A l'occasion de la publication de l'ouvrage : Martine Reid, Félicité de Genlis. La pédagogue des Lumières, Tallandier
Avec Gilles HEURÉ, Michelle PERROT, Martine REID
Michelle Perrot, historienne pionnière de l'histoire des femmes (Histoire des femmes en Occident, avec Georges Duby, 1991 ; Les Femmes ou les silences de l'histoire, 1998 ; George Sand à Nohant : une maison d'artiste, 2018) et Martine Reid, spécialiste de la littérature du XIXe siècle et notamment des femmes en littérature (George Sand, 2013 ; Félicité de Genlis. La pédagogue des Lumières, 2022), vont revenir sur ce champ de recherche qui ne cesse de s'enrichir et questionne de plus en plus la place des femmes dans la société d'aujourd'hui.
Gilles Heuré
Georges DubyNatalie Zemon DavisArlette FargeMichelle PerrotHistoire des femmes en Occident tome 3 sur 6
/5 15 notes
/5 15 notes
Résumé :
Y a-t-il une histoire des femmes qui se distingue de l'histoire des sociétés qu'elles composent pour moitié ? Malgré son titre commode, cet ouvrage collectif récuse l'idée selon laquelle les femmes seraient en elles-mêmes un objet d'histoire. En revanche, les rapports entre les deux sexes, le rôle et la place assignés aux femmes méritent toute l'attention de l'historien car ils connaissent des changements notables ou des permanences tout aussi significatives entre l... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après Histoire des femmes en Occident, tome 3 : XVIe-XVIIIe sièclesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2)
Ajouter une critique
J'ai trouvé ce livre très intéressant. Il casse certaines images que l'on continue d'avoir sur la femme, et la plupart des chapitres sont assez clairs et faciles à lire. En plus, il est assez complet dans ses sujets : pauvres, riches, sorcières, journalistes, etc.
Du XVIe au XVIIIe siècle, la femme est très présente, on la regarde, on en parle, on la représente et pour certaines privilégiées : on les écoute.
Les plus chanceuses sont instruites. La plupart travaillaient à la campagne pour nourrir leur famille. Dans les bourgs, elles étaient commerçantes, artisanes, ouvrières. Les jeunes filles se plaçaient comme domestiques... le mariage, la maternité, voilà leur destinée pour la majorité d'entre elles.
Les plus chanceuses sont instruites. La plupart travaillaient à la campagne pour nourrir leur famille. Dans les bourgs, elles étaient commerçantes, artisanes, ouvrières. Les jeunes filles se plaçaient comme domestiques... le mariage, la maternité, voilà leur destinée pour la majorité d'entre elles.
Citations et extraits (2)
Ajouter une citation
Outre la création d’un partenariat nécessaire à la survie, le mariage avait pour but la reproduction de l’espèce dans un environnement protégé, organisé pour que la femme ne se retrouve pas seule à élever ses enfants et que l’homme ne fuie pas ses responsabilités familiales. Les enfants représentaient l’espoir de la perpétuation de la propriété et l’ultime protection des parents dans leur vieil âge contre un monde violent et troublé. En théorie, si la femme avait un rôle d’adulte, c’était bien celui de mère et de procréatrice.
Travailler sur le rôle des femmes dans la révolte, c’est d’abord ne pas s’étonner de cette évidence, c’est savoir que seul l’inverse serait surprenant, et qu’il faut peut-être retourner la question en se demandant au nom de quoi et pourquoi elles seraient absentes quand monte la révolte (Arlette Farge)
Videos de Georges Duby (33)
Voir plusAjouter une vidéo
Les grandes oubliées : Pourquoi l'histoire a effacé les femmes
Titiou Lecoq
214
critiques
191
citations
Les plus populaires : Non-fiction
Voir plus
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de Georges Duby (83)
Voir plus
Quiz
Voir plus
Quelle guerre ?
Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell
la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers
12 questions
3177 lecteurs ont répondu
Thèmes :
guerre
, histoire militaire
, histoireCréer un quiz sur ce livre3177 lecteurs ont répondu