'imaginativité et le talent de conteur dont il fait preuve rattrape beaucoup ses maladresses d'écritures, qui doivent sans doute s'estomper dans les tomes suivants. J'ai hâte de lire la suite !


Lien : http://le-cornepage.ek.la/le..
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Ce roman est le tome un d'une suite de cinq. Pour ce premier tome on dévoile un arrière scène apocalyptique, les hommes depuis deux cents ans éprouvent des difficultés de reproduction. Ils mettent au monde des mutants que l'on nomme les Supérieur. Les naissances normals (Les mangeurs d'argile) se font de plus en plus rare.
La scène que Pierre Pelot mets en place est une civilisation complètement perdu entre les anciens mode vie, l'incompréhension de ces êtres supérieurs et l'évidente fin prochaine de l'homme. le décor, des villes dépeuplé, des gangs cherchant à dépouiller le premier venu, des rue ensablé, des guérisseurs charlatans, des scène à la MadMax. Les personnages sont magnifiques et criant de réalité.
Quelque petite incohérence m'empêche de donner la note parfaite.
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critiques presse (1)
Actualitte
12 septembre 2018
Pierre Pelot nous gâte. Parce que plusieurs tomes de ses Hommes sans futur sont déjà prévus en réédition chez Frenchpulp. Savoureux. Dans ce qui a tout d’un western post-apocalyptique, on traverse une planète dont la population humaine est totalement désœuvrée. Comme dépossédée d’une part de son essence.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Nous sommes les mangeurs d'argile, parce que nous nous nourrissons des produits de la terre, grâce à nos mains qui travaillent le sol, pétrissent le pain et forment les poteries, alors que les Supérieurs semblent vivre de l'air du temps. Nous avons toujours vécu de la terre et nous mourrons sur elle. Non, cette partie du monde ne va pas s'effondrer sous nos pieds. C'est nous qui qui nous effondrons, et notre effondrement nous rapproche d'elle. Nous voici au ras du sol, et nous nous gavons d'argile, et bientôt l'argile nous recueillera et nous assimilera. Au moment de mourir, c'est son image que nous verrons, c'est son odeur que nous respirerons. Des mangeurs d'argile.
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Rivertown , sur la carte : une croix cerclée de rouge ; cela voulait dire que la population de la ville était au dessus des cent mille habitants . Mais les temps avaient bien changés depuis que la carte était sortie de l'imprimerie . À présent Rivertown existait à peine : c'était l'unique point supposé de civilisation sur la 65 Express ...
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Le passage à Rio del Gato avait agi comme un baume bienfaisant. Voilà que Caïne sifflotait en conduisant, que de petits sourires fleurissaient sur le visage de Lice, plus nombreux en quelques heures que n’en avait jamais vu Caïne depuis qu’il la connaissait. Et elle parlait. De tout, de rien, surtout de ce qu’ils avaient vu dans la bourgade vivante et des chances qu’on pouvait avoir d’étendre l’expérience à tout le territoire des mangeurs d’argile. Ils prirent ainsi un bain revigorant d’utopie.
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C'est ainsi, ce n'est pas simple ni facile de vivre la fin du monde, d'avoir des parents qui vivaient déjà la fin du monde, d'espérer des enfants qui conserveront à l'espèce le triste privilège de durer encore un peu, un petit peu, pour vivre toujours la fin du monde...
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Alors se produisit l'autre cassure. Elle non plus ne fut pas brutale. C'était une mince lézarde, qui se dessinait depuis longtemps. À l'échelle d'une vie d'homme, elle pouvait passer inaperçue. Mais comme le temps passait moins vite, comme l'homme intelligent était si intelligent... il dut certainement l'agrandir, la cassure, d'une façon ou d'une autre. C'est ainsi que vinrent les Nouveaux Hommes. Rares d'abord, et regardés comme des monstres. Ils étaient des monstres, puisqu'ils étaient différents. Puis ils furent de plus en plus nombreux. Bientôt la majorité. Le temps coulait si vite ! Trois ou quatre siècles, au dire de certains. Trois millions d'hypothèses expliquent la mutation.
Ils étaient les Nouveaux Hommes, la Nouvelle Espèce, les Supérieurs, les Autres, etc. Ils prenaient possession de la planète Terre, oubliant les vieilles règles du jeu pour en poser d'autres qui étaient les leurs.
Restaient les singes, et les hommes « normaux » de l'ancienne espèce.
Ceux-ci ne comprenaient RIEN aux Nouveaux. C'était à eux, maintenant, d'être différents. Ils se savaient condamnés à plus ou moins long terme à l'extinction totale, mais ils vivaient quand même, survivaient dans le chaos, en suivant les règles de toujours ou en essayant tant bien que mal de s'adapter... Ils survivaient sur les territoires que leur laissaient les Supérieurs. À leur guise et selon leurs coutumes. Les Supérieurs, en règle générale, les laissaient en paix, comme en règle générale et à quelques exceptions près les hommes intelligents avaient laissé en paix les singes.
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Vidéo de Pierre Pelot
Immense Pierre Pelot, avec plus de 200 livres en 53 ans d?écriture : littérature générale, science-fiction, policiers, romans noirs, récits fantastiques, BD, théâtre, contes, sagas... L'auteur était à Poirel le 7 octobre pour un entretien aux côtés de Françoise Rossinot autour de son dernier roman, "Braves gens du Purgatoire" (Éditions Héloïse d'Ormesson).
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