Le ciel bleuit
que la mer accompagne…
Tas de sable
sur le rivage,
les enfants jouent
comme des rois…
Et, par-delà les cris,
les sourires,
l’azur des cœurs
chante tout bas…
Fenêtre ouverte sur le bleu…
Fenêtre ouverte sur le bleu,
sur l’océan du ciel,
ce bleu qui d’aventure
unifie tous les cœurs…
Il vient nourrir
d’azur
ce qui en nous
aspire au meilleur…
En plein désert
de sables,
d'épines,
de villes
ou de bocage,
prends le temps,
ouvre la fenêtre sur l'espace,
sur le silence de la nuit
criblée d'étoiles.
Arbre du bocage…
Arbre du bocage…
Des racines
jusqu’au ciel
tendu vers la lumière
et l’azur…
Aurais-tu soif
toi aussi
d’un bonheur
sans mesure ?
poème reproduit sur l'un des pochoirs de son frère Jef Aérosol