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Citations sur Au bonheur de lire : Les plaisirs de la lecture par... (14)

Les livres me donnaient confiance. Sentiment assez indéfinissable. Ils représentaient une force sûre, un secours permanent.

(p. 43, extrait de Septentrion, de Louis Calaferte)
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[…] la permanence [des livres] me garantissait un avenir aussi calme que le passé.

(p. 35, extrait de Les mots de Jean-Paul Sartre)
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J'ignore ce que je fis jusqu'à cinq ou six ans; je ne sais comment j'appris à lire; je ne me souviens que de mes premières lectures et de leur effet sur moi: c'est le temps d'où je date sans interruption la conscience de moi-même.
Jean-Jacques Rousseau ( Les Confessions)
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Je sentis avant de penser : c'est le sort commun de l'humanité.

(p. 28, extrait de Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau)
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[les] envahissements lyriques de la nature, qui, d'ordinaire, ne nous arrivent que par la traduction des écrivains.

(p. 11, extrait de Madame Bovary de Gustave Flaubert)
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Les livres avaient sur moi un pouvoir hypnotique. Longtemps, mes rêves de la nuit ont été encombrés de librairies aux proportions fabuleuses où j'étais accueilli en ami bienvenu, où l'on mettait à ma disposition des bibliothèques cachées contenant des éditions introuvables.
Louis Calaferte (Septentrion)
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Daniel Pennac, Comme un roman

"Peu d'objets éveillent, comme le livre, le sentiment d'absolue propriété. Tombés entre nos mains, les livres deviennent nos esclaves - esclaves, oui, car de matière vivante, mais esclaves que nul ne songerait à affranchir, car de feuilles mortes. Comme tels, ils subissent les pires traitements, fruits des plus folles amours ou d'affreuses fureurs. Et que je te corne les pages (oh ! quelle blessure, chaque fois, cette vision de la page cornée ! "mais c'est pour savoir où j'en suiiiiiiiis !") et que je te pose ma tasse de café sur la couverture, ces auréoles, ces reliefs de tartine, ces taches d'huile solaire... et que je te laisse un peu partout l'empreinte de mon pouce, celui qui bourre ma pipe pendant que je lis... et cette Pléiade séchant piteusement sur le radiateur après être tombée dans ton bain ("ton bain, ma chérie, mais mon Swift !")... et ces marges griffonnées de commentaires heureusement illisibles, ces paragraphes nimbés de marqueurs fluorescents... ce bouquin définitivement infirme pour être resté une semaine entière ouvert sur la tranche, cet autre prétendument protégé par une immonde couverture de plastique transparent à reflets pétroléens... ce lit disparaissant sous une banquise de livres éparpillés comme des oiseaux morts... cette pile de Folio abandonnés à la moisissure du grenier... ces malheureux livres d'enfance que plus personne ne lit, exilés dans une maison de campagne où plus personne ne va... et tous ces autres sur les quais, bradés aux revendeurs d'esclaves...

Tout, nous faisons tout subir aux livres. Mais c'est la façon dont les autres les malmènent qui seule nous chagrine..."

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Produit d'une société hyperconsommatrice, le livre est presque aussi choyé qu'un poulet gavé aux hormones et beaucoup moins qu'un missile nucléaire. Le poulet aux hormones à la croissance instantanée n'est d'ailleurs pas une comparaison gratuite si on l'applique à ces millions de bouquins "de circonstance" qui se trouvent écrits en une semaine sous prétexte que, cette semaine-là, la reine a cassé sa pipe ou le président perdu sa place.
(Daniel Pennac)
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Claire était architecte et avait , dans son métier, le souci du détail ; pour elle un livre devait être un plan précis que l'on déplie ; de même qu'elle inscrivait soigneusement l'échelle et toutes les mesures sur ses croquis, de même un écrivain devait donner la profondeur des âmes. Sur la surface du plan s'élaboraient les trois axes de l'espace, hauteur, longueur, largeur ; dans les pages du roman, passé, présent, avenir, les trois dimensions du temps.
(Camille Laurens, Aiguillage (erreur d'))
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pour elle, un livre devait être un plan précis que l'on déplie
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