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William Monk tome 16 sur 24

Florence Bertrand (Traducteur)
EAN : 9782264047885
448 pages
10-18 (07/05/2009)
3.8/5   81 notes
Résumé :
De nouveau, l'inspecteur William Monk doit faire face à un dangereux ennemi. Après avoir joué au chat et à la souris, il a finalement attrapé Jericho Philipps, principal suspect dans le meurtre de Water 'Fig' Figgis. En traduisant en justice l'homme responsable de l'organisation d'un diabolique réseau de prostitution d'enfants, il a, par la même occasion, vengé la mémoire de Durban qui était convaincu de la culpabilité de Philipps. Libéré au bénéfice du doute, Monk,... >Voir plus
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Seizième tome de la saga William Monk.🎩


Après le mort de Durban, Monk s'était juré de lui faire honneur et de continuer son travail acharné. Quoi de mieux dans ce cas que traquer la bête noire de Durban afin de la condamner à la pendaison. Seulement, Jéricho Philipps n'est pas un petit délinquant comme les autres et Monk, poussé par son désir d'honorer Durban, oublie que la justice ne se contente pas de sentiments.
Alors que Monk arrive enfin à capturer Jéricho Philipps, celui-ci est aussitôt défendu en justice par Oliver Rathbone, leur ami qui connaissant les faiblesses de Monk obtient sa libération par manque de preuves. Pour le couple Hester/William, c'est la douche froide : d'une part, ils sont choqués par cette défense permettant la libération d'une des têtes du plus grand réseau de pédophilie ayant cours sur les docks ; d'autre part, leur amitié avec Oliver Rathbone, leur allié de toujours en prend un coup... et, enfin, Jéricho Philipps une fois dehors est bien décidé à se venger...


Mémoire coupable fait partie de la nouvelle direction qu'a pris la série depuis le tome 14 : Meurtres sur les docks, à savoir des enquêtes plus sombres ayant pour cadre les bas quartiers de Londres et une vision sociétale plus noire. le résultat est glaçant d'horreur, dérangeant, mais toujours instructif.😈


Dans ce nouveau volet, Anne Perry aborde la question de la justice à tout pris en prenant comme histoire, celle d'un organisateur de réseau pédophile. le suspect, Jéricho Philipps, est coupable. Les preuves sont accablantes, les jurés en sont intimement persuadés.... mais les preuves permettant sa condamnation sont trop faibles. Doit-on dans ce cas prendre le risque de condamner quelqu'un sur des présomptions ou sur des faits avérés ? Une thématique philosophique parfaitement maîtrisée par Anne Perry avec une intrigue où ses héros se retrouvent dans deux camps opposés pour une fois.
Ajouté à cela l'idée de corruption des instances et vous obtenez une intrigue explosive. Ici, il est question de justice détournée afin de préserver des réputations. le suspect ayant le bras long, et possédant de nombreuses informations sur les hommes se prêtant à son commerce, la justice est-elle équitable ?


Mémoire coupable permet également de mettre en lumière l'hypocrisie de la société victorienne, où tout est autorisé du moment que la discrétion est de mise. Ainsi, les hommes de la bonne société trouvent parfaitement normal que des femmes, des jeunes filles se prostituent pour survivre voire les condamnent par leur dédain... mais, pas question pour eux de juger les hommes qui achètent leurs services. Pire, si des jeunes garçons sont séquestrés pour servir de chair fraîche à des pédophiles, il faut relativiser : les enfants ayant un toit sur la tête, ils doivent bien participer d'une manière ou d'une autre aux dépenses. Bref, abject comme courant de pensée !


Anne Perry s'est ici surpassée avec un récit sombre et captivant où la justice est mise en avant. Avec son intrigue en deux parties, la première basée sur l'aspect théorique et juridique mise en avant lors de la plaidoirie d'Oliver Rathbone... puis dans la seconde où Monk, Hester et leurs alliés décident de poursuivre l'enquête afin de le condamner pour de bon... le lecteur ne peut qu'être impressionné.
Comme toujours, les personnages sont attachants au possible comme Scuff notamment. D'autres, se révèlent sous un nouvel aspect comme Margaret Rathbone qui lors des précédents tomes combattaient la place de femme-objet dans la société et qui une fois mariée, semble y sombrer. C'est le seul bémol de ce roman à mon sens.



Ce seizième tome se termine sur une révélation qui promet de nouveaux rebondissements dans le prochain tome.👍

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Monk a intégré la police fluviale après avoir été recommandé par Durban, l'ancien chef de cette brigade londonienne, décédé six mois plus tôt. Bien décidé à rendre hommage à cet homme qu'il avait fini par considérer comme un ami, Monk reprend l'une de ses affaires en cours : le cas Jericho Philips. Ce cas était devenu une véritable hantise pour Durban, qui souhaitait absolument arrêter Philips et le faire pendre.
Il faut dire que l'homme n'est pas spécialement sympathique. Propriétaire d'un bateau sur lequel il séquestre de jeunes garçons des rues dont la disparition passera inaperçue, Philips pratique un commerce lucratif : celui des images pornographiques mettant en scène ses jeunes prisonniers. En plus de cela, Philips reçoit des clients la nuit et leur permet de satisfaire leurs fantasmes grâce à ses « pensionnaires ».
Des moeurs aussi dégoutantes révoltent bien entendu Monk, Hester (son épouse) et tous les membres de la police fluviale. Tous se lancent à la poursuite de Philips, chacun à leur manière. Et leurs efforts sont finalement récompensés : Philips est arrêté après une course-poursuite effrénée.
Mais l'homme a le bras long et certains de ses clients sont prêts à tout pour protéger leur réputation risquant d'être entachée lors du procès de Philips. L'un des clients de ce dernier décide donc de payer pour la défense du criminel, qui sera assumée par l'un des meilleurs avocats de Londres : Oliver Rathbone. Ce dernier ne saura bien entendu pas d'où provient l'argent de ses honoraires.
Un problème se pose, toutefois : Rathbone est un ami de Monk et Hester. Qu'à cela ne tienne, l'avocat décide de se lancer dans la bataille avec tout son talent. Il parvient à faire passer les témoins pour des personnes émotives, Durban pour un homme obsédé par l'arrestation de Philips et animé par un sentiment de vengeance personnelle. Quant à Monk, Rathbone le présente sous les traits d'un enquêteur désireux de se montrer digne du poste qu'il a reçu.
Les jurés, convaincus par la plaidoirie de Rathbone, acquittent Philips.

Je commence cette série d'enquêtes d'Anne Perry en dépit du bon sens, puisque Mémoire coupable est, apparemment, le 16ème volume de la série William Monk… Mais comme on me l'a prêté, je n'allais pas me montrer difficile.
Et je dois dire que je ne me suis pas du tout sentie perdue dans ce récit. Les personnages sont bien présentés par Anne Perry, qui nous rappelle, grâce à une courte biographie de chacun dès son intervention, les caractéristiques de chacun ainsi que les relations qu'il / elle entretient avec les autres personnages. Aucun problème pour comprendre ce qu'il se passe dans ce polar, donc.
L'intrigue, quant à elle, est tout à fait prenante. le livre regorge de références juridiques, puisque les premières pages du roman sont consacrées au procès de Philips. Mais tout cela reste également compréhensible et même, introduit un certain suspens. Car on se rend compte, petit à petit, que Rathbone est en train de prendre le dessus sur Tremayne, le Procureur, et le rendez-vous de Philips avec le gibet semble s'éloigner de plus en plus.
Ensuite, Anne Perry nous plonge dans une seconde enquête sur Philips et, celle-là, nous la suivons pas à pas, en compagnie de Monk, d'Hester, et de plusieurs de leurs amis, connaissances ou collègues, qui souhaitent tous voir Philips se balancer au bout d'une corde. Ou mourir en prison.
Monk et son épouse, Hester, sont des personnages très intéressants. Ils font tous deux preuve d'empathie envers les malheureux qu'ils côtoient jour après jour, mais ne se montrent jamais condescendants. Et parmi les malheureux en question, plusieurs sont aussi sympathiques que nos deux enquêteurs.
Ce premier « contact » avec les enquêtes de William Monk était donc une excellente lecture. Je ne compte donc pas m'arrêter là et, comme j'en ai plusieurs volumes dans ma PAL, cela tombe plutôt bien.
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Quel plaisir de retrouver Mont, Hester et leur entourage qui sont indéniablement mes protagonistes préférés dans les séries d'Anne Perry.

Toujours dans ce Londres victorien, Anne Perry nous emmène dans une histoire sordide : de la pédopornographie homosexuelle. de quoi soulever le coeur à bien des passages. Il est aussi question de loyauté, d'amitiés trahies, d'abus de confiance et de calomnies. Tout un cocktail pour mettre les différents protagonistes en difficulté. On a en effet un homme qui se retrouve libéré faute de preuves. Cette absence de preuves vient de Monk, trop sensible vis-à-vis de l'enquête et surtout désireux de mener à bien une enquête non résolue par son prédécesseur : Durban. S'en suit une police fluviale décriée, un Monk honteux et des secrets qu'il est difficile à avouer. D'un autre côté, on a Rathbone qui n'est ni plus ni moins que l'avocat qui a fait libérer l'accusé, le laissant ainsi libre de commettre d'autres forfaits.

L'ambiance est là. Les protagonistes aussi. Enfin, j'adore quand l'autrice mêle enquête et procès, un point fort de cette série.
Mais il faut reconnaître que mon attachement vis-à-vis de la série permet un certain laxisme vis-à-vis de ma critique. En effet, si c'était un tome 1, j'aurais été moins sensible à ces points et sûrement plus sensible au fait que l'enquête en elle-même piétine, que l'autrice abuse encore une fois de longueurs pour faire des pages non nécessaires faute de réel contenu côté enquête. Aussi, je ne le recommande pas pour une première lecture de cette série. En revanche, pour ceux qui apprécie les protagonistes et l'ambiance de polars victoriens signés Anne Perry, je pense que vous pouvez passer un bon moment.
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Monk n'est plus détective privé , si je ne m'abuse il est même tout nouvel inspecteur de la police fluviale de Londres , marié depuis peu à Hester , responsable d'un centre qui soigne des femmes pauvres , bien souvent prostituées.

Je fais ici une parenthèse sur la brigade fluviale Londonienne. Créée par Patrick Colquhoun en Juillet 1798, elle comprend 40 officiers et 200 hommes , tous d'anciens marins .Fin Aout 1839 , la police fluviale est rattachée à la police métropolitaine , ses membres devenant des fonctionnaires . Anne Perry évoque d'ailleurs ce changement par quelques petites phrases tout au long de son roman.

Nous sommes dans l'action dès le début du roman. W.Monk poursuit , avec ses hommes ,Jéricho Philipps soupçonné de meurtre avec torture sur la personne d'un jeune garçon de 13 ans , de prostitution de mineurs et vente de photos pornographiques. Il parvient enfin à mettre la main sur cet individu et quelques semaines plus tard , le procès peut avoir lieu, présidé par Lord Justice Sullivan.

Sir Olivier Rathborne, ami du couple Monk/Esther, reçoit la visite de son beau père qui l'oblige à défendre Jéricho Phillips, malgré ses réticences , car un commanditaire le lui a demandé.Les pressions commencent. Sir Olivier, malgré sa détresse , se sert des connaissances qu'il a sur le couple pour réussir à monter une défense sans faille qui conduit le jury, contrairement à toute attente, à relâcher le prévenu.

Malgré l'amitié pour Rathborne mise à mal, Hester ne s'avoue pas vaincue et convainc William de reprendre ses investigations commencées par Durban, chef de la police fluviale décédé dans une enquête précédente et qui a marqué Monk de son empreinte,devenant son ami.Il est aidé par Scuff, un gamin des rues de 11 ans recueilli par le couple.

C'est ainsi que nos plongeons dans le monde de la prostitution infantile et homosexuelle avec une description précise du milieu comme Anne Perry sait si bien le faire.

Une bonne partie du livre sert à montrer l'ambiance d'un procès sous l'époque victorienne , passage peut être un peu long mais l'intérêt du roman est peut être là,car pourquoi Anne Perry a t elle passé autant de temps sur la période du procès? Si ce n'est pour nous démontrer que les a priori, les préjugés,l'émotion suscitée par la découverte d'un crime, aussi horrible soit il n'ont pas lieu d'être au sein d'une cour de justice et que seuls les faits avérés, les preuves doivent être utilisés pour convaincre des jurés et seulement cela.

Cette fois, Monk et son équipe doivent être patients et chercher les preuves de la culpabilité de Jéricho Phillips , la leçon de justice digérée.Esther,peut être montrée encore plus forte femme , capable d'assumer à la fois son travail prenant à la clinique et celui de détective dans une société encore bien machiste. Rathborne finit par se joindre à leur quête, voulant s'absoudre des pressions faites par la société et les liens familiaux.

Tout cela fait un roman au rythme lent , aux avancées de l'enquête faibles,avec toujours cette faculté de nous plonger dans une époque victorienne détaillée ,aux odeurs, aux couleurs perceptibles,le long des méandres de la Tamise sur laquelle naviguent les allèges, grands chalands servant aux chargements et déchargements des marchandises depuis les navires.Tout comme le début du roman,le final accélère le tempo et nous embarque dans un dénouement haletant.

Construction particulière de ce livre: rapide-lent- rapide. Je crois Anne Perry assez talentueuse pour l'avoir conçu ainsi,déboussolant le lecteur mais à près tout, pourquoi pas?

Lien : http://pyrausta.apln-blog.fr..
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Nous retrouvons dans cet ouvrage William Monk, le dandy amnésique, promu à la tête de la police fluviale de Londres et déterminé à arrêter un criminel de la pire espèce, Jericho Phillips. le livre s'ouvre sur une course-poursuite haletante sur la Tamise qui s'achève par l'arrestation de ce dernier. Mais le procès de Phillips qui devait aboutir à sa pendaison, vire au cauchemar quand Oliver Rathbone, l'avocat de la défense, parvient à convaincre le jury qu'aucune preuve déterminante ne peut être retenue contre Phillips et qu'il a été victime de l'acharnement de la police et des égarements d'un âme trop sensible, celle de Hester Monk. L'homme ressort libre du prétoire, lavé de l'accusation de meurtre sur l'un des adolescents qu'il prostituait, et reprend aussitôt ses activités de proxénète sur son bateau où il livre à de riches clients des petits garçons arrachés aux rues des bas-quartiers.
Hester et Monk ne peuvent s'avouer vaincus après une telle défaite et, décidés à traquer Phillips jusqu'au bout, ils vont tout tenter pour découvrir son repaire et mettre fin à ses activités sordides et criminelles. Mais, pourquoi leur ami Oliver Rathbone a-t-il accepté de se charger de la défense d'un être aussi vil ? Dans quel piège est-il tombé ? A-t-il quelque chose à voir avec l'ignoble commerce de Phillips ? le talent d'Anne Perry est de nous embarquer dans une quête haletante, mais aussi de nous peindre minutieusement le décor de son intrigue : les docks de l'un des plus grands ports du monde au 19e siècle, le trafic fluvial sur la Tamise, les ruelles misérables où s'entassent les rebuts et les laissés-pour-compte de la société.
Par ailleurs, elle nous montre avec beaucoup de finesse les ambiguïtés et les faiblesses de ses personnages qui ne sont jamais monolithiques. Monk est courageux, mais aussi orgueilleux et avide de reconnaissance. Hester est pleine de compassion envers ses semblables, mais elle ne peut s'affranchir des convenances sans être suspectée d'avoir un tempérament exalté, voire hystérique. Quant à Rathbone, sa vanité de figurer parmi les ténors du barreau l'empêche de voir clair dans les desseins de ses commanditaires.
Cette histoire nous tient perpétuellement en haleine, mais sa noirceur empêche d'en faire un simple exercice de suspense. Anne Perry met tout son talent à décrire la fragilité de l'âme humaine confrontée sans cesse à l'abjection et à la cruauté. Si justice est rendue à la fin du livre, il ne s'agit pas de la justice humaine, mais de celle du destin.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Nous sommes égaux devant la loi [...] c’est là l’essence de toute justice. [...] Si nous cessons de l’être, la justice est détruite. Quand nous accusons un homme, nous avons souvent raison, mais pas toujours. La défense existe pour nous protéger tous des moments où nous nous trompons. Il arrive que des erreurs soient commises, des mensonges racontés, des preuves falsifiées ou détournées. La haine et les préjugés, tout comme la peur, les faveurs ou les intérêts personnels peuvent déterminer un témoignage. Chaque dossier doit être mis à l’épreuve. S’il ne résiste pas à la pression, il est imprudent de condamner, et impardonnable de punir.
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[...] la réputation d’un homme peut-elle jamais sortir intacte d’une enquête approfondie, quand il n’est plus là pour se défendre et s’expliquer ? Les faits bruts d’une vie, examinés et disséqués par les autres, peuvent-ils dévoiler les chagrins et les espoirs qui ont marqué et peut-être trompé celui qui l’a vécue ?
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[...] On ne peut choisir à sa convenance dans quels cas défendre les gens. Cela reviendrait à ignorer la notion de justice, qui doit s’appliquer à tous, ou à personne.
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Dans des circonstances dangereuses, lorsque la vie des hommes était menacée, elle se devait même d’être absolue. Les officiers avaient rarement le temps de poser des questions ou d’y répondre, et n’expliquaient pas leurs décisions. Ils s’attendaient à être obéis. L’armée ne pouvait fonctionner sans cela. Un officier qui n’inspirait pas de loyauté à ses troupes était en fin de compte un homme qui avait échoué, que cette loyauté fût inspirée ou non par ses capacités ou par son caractère.
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Permettre à l’émotion ou à l’horreur, à la pitié ou à la faiblesse, à la peur ou à la sympathie, ou à quelque autre tendresse humaine de peser sur notre décision serait un déni de justice. Ne croyez jamais que nous soyons ici pour faire du théâtre ! Nous sommes ici pour obtenir une justice égale et mesurée pour tous, vivants ou morts, bons ou mauvais, forts ou faibles…
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