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Critique de Ichirin-No-Hana


Pierre Pevel est un auteur français que j'ai pu découvrir récemment grâce à la trilogie du Wielstadt, trois tomes qui m'avaient captivé et enthousiasmé pour diverses raisons. C'est donc tout naturellement que je continue ma découverte de l'auteur avec l'univers du Haut-Royaume. le Chevalier est une introduction pleine de promesses.

Le Haut-Royaume, habitué aux conquêtes et à la gloire, vit une période sombre : le Haut-Roi se meurt et les pouvoirs reviennent à la reine qui ne cherchent que son intérêt personnel. En vue de renflouer les caisses, le Haut-Royaume et la reine cherchent à céder des terres durement acquises en combat à son pire ennemi (à qui elle appartenait au départ). Nous suivons Lorn Askarian, jeune homme à qui tout souriait, grand ami du prince, chevalier très prometteur et fiancé à la fille d'un grand duc. le jeune homme se retrouve pris dans un complot qui l'emmènera à être enfermé dans la prison la plus effroyable du Haut- Royaume (coucou Edmond Dantès). Cette prison est une condamnation à mort ou à une folie dangereuse dans le meilleur des cas. Sujette à une magie très puissante nommée l'Obscure, la prison ne propose que des allers simples. Lorn promis à une destinée particulière sera malgré tout rappelé par le Haut Roi pour devenir Chevalier du Trône d'Onyx, représentant direct du Haut-Royaume et au pouvoir qui équivaut à ceux du roi. Lorn, qui n'est plus du tout le même, devra faire face à de nombreux complots politique et à de nombreuses batailles surtout que son retour ne fait pas plaisir à tout le monde.

Petite brique de plus de 500 pages, le Chevalier se lit malgré tout très rapidement. En alternant de courts chapitres et en proposant beaucoup de dialogues (tout en mélangeant parfaitement les passages plus descriptifs), le roman se lit rapidement et nous immerge totalement dans son monde sans que l'on s'ennuie. Pierre Pevel reste très flou tout le long du roman quant au complot qui a brisé la vie de Lorn, le fin mot de l'histoire sera dévoilé vraiment qu'à la fin de ce dernier tome tout en nous semant (très discrètement) des indices ici et là. Lorn Asakarian est une sorte d'antihéros difficile à cerner que l'on a plaisir à découvrir au fil des pages. J'aime beaucoup suivre des protagonistes dont on ne sait pas trop vers quels côtés ils penchent. L'univers du Haut-Royaume est un univers plein de promesse. On découvre ce nouveau monde grâce des légendes autour de batailles épiques livrées dans le passé. On se réfère régulièrement à des Dragons comme des divinités. Toute la mythologie est finalement assez peu développée dans ce premier tome mais j'ai une pleine confiance en Pevel pour nous en dévoiler beaucoup plus par la suite. Bien que la trame du roman soit plutôt classique et manque parfois d'originalité, Pierre Pevel sait nous captiver et même nous surprendre (Quelle fin !).

P.S. : Très bel objet livre certes, mais il manque quelque chose, une carte par exemple ?
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