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Critique de Rodin_Marcel
Laurence Pernoud (1918-2009) - «J'attends un enfant» - première édition en 1956, constamment réédité
Il est inutile de présenter cet ouvrage : à partir des années 1960, il est probable qu'une bonne moitié des parents de France puis d'Europe et d'ailleurs (tant les traductions furent nombreuses) ont eu «le Pernoud» entre les mains, à un moment ou à un autre de leur grossesse, qu'ils l'aient emprunté, acheté ou – cas très fréquent – reçu en cadeau : en effet, une sorte de tradition s'est imposée, qui veut que la mère en achète l'édition la plus récente à sa fille dès la première grossesse d'icelle.
L'éditeur Pierre Horay avait eu là une inspiration commerciale proche du miracle.
Quelques mots de l'auteur (titre auquel je me garderai bien d'ajouter ce «e» ridiculissime imposé par la bien pensance d'aujourd'hui, à laquelle Laurence Pernoud resta imperméable).
Sa biographie étant accessible sur wikipedia, je me bornerai à souligner que cette dame – loin de ne s'intéresser «qu'aux» aspects prosaïques de la maternité, était la belle-soeur de la grande historienne Régine Pernoud, avec laquelle elle collabora après le succès de librairie du remarquable ouvrage «La femme au temps des cathédrales» en créant aux éditions Stock la collection «La femme au temps de …».
Croyante, elle figura tout de même sur la liste de Simone Veil pour les élections européennes en 1984. Elle incarnait tranquillement un mode de penser la féminité, intégrant la maternité, que certaines «féministes enragées» récusent violemment.
Dernier petit détail : son manuel fut et reste lu probablement par (presque) autant de papas que de mamans…
Pour finir : un tel phénomène éditorial fait dorénavant partie de l'histoire culturelle européenne.
Il est inutile de présenter cet ouvrage : à partir des années 1960, il est probable qu'une bonne moitié des parents de France puis d'Europe et d'ailleurs (tant les traductions furent nombreuses) ont eu «le Pernoud» entre les mains, à un moment ou à un autre de leur grossesse, qu'ils l'aient emprunté, acheté ou – cas très fréquent – reçu en cadeau : en effet, une sorte de tradition s'est imposée, qui veut que la mère en achète l'édition la plus récente à sa fille dès la première grossesse d'icelle.
L'éditeur Pierre Horay avait eu là une inspiration commerciale proche du miracle.
Quelques mots de l'auteur (titre auquel je me garderai bien d'ajouter ce «e» ridiculissime imposé par la bien pensance d'aujourd'hui, à laquelle Laurence Pernoud resta imperméable).
Sa biographie étant accessible sur wikipedia, je me bornerai à souligner que cette dame – loin de ne s'intéresser «qu'aux» aspects prosaïques de la maternité, était la belle-soeur de la grande historienne Régine Pernoud, avec laquelle elle collabora après le succès de librairie du remarquable ouvrage «La femme au temps des cathédrales» en créant aux éditions Stock la collection «La femme au temps de …».
Croyante, elle figura tout de même sur la liste de Simone Veil pour les élections européennes en 1984. Elle incarnait tranquillement un mode de penser la féminité, intégrant la maternité, que certaines «féministes enragées» récusent violemment.
Dernier petit détail : son manuel fut et reste lu probablement par (presque) autant de papas que de mamans…
Pour finir : un tel phénomène éditorial fait dorénavant partie de l'histoire culturelle européenne.
