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sur 2917 notes
Bien évidemment, je ne peux qu'adhérer au discours de Daniel Pennac.

Je dis "bien évidemment" car, en d'autres temps et d'autres lieux, j'ai découvert sur le profil de mon ami Amnezik le terme "d'intégrisme culturel" et ça m'a permis de mettre un nom sur ce qui me dérangeait depuis toujours sans que je puisse, avant cela, le définir précisément.

Je dis "bien évidemment" car c'est cette fameuse liste de Pennac qui nous a valu de claquer la porte de cet autre site littéraire où une pseudo-intellectuelle; persuadée de détenir la vérité absolue, s'était donnée pour mission, non seulement de nous inonder de sa "culture" et de sa condescendance, mais surtout d'éduquer les misérables ignares qu'à ses yeux nous étions. Un novice qui tomberait sur ce genre d'ayatollah rejetterait sans appel tout ce qui, de près ou de loin, ressemble à un livre.

Je dis "bien évidemment" car cette manie qui consiste à analyser, décortiquer, voire présumer, du "véritable" sens d'un texte a toujours été, de mon point de vue, un rien "peine à jouir" et la plupart du temps totalement absconse pour la néophyte que je suis. Ces didacticiens ont l'épouvantable don de transformer le plaisir, sans doute primaire, que je tire d'une lecture, en un truc incroyablement chiant.
Vous savez... un peu comme lorsque vous êtes seul, perdu dans la contemplation d'une toile de maître et qu'un rabat-joie vient troubler ce moment de félicité. Se faisant un devoir d'aiguiser votre perception, il vous assène le rapport circonstancié sur la psychologie, les motivations, le vécu, de l'artiste au moment de la création de son oeuvre.
Difficile, en ce cas, de retenir un "Taisez-vous ! Durant l'instant où j'ai ce tableau sous les yeux, il m'appartient. Tout comme m'appartient la décision de le voir, de le comprendre et de l'aimer comme ça me chante. Je me fous de connaître les détails de l'accouchement. Il existe et c'est tout ce qui m'importe".

Je terminerais mon commentaire par la brillante conclusion de Monsieur Pennac : "En sorte que nos raisons de lire sont aussi étranges que nos raisons de vivre. Et nul n'est mandaté pour nous réclamer des comptes sur cette intimité là."
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Voici le livre d'un écrivain, d'un professeur qui s'interroge et nous livre ses réflexions, voire son expérience au sujet de ce qui a percuté plus ou moins tous les parents ou enseignants en lettre : « Comment faire aimer la lecture, comment faire aimer le livre ? » Et finalement qu'est-ce que lire, et y-a-t-il des règles ?
Daniel Pennac nous présente un essai en quatre grandes parties :
- La naissance de l'alchimiste
- Il faut lire (le dogme)
- Donner à lire
- le qu'en lira-t-on ?

Dans la première partie, il est question de cette transformation à laquelle on peut assister quand on passe du petit être qui veut qu'on lui lise son histoire le soir, puis qui se passionne pour la découverte des lettres, des mots puis des phrases et des livres, à cet adolescent qui trouve ça nul et qui entre la télé, les consoles et les réseaux dits « sociaux » à bien d'autres moyens d'occuper son temps.

Dans la seconde partie, il est question de l'enseignement de la littérature, avec son corollaire : la lecture.
Comment un enseignant, dans ce monde qui positionne le livre de façon aussi stéréotypée, comme objet de culture ou de positionnement « Bo-bo », plus comme sujet de conversation que comme objet de passion, peut transformer ce qui est ressentit comme une contrainte en un plaisir de découvrir, voire de partager ?

Dans « Donner à lire », Daniel Pennac décrit une expérience faite par un enseignant lisant à voix haute des livres à ses élèves, et la transformation engendrée, les élèves récalcitrants au départ, achetant les livres pour en connaître plus rapidement la suite.
Il nous montre que réconcilier l'élève et la lecture ne passe pas par l'explication de texte et le décorticage plus ou moins fumeux d'un ouvrage imposé, mais d'abord par sa découverte, l'approfondissement ne pouvant venir qu'en second lieu, et ne pouvant être un préalable à une approche plaisir.

Dans la dernière partie, on explore les dix commandements, ou droits imprescriptibles du lecteur.
Je les rappelle brièvement ici car même pour nous, lecteurs en principe avertis, il faut s'en imprégner régulièrement.
1. le droit de ne pas lire.
2. le droit de sauter des pages.
3. le droit de ne pas finir un livre.
4. le droit de relire.
5. le droit de lire n'importe quoi.
6. le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. le droit de lire n'importe où
8. le droit de grappiller.
9. le droit de lire à haute voix.
10. le droit de nous taire
Je ne les commenterai pas ici car ils commencent à être bien diffusés.

Ce livre rappelle à chacun un ou plusieurs souvenirs soit en tant qu'enfant ou que parent, ou encore d'enseignant.
Il démystifie également la lecture et le sacralisme qui l'entoure parfois. Et remet en cause un certain nombre de poncifs hérités des générations qui nous ont précédés, démontrant simplement par exemple que l'injonction (Lis !) n'est pas un outil de motivation (Messieurs les managers, c'est valable aussi pour vous)

C'est un livre qui fait du bien, parce que nous sommes lecteurs, parce que nous aimons partager, parce qu'il ose….
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Ce livre est une excellente étude qui nous donne des pistes pour amener les plus jeunes à la lecture. Des vieilles idées comme "ne pas aimer lire" ou "ne pas avoir le temps de lire" sont effacées par l'auteur. Un texte très plaisant à découvrir et très instructif qui pourra en réconcilier certains avec les livres et confortera les lecteurs les plus assidus à assouvir leur passion. Cet essai est vraiment un livre à découvrir et à mettre entre toutes les mains, surtout celles de personnes qui sont un peu tièdes vis à vis de la lecture.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Avec « Comme un roman », on se retrouve devant un essai et pourtant on a pas la sensation d'en lire un. On se retrouve confronté à plusieurs questions et Daniel Pennac apporte sa réponse, qui sonne plutôt juste d'ailleurs. Les dogmes sont mis à bas pour ne se concentrer que sur une chose, la chose fondamentale qui nous réunit tous ici, le plaisir de la lecture pour la lecture, l'amour des livres pour ce qu'ils sont.

J'ai totalement adoré et adhéré à ce livre que j'ai lu en quelques heures seulement. On se retrouve à réfléchir à ce que c'est que d'aimer lire, à pourquoi le système éducatif n'incite pas à aimer lire, à pourquoi notre société nous détourne de la lecture, on se demande également pourquoi la lecture peut faire peur. Même si tout le début du livre est tourné autour de la tranche d'âge de l'adolescence, on se retrouve également en position de parents, de professeur de français, ou de nous-mêmes. Je me suis reconnue dans beaucoup d'aspects donnés par ce roman qui n'en n'est pas vraiment un, et cela m'a fait rire, m'a fait éprouver quelques regrets, m'a donné à réfléchir, m'a fait penser à moi en tant que futur parent (c'est pas pour tout de suite mais bon…) et à ce que je pourrai faire pour mon enfant pour lui transmettre ce plaisir qu'est la lecture et ce trésor que sont les livres.

Pour finir, Daniel Pennac, nous donne sa liste des Dix Droits imprescriptibles du lecteur. Pourquoi dix ? Il nous raconte que c'est parce que c'est un chiffre rond, et que cela reprend l'idée des Dix Commandements mais dans le sens où ici il s'agit de droits et non de devoirs. Et ces droits nous font relativiser notre rôle de lecteur, nous sommes libres de tout concernant nos lectures, nos livres et ce que nous en faisons. Cela nous montre qu'il ne faut pas culpabiliser de ne pas finir un livre, qu'il ne faut pas avoir honte de lire certains genres, que l'on peut relire autant que l'on veut, que nous ne sommes pas obliger de lire l'intégralité d'un roman pour l'apprécier, que nous avons le droit de parler de nos lectures, mais que nous avons aussi le droit de ne pas le faire. Bref, la lecture et les livres sont une liberté, sont une fenêtre vers une forme de liberté, ils sont précieux et intemporels.

En bref, ce livre m'a rappelé pourquoi j'aime autant les livres et la lecture, ce livre m'a rappelé pourquoi ma lecture ne devait pas s'imposer et rester un choix, ce livre m'a tout simplement touchée par toute la vérité et la sincérité avec laquelle il a été écrit. C'est un cinq étoile incontestable pour ce livre qui n'est pas un roman mais qui se lit « Comme un roman »
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Le narrateur présente une famille. Et le lecteur est chacun des membres de cette maison. Il y a l'enfant avide des histoires qu'on lui raconte le soir. Il y a l'adolescent qui peine sur un livre aux pages trop nombreuses. « Un livre, c'est un objet contondant et un bloc d'éternité. » (p. 24) Il y a les parents convaincus que lire est plus méritoire que de regarder la télé, mais qui ne ratent pas le mauvais téléfilm du soir. La lecture est regardée à l'aune de l'école, de la famille, du loisir, du plaisir, de la télévision, de l'obligation. Dans des chapitres très courts, le narrateur décline le verbe « lire » à plusieurs modes : devoir lire, aimer lire, apprendre à lire, vouloir lire, apprendre à aimer lire, etc.

Lire demande du temps, toujours. « Outre la hantise de ne pas comprendre, une autre phobie à vaincre pour réconcilier ce petit monde avec la lecture solitaire est de celle de la durée. » (p. 133) Un roman ne se donne pas sans un certain effort, mais la récompense est, semble-t-il, largement compensatoire du temps passé à tourner les pages et à déchiffrer les lignes. « le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre. » (p. 137)

Daniel Pennac se montre volontiers critique des techniques de l'Éducation nationale et il propose de revenir à une pédagogie débarrassée de la contrainte et de la menace. Selon lui, lire doit rester un plaisir et une rampe d'évasion, pas le motif d'un sujet d'étude et de torture intellectuelle. J'avoue être assez gênée par les positions de l'auteur. Oui, il faut donner le goût de lire aux jeunes lecteurs, mais il ne faut pas oublier que la lecture n'est pas qu'un plaisir, c'est aussi une nécessité. Nous lisons toute la journée, sans nous en rendre compte : en faisant nos courses, en conduisant, en travaillant. Il y a bien un moment où cet apprentissage doit être obligatoire et encadré.

Je ne saurais dire si j'ai vraiment aimé cet ouvrage. Certaines idées m'ont paru trop faciles, mais il paraît que certaines choses qui vont sans se dire vont mieux en se disant… Peut-être est-ce parce que je suis déjà complètement convaincue par le plaisir et la valeur de la lecture que les phrases de Pennac sont tombées un peu à plat. Je n'ai pas la télévision et elle ne manque pas tant je sais que je peux toujours trouver mieux et plus dans un livre. Quant aux dix droits imprescriptibles du lecteur tels que les envisage l'auteur, je ne peux qu'y souscrire, mais ces tables de loi littéraires ne sont pas une révolution pour moi. Finalement, j'ai probablement lu ce livre trop tard : il aurait peut-être davantage ému la jeune lectrice que j'ai été, celle qui passait de Dumas à Harlequin tant l'avidité de livre était féroce.
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Voilà LE livre qui s'adresse à tout lecteur amoureux des mots. C'est un ouvrage à posséder dans sa bibliothèque. En ce qui me concerne, c'est le premier roman de Daniel Pennac que je lis et la chose dont je suis sûre est que c'est le premier d'une longue série. Ancien professeur de l'éducation nationale, l'auteur décrit le chemin parcouru par un lecteur à qui on a transmis le goût de la lecture dès ses plus jeunes années.
Le livre est divisé en quatre parties et commence par une phrase simple : "le verbe lire ne supporte pas l'impératif".

La lecture est d'abord analysée chez le jeune enfant. Lire est apparenté à un plaisir et non à un devoir. Nous, parents, sommes devenus conteurs en racontant chaque soir des histoires à nos enfants. Nous leur ouvrons ainsi l'esprit vers l'imaginaire. La lecture à voix haute, parfois à deux voix, ainsi que le rituel du soir ont un effet sécurisant et apaisant.
Mais lorsque l'école arrive, tout change. L'enfant apprend à lire, à écrire et à compter et c'est là que le plaisir de lire peut se perdre.
[...] l'enfant trouve une autonomie nouvelle et cela annonce la fin des lectures du soir.
A l'adolescence, l'envie de lire a tendance à s'estomper. Elle provoque parfois l'ennui, et pour certains jeunes cela devient un fardeau. A qui la faute ? A la télévision ou à l'arrivée des jeux électroniques ? ou est-ce la faute à l'école et à "l'incompétence des maîtres"?
C'est ainsi que Daniel Pennac tente de mettre fin au dogme "il faut lire". le but de l'école aujourd'hui est l'apprentissage et non le plaisir.
[...]
Les craintes du lecteur (la compréhension, le nombre de pages, la durée...) sont étudiées. Daniel Pennac encourage les jeunes à lire des livres qui ne sont pas au programme, des livres qui les intéressent et qui leur procurent du plaisir car "les livres sont écrits pour être lus et non pour être commentés". Ce sont avant tout des ouvrages qui racontent une histoire et qui "offrent des trésors".

C'est ainsi qu'il en vient aux "droits du lecteur", dix droits que nous n'apprenons pas à l'école [...].
Nous avons tous nos raisons de lire. La lecture fait partie de notre intimité.
"Comme un roman" est un superbe récit. C'est un livre enrichissant qui, en tant que mère, m'a interpellé.
[...]

Une lecture pleine de sens.
Un message clair et une écriture agréable.
Un auteur qui m'a ouvert les yeux.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Ma découverte de Daniel Pennac !
Comme un roman est enthousiasmant, libérateur et bienveillant: Il donne encore envie de lire davantage..mieux: de s'interroger sur le lecteur que nous sommes et que nous devenons.
Daniel Pennac explore, de façon simple et claire, ce rapport que nous avons (ou devrions avoir) avec le livre, avec la lecture. Une relation d'amour, avec toute son exigeante sensualité. Une évasion, qui a d'autant plus de saveur qu'elle s'opère souvent lors de moments volés à d'autres activités.
Lire un livre, devrait être un plaisir avec pour seules contraintes celles que nous nous imposons en tant que lecteurs. Et l'idée de poursuivre la lecture du conte à l' enfant par la lecture du texte à l'élève ne peut être que bénéfique.
Il faut savoir laisser un livre, et le reprendre plus tard, à l'aune d'autres lectures ou expériences.
Le livre datant de 1992, n'appréhende bien évidemment pas le développement d' internet et de la lecture numérique, et c'est -peut-être- en cela que l' ouvrage mériterait une édition mise à jour.

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En tant que professeure de français, je me suis toujours interrogée sur la façon d'amener mes élèves à lire. La lecture obligatoire d'oeuvres intégrales et autres lectures cursives, qui font partie du programme, ne le permettent pas toujours car la plupart des élèves les envisagent comme des corvées. Certains d'entre eux n'ouvrent même pas le livre. Daniel Pennac a raison sur ce point : non seulement ils rejettent la lecture, mais ils se sentent aussi « rejetés par elle ». En début d'année, il m'arrivait parfois de demander : « Qui aime lire ? » (c'est mieux que le « qui n'aime pas lire ? », plus déprimant). Mais j'ai arrêté de poser cette question. de toute façon, on le voit assez rapidement.

J'ai quand même eu la chance cette année – et c'est la première fois que ça m'arrive – d'avoir une classe de sixième pleine d'élèves créatifs et amateurs de lecture pour la majorité d'entre eux. On a passé des heures à parler de livres, de bandes dessinées et de mangas. Grâce à eux, j'ai notamment découvert L'Atelier des sorciers, que j'ai acheté récemment. J'ai lu le dernier tome de la saga Harry Potter avec eux à mes côtés et on se servait même de certaines expressions du livre pour expliquer des mots de vocabulaire (par exemple, le sens du mot « endolori » leur échappait dans un texte, on a pu l'expliquer grâce à l'incantation « endoloris », l'un des trois sortilèges impardonnables dans Harry Potter). Mais j'ai bien conscience que c'était exceptionnel. D'ailleurs, ça ne fonctionnait ni avec mon autre classe de sixième, ni avec mes deux classes de cinquième. Chaque année, j'ai toujours plus d'élèves qui n'aiment pas lire que l'inverse.

La question est donc : comment donner le goût de lire aux enfants et adolescents qui ne l'ont pas / plus ? Daniel Pennac propose plusieurs solutions avant de passer aux fameux « Droits imprescriptibles du lecteur », notamment les lectures « offertes » en classe, sans contrepartie. Parce que selon lui, « le culte du livre relève de la tradition orale ». le professeur rappelle à l'élève le plaisir d'écouter une histoire, comme lorsqu'il était petit, et ne lui demande rien en échange. Et ne pose surtout pas de questions de compréhension – ce qu'on fait forcément en cours de français. Eh oui, la compréhension orale fait partie des « compétences » évaluées. En tant que prof, j'ai apprécié ces petits « conseils » même si certains m'ont paru difficilement applicables, programme oblige. Mais offrir (de temps en temps) des histoires aux élèves pour éveiller leur curiosité et réveiller leur envie d'en découvrir me semble une bonne idée. Je le fais parfois, mais pas autant que je le voudrais. En revanche, Daniel Pennac oublie quand même que tous les enfants n'ont pas la chance d'avoir des parents qui prennent le temps de leur raconter des histoires. Ils ne peuvent donc pas « retrouver » un plaisir qu'ils n'ont jamais connu. Bien sûr, ils apprécient qu'on leur lise ou raconte des histoires une fois qu'ils sont à l'école. Mais le lien avec la lecture n'est pas le même. Alors ce « truc » de « donner à lire » me semble un peu plus complexe qu'il n'y paraît, même si je pense qu'une partie de nos élèves sont assez curieux pour avoir envie de « lire la suite » de ce qu'on leur a fait découvrir.

Bref, cet essai de Daniel Pennac m'a donné à réfléchir à ma propre pratique, à la lecture à voix haute notamment, puisque c'est moi qui lis aux élèves les textes que j'utilise en classe. Je ne tire toutefois pas grand-chose de Comme un roman, même si j'ai apprécié lire cet auteur que j'aime beaucoup. Ah si, une chose : l'incipit du Parfum de Patrick Süskind, présent dans les chapitres 43 et 44 de l'essai de Pennac, m'a donné envie de lire cette oeuvre. Comme quoi…
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Je n'ai pas utilisé mes droits n°2 et 3 (voir 4ème de couverture) que je réserve pour de prochaines lectures : je n'ai pas sauté de pages et j'ai fini ce livre.

Avec cet essai, Pennac, père et enseignant, explique comment inviter les jeunes à la lecture. Puis il énonce les dix droits imprescriptibles du lecteur. le tout constitue une jolie ode à la lecture et au livre.

Il nous fait voyager parmi ses romanciers préférés : Süskind et l'envie de relire "le parfum", Stevenson, Marquez, Dostoïevski, Fante, Chester Himes, Lagerlöf, Calvino, Saki, Amado, Gary, Dahl, Roché.

Ce livre, sorti d'une boîte à livres, a subi les assauts décrits par l'auteur (cf p.141 version NRF) : coins pliés et quelques phrases soulignées au crayon. Il va falloir que je gomme avant de le remettre en circuit...
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Merci Daniel Pennac pour ces réflexions sur la lecture. Il y a longtemps que je voulais lire ce livre. Combien de fois ai-je entendu « Les droits imprescriptibles du lecteur » ? Voilà qui est fait. C'est une prise de position salutaire. L'auteur se place en tant qu'enseignant essayant d'encourager ses élèves ados à lire. Au vu, sur Babelio, des nombreux lecteurs et nombreuses critiques, tout a sûrement déjà été dit. Je pense de plus en plus comme le dit l'auteur, qu'on peut ne pas lire de romans (puisqu'il s'agit de ce genre littéraire) sans être inculte pour autant. Ce dont j'ai longtemps douté. Par ailleurs, 30 ans après la rédaction de ce livre, Internet et les réseaux sociaux se sont majoritairement imposés. L'enseignant Pennac devra peut-être s'y prendre encore autrement pour encourager la lecture à des ados qui ne décollent pas de leur téléphone.
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