Ellis PetersInspecteur Felse tome 6 sur 13
Michèle Witta (Traducteur)Frédéric Witta (Traducteur)/5 10 notes
Michèle Witta (Traducteur)Frédéric Witta (Traducteur)/5 10 notes
Résumé :
Le temps d'un weekend, étudiants, musiciens et chanteurs se réunissent pour un séminaire sur la musique folk dans l'étonnante demeure de Follymead. L'ambiance est à la fête, pourtant certains semblent porter leur cœur en écharpe plutôt qu'une guitare.
Lorsque le jeune Lucien Galt disparaît, Dominic Felse et sa jeune amie Tossa, venus participer aux réjouissances, jugent l'affaire assez sérieuse pour appeler à l'aide le père de Dominic, le célèbre ins... >Voir plus
Lorsque le jeune Lucien Galt disparaît, Dominic Felse et sa jeune amie Tossa, venus participer aux réjouissances, jugent l'affaire assez sérieuse pour appeler à l'aide le père de Dominic, le célèbre ins... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Un séminaire portant sur la musique Folk , ça vous tente ?
Ce week-end enthousiasme un des participants, Dominic Felse, le fils du célèbre inspecteur George Felse, héros d'une série de treize enquêtes policières. Ces enquêtes ont toutes lieu en Angleterre dans les années 60.
Des personnalités du monde de la musique Folk sont attendues, des chanteurs et des musiciens, d'éminents professeurs assureront des conférences, les participants seront nourris et logés dans une magnifique demeure.
Bien sûr un meurtre viendra entacher ce week-end festif pour notre plus grand plaisir.
On retrouve avec plaisir l'inspecteur Felse qui est un homme réfléchi et pondéré, aimant sa femme et son fils, ce policier attend de voir comment les évènements se présentent avant de tirer des conclusions.
Si vous avez envie de vous plonger à la fois dans l'histoire de la musique Folk et dans les thèmes chers à ce genre musical, n'hésitez pas un instant. Au programme, de la romance, des secrets, des amours malheureuses et un peu de sang pour faire bonne figure.
Un très bon moment de détente.
Ce week-end enthousiasme un des participants, Dominic Felse, le fils du célèbre inspecteur George Felse, héros d'une série de treize enquêtes policières. Ces enquêtes ont toutes lieu en Angleterre dans les années 60.
Des personnalités du monde de la musique Folk sont attendues, des chanteurs et des musiciens, d'éminents professeurs assureront des conférences, les participants seront nourris et logés dans une magnifique demeure.
Bien sûr un meurtre viendra entacher ce week-end festif pour notre plus grand plaisir.
On retrouve avec plaisir l'inspecteur Felse qui est un homme réfléchi et pondéré, aimant sa femme et son fils, ce policier attend de voir comment les évènements se présentent avant de tirer des conclusions.
Si vous avez envie de vous plonger à la fois dans l'histoire de la musique Folk et dans les thèmes chers à ce genre musical, n'hésitez pas un instant. Au programme, de la romance, des secrets, des amours malheureuses et un peu de sang pour faire bonne figure.
Un très bon moment de détente.
"Black is the Colour of my True Love's Heart"
Titre original du roman, qui fait référence à une ancienne et célèbre ballade.
Dans ce sixième volume de cette série, George Felse, le père de Dominic, est au premier plan de cette enquête purement policière.
Sur le canevas du lieu clos dans lequel un meurtre est commis, Ellis Peters parvient à tirer son épingle du jeu, notamment grâce à un arrière-plan original.
La demeure de Follymead, une excentricité 18ème siècle à base de tourelles, gargouilles et autres chemins de ronde, abrite un établissement d'enseignement musical et de concerts réputé. Son immense jardin, que traverse une rivière en crue, comprend des faux vestiges grecs, asiatiques, moyenâgeux, sans oublier son rocher escarpé en haut duquel une grotte d'ermite avait été aménagée...
Un week-end (du vendredi soir au lundi inclus) a été programmé, tout entier consacré à la musique folk. On est en 1966. Des artistes de renom viennent s'y produire et assister aux cours. Dominic et Tessa s'y sont inscrits. Une disparition va se produire. Dominic appellera son père à la rescousse dès qu'il trouvera des indices laissant croire à un crime...
Je poursuis ma lecture de cette série vintage. Evidemment beaucoup trouveront ce rythme décidément trop lent et cette intrigue bien usée. Pour ma part c'est à chaque fois un petit bonheur de lecture car Ellis Peters savait y faire. C'est sans prétention mais charmant. Et le côté didactique sur le folk m'a permis d'en apprendre plus sur ce genre musical.
Titre original du roman, qui fait référence à une ancienne et célèbre ballade.
Dans ce sixième volume de cette série, George Felse, le père de Dominic, est au premier plan de cette enquête purement policière.
Sur le canevas du lieu clos dans lequel un meurtre est commis, Ellis Peters parvient à tirer son épingle du jeu, notamment grâce à un arrière-plan original.
La demeure de Follymead, une excentricité 18ème siècle à base de tourelles, gargouilles et autres chemins de ronde, abrite un établissement d'enseignement musical et de concerts réputé. Son immense jardin, que traverse une rivière en crue, comprend des faux vestiges grecs, asiatiques, moyenâgeux, sans oublier son rocher escarpé en haut duquel une grotte d'ermite avait été aménagée...
Un week-end (du vendredi soir au lundi inclus) a été programmé, tout entier consacré à la musique folk. On est en 1966. Des artistes de renom viennent s'y produire et assister aux cours. Dominic et Tessa s'y sont inscrits. Une disparition va se produire. Dominic appellera son père à la rescousse dès qu'il trouvera des indices laissant croire à un crime...
Je poursuis ma lecture de cette série vintage. Evidemment beaucoup trouveront ce rythme décidément trop lent et cette intrigue bien usée. Pour ma part c'est à chaque fois un petit bonheur de lecture car Ellis Peters savait y faire. C'est sans prétention mais charmant. Et le côté didactique sur le folk m'a permis d'en apprendre plus sur ce genre musical.
Citations et extraits (8)
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Peu intéressé par les études supérieures mais possédé par la musique. Il avait quitté le collège à quinze ans pour travailler comme mécanicien dans un garage jusqu’à ce qu’il soit remarqué par les professionnels du disque et de la télévision, tout cela en même temps et à l’âge de dix-neuf ans. Il avait un succès phénoménal comme chanteur folk, avait fait plusieurs tournées en Europe et s’apprêtait à partir pour l’Amérique du Sud. Il semblait être resté dans les meilleurs termes avec les gens qui lui avaient servi de parents, allait leur rendre visite régulièrement et avait fait de nombreux dons substantiels à l’institution qui l’avait recueilli. Dans le monde du spectacle, on le trouvait arrogant parce qu’il refusait d’interpréter certaines chansons, parce qu’il ne voulait pas accepter certains contrats, parce qu’il y avait des endroits où il ne voulait pas chanter. En bref, parce qu’il faisait uniquement ce qu’il avait envie de faire.
Arundale n’était pas homme à sortir de sa réserve pour proposer de déposer quelqu’un quelque part. Mais l’étui à guitare avait éveillé son sens du devoir. Sans cet accessoire, il n’aurait même pas jeté un regard à cette créature puisque, pour lui, il n’existait qu’une femme au monde : la sienne. Cette fille devait avoir dix-neuf ou vingt ans, elle était grande, mince et d’une beauté saisissante. Elle avait le visage fin, délicatement coloré, des traits bien dessinés et de grands yeux calmes et fiers, d’un bleu d’acier. Sa luxuriante chevelure brune cascadait le long de ses joues, comme dotée d’une vie propre, et était coiffée en une longue tresse épaisse qui lui descendait jusqu’au creux des reins, entremêlée de fines lanières de cuir rouge, comme si seuls des liens adaptés à la crinière des chevaux pouvaient la contenir.
Elle avait quinze ans de moins que lui et paraissait plus jeune encore. Il ne s’était jamais lassé de la contempler, n’avait jamais perdu la faculté de sentir encore et encore ce coup de poignard causé par la stupéfaction, l’angoisse et le pur délice que lui procurait l’idée d’être le seigneur et maître d’une telle beauté.
Comme au début il détestait devoir l’abandonner, même pour un jour.
Comme au début il détestait devoir l’abandonner, même pour un jour.
Cette petite médaille avait peut-être alors acquis une valeur très particulière parce que son donateur n’était jamais revenu. De telles histoires se produisaient, à l’époque, des amitiés imprévues, plus solides que les liens du sang.
En réalité, le scénario qui se dégageait de tout ça pouvait mettre un homme en vedette, et non une femme. Cherchez l’homme . Après tout, les femmes aussi pouvaient être jalouses… et dangereuses.
Videos de Ellis Peters (3)
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