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EAN : 9782714452351
483 pages
Belfond (07/02/2013)
4.17/5   12 notes
Résumé :
Ray Lovell, détective de son état, s’interroge : que fait-il dans cette chambre d’hôpital ? D’où viennent cette amnésie et ces étranges hallucinations ? L’accident de voiture dont il a été victime aurait-il un lien avec l’enquête qu’il mène actuellement ?
Quelque temps auparavant, Leon Wood, un gypsie, est venu frapper à sa porte avec une requête : retrouver Rose, sa fille disparue depuis sept ans. L’homme ne s’est pas adressé à Lovell sans raison : nul dout... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
A quoi reconnait-on un bon vieux polar à l'ancienne ? Il nous faut un détective privé au bord de la faillite, déprimé et encore amoureux de son ex-femme, une enquête tortueuse dans un milieu hostile, pleins de secrets enfouis et bien sure une, voir deux femmes fatales.

Le livre de Stef Penney est donc un bon vieux polar, l'action se déroule en Angleterre dans les années 80, au siècle dernier, vous savez l'époque ou l'on pouvait fumer dans les restaurants, ce que les protagonistes ne manquent pas de faire à longueur de temps.

Parce qu'il est moitié gitan par son père, Ray Lowell, détective privé encombré d'un passé douloureux est sollicité par un patriarche tzigane pour enquêter sur une disparition vieille de six ans. Notre détective va à la rencontre de la famille Janko sur laquelle plane une malédiction séculaire, une maladie étrange transmise par les femmes mais qui ne touche que les hommes du clan. Omerta, secrets de famille, superstitions, peur de l'autre, voila l'univers auquel Ray Lowell va être confronté. Un ado en manque de père et une gogo danseuse pour handicapés seront ses alliés.

Polar à l'ancienne parce que le rythme est lent, mais lent dans le bon sens du terme car comme Raymond Chandler ou David Goodis, Stef Penney prend le temps de dérouler habilement son intrigue, de décrire les us et coutumes des gitans d'Angleterre : le peuple des invisibles et leurs difficultés à conserver leurs traditions dans un monde en perpétuel mouvement.

On aurait aimé voir ce roman adapter au cinéma par Truffaut, « tirez sur le pianiste » était tiré d'un roman de Goodis et l'ado rebelle pourrait être le petit frère d'Antoine Doinel le héros des « 400 coups » mais en 2013 pour adapter « le peuple des invisibles » il n'y aurait probablement qu'un Pedro Almodovar qui puisse tenter le coup.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Mon avis : Ma première rencontre avec Stef Penney fut avec son livre "La tendresse des loups" et je me rappelle m'être beaucoup ennuyée avec ce récit à la narration très lente, pourtant j'aime beaucoup les romans d'aventures mais dans celui ci j'avais trouvé beaucoup de longueurs. J'ai de loin préféré "Le peuple des invisibles".

Ray Lovell est un détective privé gitan mais à moitié gadjo, il est engagé par Léon Wood, un pur tzigane pour retrouver sa fille Rose. Mariée à la famille Janko, elle a disparu depuis sept ans. Leon pense qu'il est le seul à pouvoir faire parler cette communauté soudée et silencieuse qui a pour seule réponse : "Elle est partie avec un gadjo".
Ray Lowel va découvrir des secrets bien gardés de tous, il va interroger la belle famille, les fréres, les soeurs, certains vivent toujours en caravane mais d'autres ont choisi de se sédentariser.

Un récit sur le peuple tzigane, ses us et coutumes, leur volonté de loger en caravane, leur constant déplacement, leur façon de vivre mais aussi leur silence au sein de la famille, l'omerta. .On montre aussi dans ce livre, une véritable volonté d'étudier tout en gardant la vie en camp qui s'apparente à une certaine liberté.

On retrouve dans ce roman la plume de l'auteur, j'ai pu constater un rythme encore très lent mais qui ne m'a pas trop dérangé cette fois ci. C'est un roman assez étouffant, opressant, on ressent vraiment les valeurs des clans et les valeurs du patriarche comme un véritable chef.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Ray Lowell est un détective privé d'origine gitane .Il est engagé par Léon Wood , un tzigane qui n'a plus eu de nouvelles de sa fille Rose depuis son mariage avec un rom Ivo Janko . Ray va donc interroger les membres de la famille Janko mais dans les familles gitanes , l'omerta règne et il est bien difficile de découvrir la vérité .Rose serait partie de son plein gré avec un gadjo , abandonnant mari et enfant ? Quelle est cette terrible maladie qui se transmet chez les garçons et qui entraine leur mort ?
On suit à la fois le récit du détective et celui d'un ado JJ qui vit avec sa mère dans un camp .
Une lecture qui m'a plu : le peuple des gitans , les a priori , les coutumes , la vie en caravane , les voyages , les croyances , les superstitions . J'ai trouvé la fin un peu " tirée par les cheveux " mais j'ai passé un bon moment
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un livre sympathique. j'ai beaucoup aimé la narration qui se fait grace a 2 personnage : un détective privé et un jeune ados... le suspens est présent meme si on se doute de la fin un peu trop tot a mon gout !!
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Ray Lovell, détective de son état, se trouve dans une chambre d'hôpital et s'interroge sur son amnésie et ses étranges hallucinations. L'accident de voiture dont il a été victime aurait un lien avec l'enquête qu'il mène : un Gypsie, Leon Wood, est venu quelque temps avant lui demander de retrouver sa fille Rose, disparue depuis 7 ans.
Après le formidable succès de la Tendresse des loups, récompensé du prestigieux Costa Book Award, Stef Penney nous emporte à la rencontre des tziganes, des gipsies d'Angleterre. Des liens et des secrets qui soudent les familles, de la fascination qu'ils provoquent et des légendes qui les entourent…
Roman où deux voix se mêlent, et qui qui rendent la lecture agréable. Une bonne intrigue et une fin qu'on n'attend pas complète le tableau de cette belle découverte qui confirme tout le talent de l'auteur.
Un mariage arrangé. Une jeune femme qui disparaît. Et une famille bien décidée à garder ses secrets… Conteuse extraordinaire, Stef Penney, livre ici une histoire fascinante, nimbée de mystère et d'émotion brute.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Comme il n’y a rien d’autre à prendre, je dévisse la flasque de whisky et en bois une rasade. Ça n’a aucun goût, rien qu’une amertume métallique qui m’emplit la bouche, mais au bout d’une ou deux secondes je sens une brûlure au fond de ma gorge. C’est génial – le chaud et le froid. La lave et la glace. J’avale une deuxième goulée et, une seconde plus tard, un haut-le-cœur me soulève l’estomac.
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Ces faits, vous devez les transformer en preuves – j’entends par là des documents attestés, des photos, des films, des autopsies, une confession et, en dernier recours, des témoins experts. C’est ainsi que j’ai appris à procéder en tant qu’enquêteur. La spéculation et le sentiment n’ont pas leur place dans ce travail. Le tangible, le rationnel, l’explicable : c’est ainsi qu’il faut penser.
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On dit que l’alcool tue, mais c’est faux ; sinon, nous serions tous morts. Ce qui tue, c’est la tristesse : quand elle devient si lourde et écrasante que vous ne supportez tout simplement plus d’être sobre, ou même conscient.
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Je ne pense pas souvent à ma… ma quoi ? Mon peuple ? Ma culture ? Peu importe le mot qu’utilisent actuellement les sociologues. Le fait est que mon père est né dans un champ du Kent où, à l’époque de la Grande Guerre, ses parents récoltaient le houblon. Ses parents ont continué leur vie nomade, voyageant et travaillant dans le sud-est de l’Angleterre avec ses frères. Le seul oncle qu’il me reste est désormais sédentarisé quelque part sur la côte sud, mais uniquement parce que sa mauvaise santé rendait trop compliquée la vie sur la route. Toutefois, après la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle mon père a rencontré une gadjo dénommée Dorothy alors qu’il conduisait des ambulances en Italie, où il a été emprisonné et a appris à lire, il a délibérément pris ses distances avec sa famille, de sorte qu’on n’a plus trop vu ni les uns ni les autres.
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Il m’a avoué que le simple fait de me parler faisait qu’il se sentait coupable – comme si confier ses soupçons à un professionnel était un acide corrosif qui, une fois débouché, ne pouvait jamais être remis dans sa bouteille.
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