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3,81

sur 1311 notes
Un livre drôle, frais. Une histoire totalement loufoque. J'ai retrouvé avec plaisir l'agréable plume de Pennac, et une atmosphère proche de celle que l'on trouve dans la saga Malaussène. Que du plaisir dans cette lecture et du rire. Un bon roman.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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J'aime beaucoup Daniel Pennac, j'ai adoré la saga Malaussène aussi je partais conquise d'avance. Surtout que la quatrième de couverture était alléchante.

Je n'ai pas été déçue du voyage. C'est un vrai bonheur à lire. Ce livre est totalement loufoque, drôle et plein de bonne humeur. D'ailleurs, j'avais un grand sourire à la fin de ma lecture et je me suis sentie joyeuse toute la journée.
Il faudrait songer à faire rembourser les bouquins de Pennac par la Sécu.
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"L'imagination, ce n'est pas le mensonge". Quand trois collégiens doivent écrire une rédaction décrivant leur vie comme adultes alors que leurs parents sont retombés en enfance, ils comprennent ce que signifie cette ritournelle infligée par leur prof de français, l'atroce M. Crastaing : cela arrive vraiment.
Le temps de retrouver le professeur, gérer les enfants de six ans qui vivent chez eux et rédiger la rédaction, ils retrouveront leur vie, presque comme avant.
Un roman de Pennac très sympathique, qui nous fait réfléchir sur l'imagination bien sûr, mais aussi sur le sens de notre vie en tant qu'adultes : faisons-nous ce dont nous rêvions enfant ?
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"Lire Daniel Pennac" faisait partie de mes bonnes résolutions de l'année 2013!

C'est chose faite avec en prime la découverte d'un auteur drôle, d'une écriture simple, farfelue et d'une histoire loufoque.

Du pur plaisir!

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Daniel Pennac a régalé beaucoup de lecteurs, dont moi, avec sa série des Malaussène (« Au bonheur des ogres », « La fée carabine », « La petite marchande de prose »,…). Les personnages y sont attachants, l'ambiance plaisante, les intrigues bien construites avec du suspens, et le style très agréable. Il s'agit d'excellents romans sur lesquels vous pouvez vous précipiter.

Dans « Messieurs les enfants » je n'ai pas retrouvé ces qualités : l'intrigue est abracadabrante et trop loufoque. Impossible pour moi de m'identifier à un personnage ou de croire un instant à l'histoire. L'auteur tente d'expliquer pourquoi il met en scène un fantôme, de manière non convaincante… Les dialogues ou répliques amusants (il y en a quelques-uns) sont noyés dans de longs développements sans grand intérêt. Si l'auteur s'est amusé à laisser sa plume guidée par son imagination fertile, c'est fut nettement moins le cas pour moi lors de cette lecture que j'ai trouvée fastidieuse.
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Dans ce roman, Daniel Pennac se penche non seulement sur le pouvoir de la fiction mais aussi sur l'éducation, et sur l'enfance.

Comme tous les Pennac, il est rempli de fraicheur et d'humour....

Pour l'histoire : ce livre est parti d'un pari entre le cinéaste Pierre Boutron et Daniel Pennac : à partir du même scénario, l'un devait aboutir à un film, l'autre à un livre.
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Igor Laforgue, Joseph Pritsky et Nourdine Kader sont trois ado du quartier de Belleville. Quand Monsieur Crastaing, leur effrayant professeur de français, les surprend avec un dessin où une cohorte d'élèves clame «Crastaing salaud la classe aura ta peau», ils écopent d'une punition : une rédaction à rédiger. le sujet ? "Vous vous réveillez un matin, et vous constatez que vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants. Racontez la suite". Avec son mot d'ordre habituel : « L'imagination, ce n'est pas le mensonge ! ». Sauf que l'imagination rejoint désespérément la réalité. Et bien évidemment, Crastaing a disparu…

Transformés en grand format, nos trois compères vont, en plus de devoir se dépêtrer de cette situation et gérer leurs proches retombés en enfance, être amenés à s'interroger sur eux-mêmes, la vie adulte. Et vont tout faire pour retrouver au plus vite leur situation initiale, dont ils veulent finalement bien encore profiter.

L'histoire de cette belle amitié est racontée par le fantôme du père d'Igor, mort après une transfusion sanguine, qui entrecoupe la narration par des épisodes de sa vie, qui accompagnent et rythment le récit. Ce parti-pris offre une vision omnisciente nous permettant de plonger au coeur de chacun des personnages. Daniel Pennac les dépeint avec beaucoup de tendresse, d'humour et de justesse. Comme à son habitude, il nous fait nous attacher à ces vies en qui on se reconnaît forcément à un moment ou à un autre. Son style, parfois poétique, imprégné de l'enfance, fait la part belle à l'humour. On rit beaucoup de certaines situations et répliques mordantes.

L'auteur réussit aussi à distiller en trame de fond des problématiques plus complexes : la nécessité de laisser à l'enfant le temps de vivre et de se construire, l'intégration de la deuxième génération d'immigrés et bien d'autres questions, sur le rôle d'adulte. Ce conte de fée plein de vie et d'imagination rejoint la morale des fables, sans pour autant jamais poser de jugement.

Encore du grand Pennac !
Lien : http://labiblidemomiji.wordp..
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Daniel Pennac ou la poésie du nawak. Comme toujours, c'est plein d'humour, comme toujours il y a une sorte de mystère à élucider, et contrairement à d'habitude, cette fois-ci, c'est non seulement excentrique, mais fantastique.

"L'imagination ce n'est pas le mensonge !" les accuse le professeur de français Crastaing, l'homme le moins doux de toute l'histoire de l'Éducation Nationale. Igor, Joseph et Nourdine détestent ses exigences rédactionnelles comme l'intégralité de son odieuse personne, de toute l'intensité de leurs treize ans. La dernière de Crastaing ? Vous vous réveillez un matin et vous constatez que vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents : ils ont été transformés en enfants. Racontez la suite. Et puisque la réalité dépasse la fiction… c'est exactement ce qui va, à tous, leur arriver. Une poussée de croissance soudaine pour les enfants, et un rétrécissement foetal pour les grands.

Ce qui en résulte ? Un bazar sans nom. de la douceur fascinante qu'entretiennent l'un pour l'autre les parents rétrécis à l'âge de cinq ans, jusqu'à l'improbable et effrayant petit Albert Crastaing qui semble né dans son costume, avec sa serviette à la main et ses lunettes imprimées sur le visage, il va falloir démêler les origines de ce curieux phénomène. Pour résoudre cette situation épuisante qui, raisonnablement, ne peut pas durer, Igor, Joseph et Nourdine vont devoir remonter à la source : l'imagination, ce n'est pas le mensonge. Si la solution était là ?

Un roman jouissif porté par une plume vive, incisive et délicieuse. L'humour de Daniel Pennac est subtil et souvent tendre ; et si Messieurs les enfants ne se trouve pas initialement au rayon jeunesse, il est un bonheur de lecture à partir d'environ onze ans…et toujours aussi plaisant bien des années plus tard.
Lien : http://allezvousfairelire.co..
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D'une manière générale, Pennac adore les enfants mal élevés, les cancres, les gamins en marge de la société. Dans ce roman, on en trouve une nouvelle illustration avec Igor, Nourdine et Joseph, trois collégiens correspondant fort bien à ce portrait-robot. Crastaing - un professeur de la vieille école, haut en couleur et exigeant envers ses éleves - leur impose un sujet de rédaction: « Vous vous réveillez un matin et vous constatez que, dans la nuit, vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants. Racontez la suite ». Après une longue première partie permettant de "mettre en valeur" (a la manière Pennac) les trois chenapans, la seconde partie nous montre la réalisation du scenario de Crastaing.

Je le dis tout net: j'ai détesté ce livre. L'histoire elle-même ne m'a pas du tout intéressé; le ton et le vocabulaire du roman sont insupportables; l'esprit de l'auteur m'a paru démagogique et bavard; et il n'y a ici aucune finesse.
J'ai mille fois préféré la saga des Malaucène. Certes, on y retrouve un peu les "péchés mignons" de Pennac, mais sous une forme agréable et légère, et les histoires racontées "tiennent la route" (même si elles sont aussi très loufoques).
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J'ai encore passé un merveilleux moment en compagnie de messieurs les enfants.
Encore une fois, bravo Monsieur Pennac qui savez si bien décrire le monde de l'enfance. On oublie dans ce livre qui ont les adultes et qui sont les enfants car votre imagination est débordante.
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