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EAN : 9782070307050
416 pages
Gallimard (24/03/2005)
3.06/5   446 notes
Résumé :
Ce serait l'histoire d'un dictateur agoraphobe qui se ferait remplacer par un sosie. Ce serait l'histoire de ce sosie qui se ferait à son tour remplacer par un sosie. Mais c'est surtout l'histoire de l'auteur rêvant à cela dans son hamac. Et c'est l'éloge du hamac: ce rectangle de temps suspendu dans le ciel.
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Aussi incroyable que cela puisse paraitre, un Pennac m'est tombé plusieurs fois sur la figure ou des mains (suivant ma position).
Bien loin, les folles et drôles aventures de la famille Malaussène qui me réjouissent tant.
Ici, direction l'Amérique du Sud, un dictateur agoraphobe Manuel Pereira da Ponte Martins engage un sosie pour le remplacer (phobie oblige). Une idée de départ loufoque assez alléchante connaissant le bonhomme mais qui malheureusement est restée pour moi qu'une idée. Certains y on vu humour et dérision sur la quête du pouvoir, voir une certaine poésie, moins je m'y suis ennuyé ferme. Pas de rythme, pas d'empathie, pas d'humour. Un voyage bien triste. Cela se passe à Teresina, pour moi ce fut plutôt à Bérésina. En plus je n'aime pas lire dans un hamac. Quand rien ne va !!!
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Je n'ai vraiment pas été emballé par cette lecture et j'ai fait un très gros effort afin de finir le livre. C'est beaucoup trop long, ça manque de vie, et l'histoire part dans tous les sens.
Bon il faut avouer que l'idée est originale. Maintenant quand à la façon dont elle a été exploitée je ne peux pas dire que ce soit réussi. Si j'avais lu ce livre dans un hamac je pense que je me serais endormi de nombreuses, nombreuses, nombreuses fois.
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C'est un roman décevant quand on a l'habitude de Pennac et de ses rocambolesques aventures Bellivilliennes (?). Il a osé quitter son continent pour l'amérique du sud, pour un dictateur de pacotille qui ne rêve que d'une chose: ne plus l'être.
C'est un roman surprenant, où il ne se passe pas grand chose mais où on peut réfléchir à l'intérêt qu'on porte aux choses essentielles. Il y a un peu d'humour et surtout beaucoup de nonchalence. Comme le dit la quatrième de couverture, il doit se lire dans un hamac...
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J'ai abordé ce livre très intriguée. J'aime beaucoup Pennac, et je suis tombée par hasard sur le Dictateur et le Hamac à la bibliothèque... Je n'en avais jamais entendu parler.
Ma lecture s'est faite petit à petit, progressivement. Quelques pages un jour, quelques chapitres un autre.
Ce n'est pas un livre que je conseillerai pour l'histoire elle-même. Simplement pour... L'état d'esprit. Cette manie du détail certaines fois, ces passages éludés d'autres. Ces changements de sujet impromptus, surprenants, qui font sourire. L'incroyable subtilité du mélange entre fiction et réalité... La tranquilité aussi.
Un joli livre à savourer doucement, au soleil, dans un hamac.
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Autant dire d'emblée que les Malaussène m'ont toujours fait hurler de rire. Et après le rire venaient les interrogations existentielles que Pennac arrivait à distiller au fil de romans qui semblaient anodins au départ. Ici, il est moins incisif, plus convenu, moins drôle, ou alors on voit les ficelles. Bref, cela ne fonctionne pas de la même manière. Ou alors, je me lasse de Pennac (quelle horreur... !). Les caractères sont amusants, bien campés, même si au départ ils sont peu crédibles. C'est toujours là une des forces de Pennac. Mais les réflexions, les questionnements sont moins profonds et plus moralisateurs, souvent.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Ce serait l'histoire d'un dictateur agoraphobe. Peu importe le pays. Il suffit d'imaginer une de ces républiques bananières au sous-sol suffisamment riche pour qu'on souhaite y prendre le pouvoir et suffisamment arides de surface pour être fertiles en révolutions. Mettons que la capitale s'appelle Teresina, comme la capitale du Piauí, au Brésil. Le Piauí est un État trop pauvre pour servir jamais de cadre à une fable sur le pouvoir, mais Teresina est un nom acceptable pour une capitale. Et Manuel Pereira da Ponte Martins ferait un nom plausible pour un dictateur.
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Le hamac a dû être imaginé par un sage contre la tentation de devenir. Même l'espèce renonce à s'y reproduire. Il vous inspire tous les projets imaginables et vous dispense d'en accomplir aucun. Dans mon hamac j'étais le romancier le plus fécond et le plus improductif du monde. C'était un rectangle de temps suspendu dans le ciel.

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La vraie piste de danse, c'est l’œil de celui qui ne danse pas, l’œil exorbité de tous ceux que tu décourages.
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- Et le peuple ? demanda enfin le jumeau dont la voix n'était plus qu'un souffle. Il y croyait, lui, à ces faux Pereira ?
- Le peuple est plus compliqué qu'un père ou un évêque : le peuple fait croire qu'il croit ce qu'on veut qu'il croie au point de se faire croire quelquefois qu'il y croit.
- Jusqu'au jour où il décide de se remettre à penser, ajouta le colonel Rist.
- On peut alors s'attendre à du nouveau, commenta Callado.
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Piètre mémoire, donc, présence chancelante au monde, qui m'interdit le témoignage. D'où mon appétit de romancier, sans doute : l'imagination affamée de souvenirs s'acharne à recomposer la vie sur esquisses.
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Vidéo de Daniel Pennac
Par Daniel Pennac Dans le cadre du festival Italissimo 2024
Piero nourrit une passion pour les voitures de luxe, idéalement dérobées. Pendant un bref moment, le vol lui permet de s'échapper de la routine quotidienne, lui conférant l'agilité et la puissance d'un lynx. Une nuit de brouillard, il stationne sa flamboyante Alfa Romeo sur une aire de repos, prêt à piller la caisse d'un « restauroute ». C'est à ce moment-là qu'il croise le regard d'un adolescent égaré, dont l'assurance et la beauté singulière le foudroient, annonçant ainsi un bouleversement radical dans sa vie. Daniel Pennac, admirateur absolu de cette nouvelle de Silvia Avallone, nous offre une lecture inédite.
À lire – Silvia Avallone, le lynx, trad. de l'italien par Françoise Brun, Liana Lévi, 2012. L'oeuvre de Daniel Pennac est publiée chez Gallimard.
Lumière par Hannah Droulin Son par Lenny Szpira Direction technique par Guillaume Parra Captation par Claire Jarlan
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