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EAN : 9782290316405
122 pages
J'ai lu (10/11/2003)
3.45/5   10 notes
Résumé :
Au début, j'étais plutôt content d'avoir déménagé.
Notre nouvel appartement était tout blanc, perché au 8e étage d'un grand immeuble moderne.
Mais très vite, les bruits ont commencé à l'étage au-dessus.
Des meubles renversés, des cris, et puis les pleurs d'une petite fille, la nuit, qui me tenaient éveillé, l'oreille aux aguets, le souffle coupé.
Au collège, on nous avait parlé de l'enfance maltraitée...
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un jeune garçon arrive dans nouvel appartement. Sa vie est plutôt sympa avec des parents aimants, des amis... Mais dans ce nouvel appartement, il entend des bruits de pleurs. Il cherche d'où ça vient et comprend que des enfants dans son immeuble sont maltraités.
Le roman est très fort. le narrateur est un enfant qui découvre la maltraitance, c'est bien vu. On s'identifie facilement à lui et à son indignation.
Le héros prend les choses en main et intervient. Tout le roman semble inviter le lecteur à ne pas détourner les yeux mais sans donner de leçon ni être moralisateur.
Il y a en plus le numéro de téléphone a appelé pour signaler des maltraitances, c'est vraiment une bonne idée !
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Un roman qui montre bien comment parfois les adultes préfèrent ne rien voir (ou ne rien entendre) et l'importance de signaler quand on suspecte un cas d'enfant en danger.
William vient d'emménager avec ses parents dans un nouvel immeuble qui n'est pas du tout insonorisé et ils sont tout de suite choqués par les bruits provenant de l'appartement du dessus. Mme Désiré qui élève seule ses deux enfants déplace des meubles la nuit, casse des objets, crie... et sa petite fille pleure toute les nuits.
Lorsqu'on essaye de l'évoquer devant les autres voisins, tout le monde se défile et les parents de William finissent par devenir fous. Mais l'adolescent refuse d'abandonner l'affaire et cherche à signaler cette petite fille qui, sans être battue, semble très malheureuse.
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William vient de s'installer avec ses parents dans un nouvel appartement. Très vite, leur vie tourne au cauchemar, en raison des bruits provenant de l'appartement du dessus, où vivent Mme Désirée et ses deux enfants. Meubles renversés, vaisselle cassée, cris, pleurs. William n'en peut plus et s'inquiète pour les enfants, Ses parents, lâchement, ne font rien. Alors il finit par appeler le 119.

Un bon roman sur l'enfance maltraitée.
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William et sa famille aménagent dans un nouvel appartement. Leur vie tourne rapidement au cauchemar car leur voisine du dessus ne cesse de jeter des objets, déménager des meubles, crier. Le bruit devient obsédant. William se rend compte qu'au delà du fracas, des enfants sont en danger car maltraités psychologiquement par une mère malade et à bout.
Un roman qui invite les enfants à la responsabilité. Signaler des cas d'enfants maltraités n'est pas de la délation mais un devoir.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Bien sûr, on peut mal traiter un enfant en étant violent avec lui, en lui portant des coups, en le privant de nourriture ou en ne le soignant pas quand il en a besoin. Mais un parent qui néglige son enfant, qui le laisse faire n’importe quoi et ne le protège pas des dangers, ce parent-là qui ne remplit pas ses obligations est aussi un parent mal traitant. (p.120)
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- Et les enfants ? s'est écriée Judith. S'ils sont maltraités, vous devez le signaler.
- Elle ne les bat pas, Judith, a dit maman.
- Et la maltraitance psychologique ? s'est indignée ma soeur. c'est aussi traumatisant que la maltraitance physique, sinon plus, parce que justement, il n'y a pas de traces, et quand on intervient, c'est trop tard ! (p.45)
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Au collège, on nous avait parlé du numéro vert pour l'enfance maltraitée. La dame qui était venue faire la conférence m'avait impressionné parce qu'elle nous avait regardés l'un après l'autre, en disant : "Toi, toi, toi... tu es responsable. Tu dois signaler un enfant en danger. Sinon, tu te rends complice de ceux qui lui font du mal." (p.65)
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Kevin défendait sa mère, c'était classe. Nous, on martyrisait une femme seule, c'était nul. (p.78)
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- Ben là, on est tous les trois, non ? ai-je répondu.
- Plutôt cinq moins deux...
(...)
Nous n'osions pas occuper l'espace libéré de peur de traumatiser Judith et Charlotte ; d'où la décision d'aller ailleurs, dans un appartement conçu pour nous trois et rien que nous trois. (p.8-9)
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