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EAN : 9782754810838
144 pages
Futuropolis (11/02/2016)
3.21/5   57 notes
Résumé :
les Banyak, Indonésie. Eté 1984. Un petit groupe de plongeurs débarque dans un minuscule archipel au large de l’île de Sumatra en Indonésie. Ils sont documentaristes et militants écologiques. Léo, sa femme Isabelle et leur ami Bernard. Venus du bout du monde au service d’une cause: l’écologie. ils veulent démontrer par le film qu’ils préparent comment l’homme en détruisant son environnement se détruit lui-même. Mais, le projet tourne à la tragédie quand Isabelle, en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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En premier, des planches aux couleurs travaillées, des pastels, des bleus, diurnes ou nocturnes, ceux de la mer ou du fleuve et de leurs profondeurs, de ce côté-là c'est très réussi.

Mais, c'est le scénario qui pèche, même s'l débute assez bien. Seulement, très vite se mêlent des poncifs écologiques et politiques sur fond de menées autonomistes d'un mouvement local, dans les Banyak, un île du côté de Sumatra. Et on enchaîne les incohérences, les relations chaotiques avec les autochtones, puis le crocodile dont les motivations intellectuelles de ses attaques sur l'homme ne seront dévoilées qu'une trentaine d'années plus tard, lorsque le héros esseulé reviendra sur ses jours chercher une vengeance impossible.

D'aucuns ont tenté un parallèle avec Moby Dick... Pour ma part, même si le crocodile a perdu un oeil sur un coup de poignard, je n'ai pas vu le regard de la baleine blanche dans celui restant, ni la volonté opiniâtre d'Achab dans la personnalité du malheureux Léo.

Les planches n'étant pas saturées de légendes, il reste le plaisir des yeux, mais le lecteur de ce genre attend, je crois, beaucoup plus.
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Lorsqu'un petit groupe de militants écologistes débarque dans un minuscule archipel indonésien dans le but d'y tourner un film visant à démontrer la nuisance de l'homme sur son environnement et sa possible disparition à très court terme, il n'imaginait pas avoir affaire à l'un de ses plus fervents défenseurs, un sac à main sur pattes d'un fort joli gabarit, ma foi, dans les 10 m bien tassés, de quoi ouvrir une maroquinerie XXL en cas de victoire illusoire de l'homme sur la bestiole.
La bête, qu'était loin de l'être, initiera cruellement ce récit éco-responsable à forte teneur mystique.

Avant, y avait pompom pompom pompom-pompom mais ça c'était avant. Spielberg ne possédant pas la mainmise sur toute crevette marine susceptible de vous filer les jetons, Pendanx (au crayon) et Piatzszek (au scénar', sur un mot compte triple au scrabble et bonne nuit les petits) y sont allés de leur petit conte philosophique bien flippant.

De prime abord, le dessin est parfaitement maîtrisé. Au second également, c'était juste histoire de confirmer.
Les couleurs chatoient. Nan, elles vous pètent littéralement la rétine mais on en redemande vu la précision et la beauté des paysages dépeints.

Si le récit est un peu fourre-tout, il tient cependant la route grâce à une sombre histoire de vengeance parfaitement maîtrisée. Man vs Wild, c'est qui qui va gagner? Assurément le lecteur, accroché par la beauté saisissante du dessin à l'aquarelle associé à une mise en page à l'énergie débordante.

J'en connais qui vont chialer et pas que des larmes de croco...
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Archipel des Banyak. Indonésie, au large de Sumatra, été 1984. Un bateau file à toute allure vers les Banyak. À son bord, Léo, documentaliste et militant écologiste, sa femme, Isa, alors enceinte, et leur ami, Bernard. Ils se font intercepter par les flics qui contrôlent leur matériel et qui les mettent en garde contre les GAM, un mouvement qui milite pour l'indépendance de la province de Banda Aceh et veut installer la charia. En arrivant sur l'île, ils sont accueillis par la Chamat et sa famille. Léo leur explique qu'il veut produire un documentaire visant à dénoncer les ravages de la pêche à l'explosif et par là-même leur propre suicide. Aussitôt, lui et son équipe sont priés de quitter les lieux sur-le-champ...

Bienvenue en Indonésie... ses petites îles paradisiaques, son eau d'un bleu intense, son soleil ardent... et ses crocodiles hargneux ! Visiblement, ces amis auraient dû se méfier aussi bien des GAM que de ces reptiles. Stéphane Piatzszek aborde différents sujets tels que la vengeance, l'écologie, notamment la pêche à l'explosif ou la déforestation. Cet album fait la part belle à la sombre vengeance de cet homme meurtri. Jean-Denis Pendanx nous plonge dans ces eaux cristallines. Usant et abusant de sa palette de bleu pour notre plus grand plaisir, il nous offre de magnifiques planches gorgées d'eau et de soleil. Dans ce décor paradisiaque et luxuriant très bien rendu, ces scènes de combat entre l'homme et le crocodile détonnent.
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Un couple d'écolos convaincus prépare un documentaire en Indonésie. La femme est attaquée par un énorme crocodile sous les yeux de son mari. Ce dernier n'aura de cesse de se venger.

Ayant lu cet argument, je m'attendais à un hommage à "Moby Dick" qui prendrait la forme d'une série B. Mais les auteurs prennent une toute autre direction, plus ambitieuse. Et c'est là, à mon sens, que se situe le problème. "Le maître des crocodiles" n'est pas un ratage total et est même une oeuvre intéressante à certains égards mais elle ne touche pas le lecteur, ne le marque pas.

Le scénario de Piatzsek met l'accent sur des considérations écologistes assez intéressantes. J'ai ainsi pu découvrir la notion d'écologie profonde. Mais ce propos quasi-philosophique prend trop de place dans le récit qui en devient extrêmement bavard. Tout ça manque de naturel et empêche les personnages de prendre corps. A aucun moment je n'ai eu la sensation qu'ils prenaient vie, ils semblaient n'être que le relais d'un discours, certes intéressant, mais désincarné. le scénario se veut profond et ambitieux mais s'avère prétentieux alors que le point de départ aurait demandé humilité et simplicité. Selon moi, il aurait fallu traiter cette histoire plus simplement en acceptant le côté série B de l'affaire. Sincèrement, peut-on faire autrement avec une histoire de crocodile géant qui attaque des gens ?! Et cela n'aurait pas empêché d'avoir un propos écolo derrière le divertissement.

Tout n'est pas raté dans "le maître des crocodiles". Si le scénario pêche par prétention, le dessin est en revanche une vraie réussite. le travail à l'aquarelle de Pendanx est très agréable à l'oeil. Les couleurs sont particulièrement réussies, notamment le rendu de la lumière et les scènes sous-marines. Il émane une certaine douceur du dessin de Pendanx qui donne un relief particulier aux scènes d'attaques du crocodile. Ce qui fait encore regretter d'avantage le parti-pris intellectualisant du scénario alors qu'une vraie série B assumée aurait été parfaite.
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1984. Léo, documentariste et militant écologiste, débarque dans un archipel d'Indonésie avec son ami Bernard et sa compagne Isabelle qui attend leur premier enfant. A l'occasion d'une baignade matinale, cette dernière est attaquée par un crocodile géant. Une chasse au « monstre » s'engage aussitôt mais le corps sans vie de la jeune femme est récupéré et l'animal parvient à s'échapper. Trente ans plus tard, Léo revient sur les lieux du drame pour clôturer définitivement ce qui sera resté à jamais le drame de sa vie.

Il y a bien sûr du Moby Dick dans ce « Maître des crocodiles ». La référence au chef d'oeuvre de Melville est évidente. Léo possède la même obsession, le même entêtement qu'Achab. Un ennemi à affronter, une quête qui, au-delà d'un pur désir de vengeance, donne un sens à son existence. Mais le récit lorgne aussi du coté des dents de la mer avec quelques séquences assez sanglantes et propose une réflexion proche de la fable écologique où le lien entre l'homme et la nature apparaît dans toute sa complexité. le lecteur découvre aussi le quotidien difficile des habitants de ces îles isolées où le tourisme se développe et où les ressources naturelles continuent de s'épuiser malgré une prise de conscience ayant permis jusqu'alors d'éviter une catastrophe de grande ampleur (notamment grâce à l'arrêt de la pêche aux explosifs qui détruisait les récifs coralliens et l'ensemble de l'écosystème marin).

Le dessin est superbe et le travail sur la lumière, notamment, est impressionnant. Les aquarelles de Jean-Denis Pendanx magnifient les paysages luxuriants, entre jungle et océan, et offrent une esthétique plus suggestive que réaliste, ce qui n'est pas plus mal, surtout pendant les scènes où le crocodile entre en action.

Une histoire forte et engagée qui, au-delà du duel entre l'individu et l'animal, interroge sur l'influence néfaste qu'exerce l'homme sur son environnement. Sans compter que les multiples niveaux de lecture donnent à l'ensemble richesse et profondeur.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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critiques presse (4)
ActuaBD
10 mai 2016
Récit d’une vengeance sourde, avec pour personnage principal un crocodile géant, dans l’ambiance moite de la jungle indonésienne.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
08 avril 2016
Aventure écologique, thriller métaphysique, quête vengeresse à la Moby Dick, documentaire politique.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDZoom
12 février 2016
Une chronique aussi riche qu’inquiétante.
Lire la critique sur le site : BDZoom
BDGest
08 février 2016
Personnages trop stéréotypés ? Arguments sans réelle nuance ? Au final, Le maître des crocodiles assène plus qu'il ne raconte.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Dans mon pays, il faut des assurances pour tout. Assurance santé, assurance habitation, assurance complémentaire pour ta bagnole, ta moto, ton vélo... J'ai jamais peur quand je plonge parce ma seule assurance, c'est moi.
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On était tellement serrés... c'est là que...
Non c'était plutôt dans cette petite chambre pourrie à Lima.
Maintenant que tu le dis, je me souviens : ta capote Péruvienne a explosé.
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Les Asiatiques ont une pensée plus connectée que la nôtre.
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Remonter le courant, c'est être la proie du caïman ; le redescendre, c'est être la proie du crocodile.
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Ce que j’aime bien avec les poissons c’est qu’ils veulent juste nager dans la mer
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