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EAN : 9782070769179
320 pages
Gallimard (11/10/2007)
3.69/5   2916 notes
Résumé :
« Donc, j’étais un mauvais élève. Chaque soir de mon enfance, je rentrais à la maison poursuivi par l’école. Mes carnets disaient la réprobation de mes maîtres. Quand je n’étais pas le dernier de ma classe, c’est que j’en étais l’avant-dernier. (Champagne !) Fermé à l’arithmétique d’abord, aux mathématiques ensuite, profondément dysorthographique, rétif à la mémorisation des dates et à la localisation des lieux géographiques, inapte à l’apprentissage des langues étr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (296) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 2916 notes
Dans le récit fictif qui va suivre, toute ressemblance avec certains membres de Babélio ne saurait être que pure coïncidence.

- Élève Sachka au tableau ! Veuillez soumettre à la classe votre exposé je vous prie. le sujet était, je le rappelle, qu'avez-vous pensé du roman de Daniel Pennac, "Chagrin d'école", analyse et appréciation du thème.
Clap ! Clap ! Bruit de règle qui claque violemment sur le bureau de l'institutrice Madame Péteseque. Même la mouche qui volait s'est arrêtée net.
- Silence !!!! Je ne to-lé-reu-rai davantage les bavardages incessants des élèves mh17, Bobby the rasta lama et Tetrizoustan qui ont déjà fait honneur au bonnet d'âne le mois dernier ! Et si l'élève Tetrizoustan pouvait par la même occasion cesser de tuer les mouches en déclamant des haïkus pendant la classe, cela serait bénéfique à la bonne concentration de tous.
Madame Péteseque se dirige vers le fond de la classe d'un air contrit et pincé. L'élève Cascasimir se trouve face au mur, la tête baissée, les mains dans le dos.
- Cascasimir, vous pouvez retourner à votre place, votre punition est levée. Vous me recopierez 50 fois pour demain sans faute : " À l'avenir je ne raconterai plus à mon institutrice que Tigrou et Coco lapin ont déchiré ma rédaction". L'exposé peut commencer !

Ah ! L'école... Quand on est petit on traîne les pieds pour y aller et une fois grand on voudrait y retourner. Dans mon cas je précise, et encore plus après avoir passé ces derniers jours en compagnie de Daniel Pennac et de son alter ego le professeur Daniel Pennacchioni, qui au travers de ce roman nous transmet tout son amour pour la langue française et son apprentissage qu'il n'aura de cesse de transmettre à ses élèves au fil des années qu'il aura passées à enseigner, comme pour conjurer le sort d'avoir été un cancre.

Un roman brillant et émouvant que l'auteur nous sert sous la forme d'un conciliabule en laissant tour à tour s'exprimer le cancre qu'il fut et le professeur passionné par son métier qui enseigna au collège de 1969 à 1995.
Daniel Pennac casse délibérément le mythe du cancre bienheureux et je-m'en-foutiste en nous dressant le portrait d'un gamin rieur, farceur, turbulent, bien souvent en manque de reconnaissance et d'affection, incompris par ses professeurs et ses parents, en proie à la solitude, qui dès son plus jeune âge souffre de troubles de la mémoire et de dysorthographie.

En alternant récit au passé et au présent, Daniel Pennac va jusqu'à chercher les causes profondes à sa cancrerie et à la cancrerie en général. Avec l'humour et la finesse qui caractérisent son écriture, il analyse ses causes et ses conséquences sans jamais tomber dans le jugement ou la critique acerbe. Il nous soumet simplement les faits sous la forme d'une réflexion intelligente et personnelle. Pour cela il n'hésite pas à nous faire une petite piqûre de rappel en grammaire avec quelques leçons très drôles et très ludiques sur les adverbes et les propositions subordonnées conjonctives, citant au passage pour notre plus grand plaisir des textes De La Fontaine, Daudet et Montesquieu.

"Chagrin d'école" est un roman qui plaira à grand nombre d'entre vous. C'est un roman qui vous fera sourire, qui vous attendrira et qui réconciliera (je l'espère) ceux qui ont gardé un mauvais souvenir de leurs années d'école car finalement en chacun de nous il y a un écolier, certes bien caché, mais il peut être intéressant de le rappeler à notre bon souvenir de temps en temps.

Je remercie Madame Rabanne la documentaliste du CDI où j'ai mes habitudes après la cantine, c'est elle qui m'a recommandée cette lecture ;)
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En fait, je sais maintenant pourquoi je n'ai pas lu ce livre plus tôt, j'ai deux parents profs et j'ai toujours été une bonne élève, de l'école primaire jusqu'à ma licence mais je crois que les années qui m'ont fait le plus souffrir sont celles que j'ai passées u collège. Si les cancres souffrent, les élèves qui ont le "malheur" d'aimer l'école ne sont guère plus heureux. Eh oui, j'ai bien écrit malheur car pour moi, les années de 6ème et 5ème furent particulièrement pénibles. Ce n'est que maintenant, alors que je vais avoir trente ans le mois prochain, que j'arrive à tirer un trait sur celles-ci.

Ici, Daniel Pennac nous raconte à la fois combien il était pénible pour lui d'être un cancre à l'école puisqu'il était le petit dernier d'une fratrie de quatre et que ses aînés avaient tous réussi brillamment leurs études. Il nous décrit comment son frère Bernard, l'aidant autant bien que mal à révises ses leçons et nous confie que seulement trois ou quatre professeurs, tous passionnés de la matière qu'ils enseignaient, l'ont amené progressivement à s'intéresser lui aussi à ces dernière. Puis, le petit Daniel a grandi et ce fut à son tour de se lancer dans la voie de l'enseignement, après avoir réussi son agrégation...Eh oui, comme quoi, les dés ne sont jamais (ô grand jamais) jetés d'avance !
Il nous entraîne alors dans un long discours sur l'école, sur ce qu'elle fût, sur ce qu'elle est devenue aujourd'hui et sur ce qu'elle deviendra peut-être demain...

Un ouvrage très bien écrit mais avec, à mon goût, parfois trop de citations d'auteurs ou de philosophes et qui nous amène parfois à perdre le fil de la narration. Un très bel ouvrage cependant qui vaut à être découvert !
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Après l'excellent Journal d'un corps, j'ai voulu relire Chagrin d'école qui m'avait laissé une impression mitigée. Eh bien malheureusement le constat est le même. Pennac en ancien cancre devenu brillant professeur de français n'est pas convaincant ni très passionnant. D'abord parce qu'un cancre qui lit comme lui les grands auteurs n'en est pas vraiment un. Ensuite parce que sa démonstration sur la façon de sauver les cancres peut avoir de l'intérêt pour des professeurs, encore que je le trouve un peu condescendant à leur égard, mais à mon avis pas assez pour captiver le lecteur lambda.
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Livre de prof pour les profs, ça tombe bien, je découvre le métier. Discours cliché ? Souvent, mais cliché qui fait du bien, vision gentille et lucide, il faut sauver les cancres, nos semblables, nos frères, de la tyrannie des marques, c'est notre devoir de prof, sauver les hirondelles qui se cognent contre les vitres, leur permettre de s'envoler vers leur sud, la métaphore vaut ce qu'elle vaut, Pennac lui-même le reconnaît, mais admettons, contre tout parti pris d'originalité, que je suis convaincu que ce bouquin dit vrai, que ce que nous devons apprendre, nous les profs, c'est l'ignorance, nous préparer à "ça", au "y" du "j'y comprends rien", au choc du savoir et de l'ignorance, admettre l'impossible, à savoir que nos élèves ne savent pas déjà ce que nous leur apprenons.

Discours ? mots de pédagogue ? blabla de DAES2 ? Un peu. Trop ? Pennac raconte (c'est son boulot de romancier, après tout, d'ailleurs, ce livre, qu'est-ce que c'est, un roman ? comme un roman ?). Il se met en avant. Moi, je faisais comme ça : un texte à apprendre par coeur par semaine... oui... tant que ça... et ça marchait... "ça", "ça", "ça". Envie de faire la même chose ? il faudrait, on aimerait bien et on se dit qu'on le fera peut-être plus tard, quand on (qui, on ? ça ? y ?) sera vraiment prof, qu'on pourra faire (ô illusion dont même Pennac est conscient) ce qu'on veut.

Bref, c'est quoi un bon prof ? Ne surtout pas répondre, car on s'abaisserait à en faire une affaire de méthode, de présence physique, de compétence didactique, etc. Pennac lâche un indice : un bon prof se couche tôt, et j'écris ce texte déjà trop tard dans la soirée. Démissionnons, je ne serai jamais un couche-tôt. Il doit bien y avoir des exceptions pour que la règle soit confirmée. Un bon prof, alors, c'est quoi ? c'est qui ? C'est un type qui aime ses élèves. Aimer ? Tu dérapes mon ami... Aimer pourtant, seule solution. le savoir dont je cherche à donner le goût à mes élèves, si je le leur transmets, c'est uniquement parce que je pense qu'il est peut-être utile à leur bonheur comme il l'est au mien, et comme je les aime, mes élèves, cancres ou friandises, je fais tout mon possible pour les rendre heureux. Idéalisme cul-cul ? Naïveté ? Sortez les violons que je vous montre à quel point je suis gentil dans mon monde rose de roman à l'eau du même nom ? Oui. Faire prof sans être idéaliste, c'est comme faire curé sans croire en Dieu.
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Sauf pour les spéléologues très pratiquants (maniaco-rangeurs), nos armoires peuvent avoir des fonds qui nous réservent d'étonnantes découvertes.
Après avoir averti mon époux d'appeler les secours si je ne réapparaissais pas au bout de quelques heures, j'ai été fouiller les profondeurs d'un grand placard (occupation très prisée pendant le confinement)... et surprise ! je suis tombée sur une galerie aux concrétions fossilisées... entendez une pile de livres à lire totalement oubliée !

Voilà comment j'en suis venue à ce Chagrin d'école qui a encore son bandeau "prix Renaudot 2007".
Un livre qui date, mais encore intéressant pour le point de vue du cancre et plaisant à lire grâce au ton très souvent humoristique.
Avec sa double expertise de cancre et de prof, Daniel Pennac a probablement plus qu'un autre la vision des chemins à suivre pour repêcher d'autres "chagrinés" par l'école.
Je pense que c'est encore tout à fait lisible par les enseignants d'aujourd'hui... mais je ne suis pas dans l'enseignement, alors ce que j'en dit...
bref, j'ai apprécié ce fossile-là !
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critiques presse (1)
Lecturejeune
01 mars 2008
Lecture jeune, n°125 - En quatrième de couverture, un bulletin scolaire donne le ton, Daniel Pennac était un piètre élève, cancre et chahuteur mais aussi créatif et gai. Nous serions tentés d’en rire mais Daniel Pennac nous annonce ici que ce statut était cause de souffrance. Il fallait faire face à la grande institution scolaire, aux courroux des professeurs alors que le premier drame était certainement celui de l’élève angoissé, face à l’incapacité d’apprendre ou de comprendre. Il livre ici une part de son enfance mais il rend également hommage aux enseignants qui prêtent attention à ceux qui se trouvent au fond de la classe. Le propos de Pennac, parfois confus ou répétitif concerne tout à la fois son histoire et celle des cancres d’aujourd’hui. Du point de vue du professeur, il dénonce une société de consommation qui pousse les jeunes à « avoir » plutôt qu’à « être » ou à « apprendre », la démission des parents, le chômage qui décourage. Plus loin, il sourit en racontant les appels désespérés des parents face à un enfant turbulent et démissionnaire, changeant sans cesse d’établissement. Mais surtout, il s’enthousiasme lorsque des initiatives permettent de faire se rencontrer l’école et les élèves. Cet essai dense et inégal se lit d’une traite et avec plaisir, comme un bon roman de Pennac, car il sait nous communiquer sa ferveur, sa passion pour l’enseignement. On retrouve d’ailleurs son style léger et nostalgique. À travers ce portrait du cancre qu’il a été, on devine également qu’il a nourri le personnage de Benjamin Mallaussène, bouc émissaire et « mauvais élève ». Un ouvrage qui, malgré ses faiblesses, a le mérite de donner une vision positive de l’enseignement, de susciter l’envie de lancer des passerelles vers ceux qui semblent être les oubliés de l’école. Anne Clerc
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (316) Voir plus Ajouter une citation
Un après midi de l'année du bac (une des années du bac) mon père me donnant un cours de trigonométrie dans la pièce qui nous servait de bibliothèque, notre chien se coucha en douce sur le lit, derriere nous. Repéré, il fut sèchement viré :
- Dehors, le chien, dans ton fauteuil !
Cinq minutes plus tard, le chien était de nouveau sur le lit. Il avait juste pris soin d'aller chercher la vieille couverture qui protégeait son fauteuil et de se coucher sur elle. Admiration générale, bien sûr, et justifiée : qu'un animal pût associer une interdiction à l'idée abstraite de propreté et en tirer la conclusion qu'il fallait faire son lit pour jouir de la compagnie des maitres, chapeau, evidemment, un authentique raisonnement ! Ce fut un sujet de conversation familiale qui traversa les âges. Personnellement, j'en tirai l'enseignement que même le chien de la maison pigeait plus vite que moi. Je crois bien lui avoir murmuré à l'oreille :
- Demain, c'est toi qui va au bahut, lèche-cul
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Aucun avenir.
Des enfants qui ne deviendront pas.
Des enfants désespérants.
Écolier, puis collégien, puis lycéen, j'y croyais dur comme fer moi aussi à cette existence sans avenir.
C'est même la toute première chose dont un mauvais élève se persuade.
- Avec des notes pareilles qu'est-ce que tu peux espérer ?
- Tu t'imagines que tu vas passer en sixième ?
(En cinquième, en quatrième, en troisième, en seconde, en première...)
- Combien de chances, au bac, d'après vous, faites-moi plaisir, calculez vos chances vous-même, sur cent, combien ?
Ou cette directrice de collège, dans un vrai cri de joie :
- Vous, Pennacchioni, le BEPC vous ne l'aurez jamais ! Vous m'entendez ? Jamais !
Elle en vibrait.
En tout cas je ne deviendrai pas comme toi, vieille folle ! Je ne serai jamais prof, araignée engluée dans ta propre toile, garde-chiourme vissée à ton bureau jusqu'à la fin de tes jours. Jamais ! Nous autres les élèves nous passons, vous restez ! Nous sommes libres et vous en avez pris pour perpète. Nous, les mauvais, nous n'allons nulle part mais au moins nous y allons ! L'estrade ne sera pas l'enclos minable de notre vie !
Mépris pour mépris je me raccrochais à ce méchant réconfort : nous passons, les profs restent : c'est une conversation fréquente chez les élèves de fond de classe. Les cancres se nourrissent de mots.
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« Nos « mauvais élèves » (élèves réputés sans devenir) ne viennent jamais seuls à l'école. C'est un oignon qui entre dans la classe : quelques couches de chagrin, de peur, d'inquiétude, de rancœur, de colère, d'envies inassouvies, de renoncement furieux, accumulées sur fond de passé honteux, de présent menaçant, de futur condamné. Regardez, les voilà qui arrivent, leur corps en devenir et leur famille dans leur sac à dos. Le cours ne peut vraiment commencer qu'une fois le fardeau posé à terre et l'oignon épluché. Difficile d'expliquer cela, mais un seul regard suffit souvent, une parole bienveillante, un mot d'adulte confiant, clair et stable, pour dissoudre ces chagrins, alléger ces esprits, les installer dans un pré­sent rigoureusement indicatif.
Naturellement le bienfait sera provisoire, l'oignon se recomposera à la sortie et sans doute faudra-t-il recommencer demain. Mais c'est cela, enseigner c'est recommencer jusqu'à notre nécessaire disparition de professeur. Si nous échouons à installer nos élèves dans l'indicatif présent de notre cours, si notre savoir et le goût de son usage ne prennent pas sur ces garçons et sur ces filles, au sens botanique du verbe, leur existence tanguera sur les fondrières d'un manque indéfini. Bien sûr nous n'aurons pas été les seuls à creuser ces galeries ou à ne pas avoir su les combler, mais ces femmes et ces hommes auront tout de même passé une ou plusieurs années de leur jeunesse, là, assis en face de nous. Et ce n'est pas rien, une année de scolarité fichue : c'est l'éternité dans un bocal. »
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Je fouille le fatras de mes vieux papiers à la recherche de mes bulletins scolaires et de mes diplômes, et je tombe sur une lettre conservée par ma mère. Elle est datée de février 1959.
J'avais quatorze ans depuis trois mois. J'étais en quatrième. Je lui écrivais de ma première pension :

Ma chère maman,

Moi aussi j'ai vu mes notes, je suis écoeuré, j'en ai plein le dot [sic], quand on en est venu au point de travailler 2 h sans arrêt pendant une étude pour récolter un 1 à un devoir d'algèbre que l'on croillait [sic] bon il y a de quoi être découragé, aussi ais-je [sic] tout laché [sic] pour réviser mes examens et mon 4 en application explique sûrement la révision de mon examen de géologie pendant mon cour [sic] de math,
[etc.]
Je ne suis pas assez intelligent et travailleur pour continuer mes études. Ça ne m'intéresse pas, j'attrape mal au crane [sic] à rester enfermer [sic] dans la paperasse, je ne comprend [sic] rien à l'anglais, à l'algèbre, je suis nule [sic] en orthographe, que reste-t-il ?
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Un après-midi de l’année du bac (une des années du bac), mon père me donnant un cours de trigonométrie dans la pièce qui nous servait de bibliothèque, notre chien se coucha en douce sur le lit, derrière nous. Repéré, il fut sèchement viré : – Dehors, le chien, dans ton fauteuil ! Cinq minutes plus tard, le chien était de nouveau sur le lit. Il avait juste pris le soin d’aller chercher la vieille couverture qui protégeait son fauteuil et de se coucher sur elle. Admiration générale, bien sûr, et justifiée : qu’un animal pût associer une interdiction à l’idée abstraite de propreté et en tirer la conclusion qu’il fallait faire son lit pour jouir de la compagnie des maîtres, chapeau, évidemment, un authentique raisonnement ! Ce fut un sujet de conversation familiale qui traversa les âges. Personnellement, j’en tirai l’enseignement que même le chien de la maison pigeait plus vite que moi. Je crois bien lui avoir murmuré à l’oreille : – Demain, c’est toi qui vas au bahut, lèche-cul.
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Vidéo de Daniel Pennac
Par Daniel Pennac Dans le cadre du festival Italissimo 2024
Piero nourrit une passion pour les voitures de luxe, idéalement dérobées. Pendant un bref moment, le vol lui permet de s'échapper de la routine quotidienne, lui conférant l'agilité et la puissance d'un lynx. Une nuit de brouillard, il stationne sa flamboyante Alfa Romeo sur une aire de repos, prêt à piller la caisse d'un « restauroute ». C'est à ce moment-là qu'il croise le regard d'un adolescent égaré, dont l'assurance et la beauté singulière le foudroient, annonçant ainsi un bouleversement radical dans sa vie. Daniel Pennac, admirateur absolu de cette nouvelle de Silvia Avallone, nous offre une lecture inédite.
À lire – Silvia Avallone, le lynx, trad. de l'italien par Françoise Brun, Liana Lévi, 2012. L'oeuvre de Daniel Pennac est publiée chez Gallimard.
Lumière par Hannah Droulin Son par Lenny Szpira Direction technique par Guillaume Parra Captation par Claire Jarlan
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