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Haut-Royaume tome 2 sur 5
EAN : 9782352948049
432 pages
Bragelonne (19/11/2014)
4.23/5   319 notes
Résumé :
Après les derniers événements qui ont déchiré le Haut-Royaume, le prince Alan a pris le commandement de la garde d Onyx, garante de l'autorité du souverain. Mais la reine, aussi ambitieuse qu'impitoyable, est bien décidée à gouverner à la place de son époux mourant.

Menacé par la guerre civile et les luttes de pouvoir, le royaume se trouve plus divisé que jamais.

Les desseins du Dragon du Destin sont obscurs, mais ils finissent toujou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (64) Voir plus Ajouter une critique
4,23

sur 319 notes
Pierre Pevel avait conclu son tome 1 par un cliffhanger insoutenable… Il démarre donc son tome 2 par la gestion des conséquences de celui-ci, et Alan 3e fils du roi et 2e fils de le 2e reine mais surtout ami d'enfance de Lorn remplace celui-ci à la tête de la Garde d'Obsidienne mais après une tonalité résolument populares il lui donne consciemment ou inconsciemment une direction optimates. On passe en série toutes les personnages ayant survécu au tome 1, tous en deuil de l'antihéros censément mort dans les flammes...
Et coup de théâtre ! Toute la deuxième partie du roman nous raconte les mêmes événements que ceux de la première partie, mais vus et racontés par celui qu'on a enterré et qu'on a essayé de nous faire oublier. Personnellement je mort de rire, mais du coup ATTENTION TOUT CE QUI VA SUIVRE EST 100% SPOILERS

L'essentiel du roman repose sur la prétendue querelle entre la Reine Célyane et la Dame Yssandre, la première faisant tout pour que les choses dégénèrent et la deuxième faisant tout pour améliorer la situation. Mais les crevards et les crevardes obtiennent toujours ce que veulent leurs egos démesurés et dénaturés (on a tous rencontrer un ou plusieurs de ces sociopathes qui devraient soigner leur pathologie pour la plus grand bien de la société, et le Haut Royaume se lance dans une guerre impossible à gagner contre la Principauté d'Arcante, petite certes mais très bien fortifiée, très bien financée et en quête d'alliés. La Garde d'Obsidienne se retrouve avec deux chefs amis de longue date certes mais aux vues et aux ambitions différentes, et on sent qu'avec la tension montante entre les Populares de Lorn et les Opimates d'Alan une scission n'est pas à exclure (et qui dit scission de l'ordre garant de la paix public et de l'exécution de la justice dit possibilité de guerre civile). Pour ne rien gâcher chacun des deux compères doit affronter sa part de ténèbres : l'Obscure développe chez Lorn une autre personnalité violente, cruelle et sadique mais surtout invincible, tandis qu'Alan qui retrouve ses vieux démons toxicomaniaques ne se contrôle plus du tout. Au final Pierre Pevel nous refait le coup du siège de la Rochelle et malgré toutes les péripéties de cape et épée (notamment avec le chevalier servant de Dame Yssandre qui joue à Thierry la Fronde), héros et antihéros comprennent bien vite qu'ils sont tous engagés dans une sale guerre qui ne sert que les intérêts d'une clique accro au pouvoir qui s'est autoproclamée « élite » au détriment des soldats et des civils des deux pays, ressources humaines corvéables et sacrifiables à merci (toute allusion à notre Monde de Merde n'est aucunement fortuite). Car finalement tout ceci n'est destiné qu'à discréditer la réputation du prince héritier à qui on a confié la gestion du gros merdier, et à faire d'un ultime recours un autre prince qu'on aimerait placer sur le trône à sa place : ce dernier est-il complice ou dupe de tous ces complots et intrigues ?

En parallèle on a un POV que je dois qualifier de remplissage avec Alissia de Laurens toujours amoureuse de Lorn, qui doit épouser un vieux barbon tout en n'étant pas insensible aux charmes de son fils beau gosse. On dirait le POV de Sansa dans le TdF et je ne vais pas mentir en déclarant que c'était plus ou moins chiant (comme le dit sa meilleure amie, elle n'est pas faite pour les intrigues amoureuses vue qu'elle se retrouve avec un polichinelle dans le tiroir à la première incartade). Lorn finit par péter un câble et noblesse oblige le fils doit défendre l'honneur de son père tout en étant jaloux de Lorn, et le traditionnel duel judiciaire des récits de chevalerie se conclut en boucherie quand l'Obscure décide de s'amuser un peu avec le commun des mortels...
Vilipendé de tous les côtés, lâché par tout le monde ou presque, condamné à nouveau par son roi et son père qui l'avait gracié, Lorn retourne à la case départ mais ne compte plus se laisser faire : il prend la poudre d'escampette et se lance dans opération « Joyeux Compagnons de Sherwood » (stratégie souvent efficace que les Chinois appelle « renaissance dans les terres mortes »), et rejoint la résistance yrgaärde dans l'espoir de récupérer tout ou partie de l'épée magique tueuse de dragon du premier souverain du Haut Royaume. Alors on nous ressort l'élu, la prophétie, et l'artefact magique destiné à contrer le retour chaos en la personne d'un Méchant Millénaire random. Mais Pierre Pevel nous passe tout cela à la moulinette, et toutes les interludes nébuleux mettant en scène les servants des dieux-dragons se mettent à faire sens : le Haut Royaume est maudit parce que pour raisons personnelles son vaillant souverain est devenu un roi-liche en voulant tricher avec le Destin ! Lorn qu'on a toujours traité comme de la merde lui et ses parents (qu'on découvre dans le droit de quota de flashback), décide de ne rien faire du tout pour corriger le tir : on va tout droit à la guerre civile !!!


Ah je ne boude pas plaisir avec ce tome 2 : "Haut Royaume" est assurément la meilleure série de Pierre Pevel, un auteur qui contrairement à d'autres dont je ne citerai pas les noms ne ménage pas ses efforts pour faire plaisir à ses lecteurs et à ses lectrices. Après ce tome 2 souffre clairement du syndrome « tome de transition », et comme Lorn passe d'avatar d'Edmond Dantès à avatar de Rocambole et on perd quand même clairement au change… Outre le POV d'Alissia qui m'a laissé de glace, et les complots et intrigues de tel ou tel hominus crevaricus ou untelle ou untelle homina crevarica pour monter quelques marches de plus vers le sommet dans la seule optique d'emmerder et/ou faire souffrir le plus de monde possible pour nourrir leurs egos de sociopathes (Syndrome GRR Martin : faire du grimdark pour du grimdark parce que c'est à la mode), force est de constater que l'auteur se perd de temps en temps en digression rallongeant la sauce. On a compris qu'on était dans un Europe uchronique avec France, Espagne, Italie, Allemagne et Scandinavie, et qu'on est peu ou prou sous le règne de Louis XIII en mode Louis XV (vous savez, celui-ci qui est mort d'une longue maladie qui a fini par lui faire fondre le visage), mais était-il vraiment nécessaire à l'avancement du récit de s'attarder sur les mouvement indépendantistes « espagnols » et « italiens » soutenues par des puissances étrangères, ou sur les rebellions de telles ou telles provinces dans tel ou tel pays ? OK ça approfondit l'univers, mais vu qu'on n'a aucune carte, aucun glossaire et aucun dramatis personae (ce qui est inadmissible soit dit en passant !), c'est quand même assez improductif... Je radote, mais je ne boude pas mon plaisir : vivement le tome 3 !
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Combien de vies les Dieux facétieux ont-ils données à Lorn ? Neuf comme les chats ? Comme Yssaris, ce chat roux énigmatique, qui lui aussi renaît de ses cendres ? Cet ami fidèle et inséparable qui suit Lorn dans toutes ses aventures ; qui, par sa présence feutrée, discrète, repousse les tourments qui assaillent son maître.
Combien de vies les Dieux cruels ont-ils accordées à Lorn ? En aura-t-il suffisamment pour pouvoir reconquérir Alissia qui commence une autre vie décidée par d'autres ; pour faire la paix avec lui-même, avec cet autre Lorn, cet hôte qui hante ses nuits, imprévisible, cruel, au coeur froid comme la pierre ; pour lui permettre de revenir de l'Enfer et se venger de ceux qui ont voulu l'anéantir ; pour voir certains de ses amis le quitter sur la pointe des pieds, et d'autres mourir dans ses bras ; pour ramener, des terres lointaines et sombres à Oriale l'orgueilleuse, la munificente, l'épée brisée des Rois ; pour ajouter un nouveau chapitre aux chroniques du Livre du Destin ; pour voir le Haut-Royaume s'effondrer comme un château de cartes ?
Les Dieux sont intransigeants quand il s'agit d'accomplir la prophétie. En levant la tête, on peut la lire à travers les scintillements de la nébuleuse. Lorn en est une pièce centrale. Il peut encore chausser ses lunettes aux verres sombres, ranger sa grande épée skande dans son fourreau, et parcourir le vaste monde ; de vies, avant que la prophétie ne s'accomplisse, il pourra en abuser tant et plus.
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La fin du premier tome fut bien lourde à digérer. Une vraie fondue Savoyarde.

En même temps, après tant d'événements, il fallait bien rentrer dans une phase plus "digestive" ... C'est le rôle que tiendra le premier tiers de ce tome 2, dans lequel nous reprenons le cours de l'histoire pas tout à fait là où nous l'avons laissé.

J'ai eu un mal fou à entrer à nouveau dans le récit. Les 200 premières pages m'ont fait l'effet d'un remake des Chroniques de Bridgerton (ce qui n'est pas un compliment). Nous souffrons de l'absence d'un certain personnage (une souffrance, je suis catégorique). Un seul être vous manque et blablabla ...

A dire vrai, il m'a fallu attendre le dernier tiers du livre pour retrouver les ingrédients qui m'ont tant fait apprécier le premier tome. Jusque là, tout aura été un peu long, le siège d'Arcante ne m'ayant pas spécialement captivé non plus.

Et pourtant, il faut bien admettre que toutes ces étapes étaient nécessaires à un tel finish. Pierre Pevel a vraiment le don de tout exploser dans le sprint final. Une petite bombe peut nous attendre à chaque coin de page et c'est un vrai délice.

Difficile d'en dire davantage sans justement en dire trop. Alors je vais m'arrêter là et conseiller cette saga à tous les amateurs d'Héroïc Fantasy.

Vous ne perdrez pas votre temps à découvrir l'histoire de Lorn Askarian. Mais soyez vigilant(e), car il vous faudra alors emprunter le chemin de l'obscur...

Chiche ?
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Le Haut-Royaume a rarement été aussi mal en point. Incertitude quant à qui succédera au roi à la santé et la popularité déclinantes, multiplication des rivalités entre les différents duchés, complots fomentés par des courtisans ambitieux et sans scrupules : rien ne va plus, et voilà que l'on apprend que le seul homme capable de changer la donne, le capitaine des célèbres Gardes d'Onyx, n'est malheureusement plus de ce monde. Ce second tome s'inscrit dans la droite lignée du premier, aussi si vous avez déjà été séduits par les aventures de Lorn Askarian, nul doute que vous tomberez à nouveau sous le charme de la plume de Pierre Pevel qui nous en dévoile ici un peu plus sur l'univers qu'il a bâti. On a donc affaire à un monde qui s'étoffe et qui gagne en densité à mesure que nous sont dévoilés de nouveaux territoires : la belle et fière cité d'Arcante, la région d'Ansgarn, très attachée aux traditions chevaleresques... On peut regretter à ce propos l'absence de carte, d'autant plus que les personnages sont amenés à voyager souvent et que de nombreuses intrigues se déroulent sur différents fronts.

En même temps que l'histoire du Haut-Royaume on découvre également bien sûr celle de la Garde d'Onyx, unité d'élite constituant le premier soutien du pouvoir royal et dont le lecteur a assisté à la progressive renaissance dans le premier tome. Si on en est pas encore à des hauts faits dignes de rester dans la légende, les prémices sont néanmoins bel et bien là. le roman fait beaucoup penser de ce point de vue à l'une des précédentes trilogies de l'auteur, « Les lames du cardinal », elle-même fortement inspiré des « Trois mousquetaires » d'Alexandre Dumas. La plume de l'auteur sait d'ailleurs se faire toujours aussi inspirée lorsqu'il est question de mettre en scène des instants épiques soulignant le courage et la camaraderie unissant les différents membres de ce corps d'élite auquel on en vient à s'attacher. Les nombreux rebondissements liés à la nature même de cette Garde d'Onyx et à son commandement figurent d'ailleurs parmi les plus intéressants du roman.

Pour ce qui est du reste, l'intrigue suit son cours et, si l'auteur a parfois un peu trop tendance à s'éparpiller, c'est malgré tout avec plaisir et sans ennui aucun que l'on découvre le sort qui attend le Haut-Royaume. Davantage que dans le premier tome, on retrouve certains clichés propres au genre « fantasy » (une prophétie, un ancien artefact retrouvé, un roi et un royaume déclinants à la merci de toute une horde de comploteurs...) mais Pevel se fait assez malin pour éviter les gros écueils et ne commet pas l'erreur de tomber dans une lutte manichéenne des plus basiques. le personnage de Lorn en est d'ailleurs la preuve. Pas de répit pour le premier chevalier du royaume que l'on découvre ici encore plus sombre et torturé que dans le premier volume. Il faut dire que les épreuves qui lui sont imposées, tant à l'échelle du royaume que sur un plan plus personnel, sont particulièrement éprouvantes et c'est avec tristesse que le lecteur assiste à la lutte désespérée de ce leader charismatique qui ne parvient pas à échapper à son destin.

Un second tome qui tient toutes ses promesses et lève un peu plus le voile sur la richesse de l'univers créé par Pierre Pevel. Comme toujours avec l'auteur, le roman se termine par différents coups de théâtre qui ne vous donneront qu'une envie : vous jeter dès que possible sur la suite. J'attends donc, moi aussi, avec impatience la suite des aventures de Lorn et des Gardes d'Onyx.
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Et voilà, encore un abandon !

Décidément je les collectionne cette année. Et cette fois, je ne peux pas accuser le style de l'auteur car Pevel tient bien sa plume. L'histoire est, honnêtement, parfaitement lisible.
Je sais qu'il y a des raisons liées au contexte de lecture : je n'ai pas eu une santé très solide cette semaine (covid m'a laissé des traces qui se rappellent à moi, comme une lame d'Obscure). Sans ça j'aurais peut-être été plus loin que la moitié du roman… peut-être.
Il y a aussi le fait que j'ai lu le tome 1 il y a deux ans et demi. Presque impossible de me souvenir de qui est qui, hormis quelques personnages principaux.

J'avais bien démarré, mais rapidement mon intérêt s'est émoussé. Ce décor, ces personnages, ces royaumes, duchés emplis de complots, ces dragons légendaires et cette Obscure maléfique… j'ai été petit à petit envahi par un sentiment de déjà lu, de conventionnel, d'absence d'originalité. Un sentiment renforcé par l'impossibilité de se repérer dans l'espace de ce monde, vu l'absence de carte.
Je me souviens m'être demandé « mais où est-ce qu'on va en fait ? ». Chaque personnage a sa petite vengeance, ou son complot, sa déshérence, sa malédiction. Des royaumes, des villes sont menacées, des forces Obscures planent aux alentours. Mais je ne vois pour le moment aucun objectif clair, aucun fil qui aurait pu m'enchainer comme une corde, du genre un anneau de pouvoir à détruire. Ce monde, on est encore en train de nous le présenter. Il vit sa vie. Oui, mais pourquoi ne me donne-t-il pas un élément qui me donne envie de suivre sa vie ? On ne sait pas de combien de tomes sera faite cette xxlogie. Je n'ai pas envie de me taper des tas de pavés à ce rythme-là. Ce qui m'a décidé à abandonner, c'est que j'ai bien d'autres choses à lire et mon nombre d'années n'est pas extensible. Je dois être assez strict, surtout que je ne lis pas vite.


Mais intrinsèquement, il n'y a rien d'autre à reprocher au texte. La lecture est fluide et, malgré ce que j'ai dit, il y a de bonnes scènes comme la course de taureaux de Vallencia.

Je pense que j'aurai meilleur compte à lire les fantasy historiques de Pierre Pevel que je n'ai pas encore lues : le Paris des Merveilles et les Lames du Cardinal. Wielstatd m'avait enchanté et j'espère retrouver cet enchantement. de toute façon, Haut-Royaume est loin d'être achevé. Il sera toujours temps d'y revenir.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
17 décembre 2014
Malheureusement, c’est un roman qui nous laisse après lecture quelque peu perplexe. En effet, rares sont les suites qui arrivent à la fois à faire mieux que le tome qui les a précédées tout en faisant ressortir ses faiblesses par ricochet. C’est pourtant bien le cas ici, de mon point de vue.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Un voile de tristesse ternit son regard.
Deux mois s'étaient écoulés depuis que sa mère était venue la chercher dans la villa Livia. Elle allait mieux. Elle dormait et, même si elle n'en avait pas toujours le goût, elle mangeait. Il lui arrivait de rire et d'oublier. Quant à la blessure de son amour assassiné, elle la faisait encore souffrir mais au moins ne saignait-elle plus. Résignée à vivre, elle avait compris qu'il lui resterait à l'âme comme une cicatrice, comme une callosité sensible qui, chaque fois que la mémoire l'effleurerait, lui provoquerait un frisson secret et réveillerait des souvenirs heureux, malheureux, doux-amers, insupportables et délicieux.
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- En politique, mieux vaut ne pas trop s'inquiéter des raisons qui motivent chacun. Seul le résultat compte, non ? Qu'importe si tel est guidé par l'intérêt et tel autre par l'ambition, s'ils parviennent à s'entendre ? Plutôt que de sonder le cœur des hommes, mieux vaut mesurer ce qui ressortira de leurs actes et ne pas trop faire la fine bouche. En politique, je doute que quoi que ce soit ait déjà été fait pour le bien commun par bonté d'âme.
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- La destinée de chacun est semblable à un cours d'eau. Certains sont des ruisseaux paisibles. D'autres sont des rivières. Quelques-uns sont des fleuves puissants qui attirent à eux les cours d'autres destinées.
- Et la mienne, quelle est-elle ? Ruisseau, rivière ou fleuve ?
- Votre destinée est un torrent furieux. Luttez contre lui et vous vous épuiserez, ballotté et meurtri, jusqu'à périr en voulant gagner la rive. Mais si vous vous laissez emporter...
- Dans un torrent furieux ? Cela n'épargne ni les rochers, ni les tourbillons.
- Non, mais cela vous permet de les voir et de les éviter, ou de les rencontrer en y étant préparé. Et cela permet aussi que les débris que le courant emporté et ballotte comme vous vous vous heurtent avec moins de force. Peut-être même pourrez-vous vous y accrocher. Peut-être même trouverez-vous ici ou là une île où vous reposer un peu avant de replonger.
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En politique, mieux vaut ne pas trop s'inquiéter des raisons qui motivent chacun. Qu'importe si tel est guidé par l'intérêt et tel autre par l'ambition. Plutôt que de sonder le cœur des hommes, mieux vaut mesurer ce qui ressortira de leurs actes et ne pas trop faire la fine bouche. En politique, je doute que quoi que ce soit ait déjà été fait pour le bien commun par bonté d'âme.
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— N'ai-je pas le droit d'espérer mieux qu'un mariage de raison pour Alissia ? En outre, je suis aujourd'hui jeune, riche et libre. Plus libre que vous ne l'êtes et que vous ne l'avez été, madame. Et plus libre que votre fille ne le sera jamais si elle suit votre voie.
— Il n'y a que cette voie.
— Vraiment ? C'est qu'il faut en tracer d'autres, alors.
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