Si les
contes tels
le Petit Poucet ou
le Petit Chaperon Rouge, n'ont plus guère de mystère pour nous, le fait de redécouvrir le texte original de Perrault reste un moment de lecture intéressant, car il restitue à la fois la moralité, rendant au
conte sa valeur d'apologue, mais aussi nous montre davantage la violence qui se dégage de ces récits. Ainsi,
le Petit Chaperon Rouge se fait bel et bien dévorée par le loup, mais aucun chasseur n'intervient pour l'extraire vivante des entrailles du méchant loup.
Deuxièmement, les illustrations de
Harry Clarke modernisent magnifiquement le recueil. Rendant aux textes sa noirceur, notamment pour
Barbe Bleue :
Les illustrations sont faites à l'encre, au crayon ou au lavis, et rendent bien l'inquiétude que provoquent
les contes de Perrault, ainsi que le magie et le fabuleux qui s'en dégagent. Les personnages apparaissent parfois comme des ombres chinoises, minutieusement découpées, ou comme des pantins de carton.
Le trait est fin, et notamment en ce qui concerne les dessins à l'encre, j'ai trouvé une ressemblance flagrante avec les dessins d'
Aubrey Beardsley, artiste qui illustra la
Salomé d'
Oscar Wilde, associé au mouvement de l'Art Nouveau de la fin du XIXème siècle.
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