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Critique de florencem


Et voici le dernier tome, sur lequel je n'ai pas attendu de me lancer d'ailleurs, tellement j'avais hâte de me replonger dans les aventures de Griffont et Isabel. Et je dois dire que je ne suis absolument pas déçue de ce dernier tome qui pour moi est le meilleur de la saga.

Le prologue met tout de suite en haleine. du mystère, du danger et Isabel qui se retrouve encore une fois mêlée à tout cela. Pierre Pevel sait comment nous appâter, ce n'est plus un secret. Cependant après cette mise en bouche, il nous fait attendre, le bougre ! Car on replonge doucement dans le vie de notre héros de mage en espérant que le piment vienne rapidement (entendez par là : Isabel !). J'ai néanmoins apprécié toute la partie plus « lente » du début. Elle nous permet de profiter un peu plus de la relation entre Griffont et Troisville, tout en gardant un pied dans la politique.

L'instabilité politique d'ailleurs donne de toute façon très rapidement de quoi s'occuper l'esprit. On sent que tout le monde est sur le qui-vive et que les changements au Parlement des Fées va bousculer pas mal de choses. C'est donc sur un fond de révolte anarchique que se déroule le dernier tome avec un duel qui tourne mal, un complot depuis longtemps en progrès et des révélations dangereuses. Pas le temps de s'ennuyer, d'autant plus qu'on en apprend beaucoup plus sur Aurélia et son passé. Pas de flash-back, à mon grand soulagement, mais des passages qui nous éclairent, notamment sur Sélène, la défunte soeur cadette de Méliane, la reine des Fées.

Mené tambours battants, le récit pousse nos héros dans leur retranchement. le mage et l'enchanteresse nous paraissent encore plus humains dans ce tome. Leurs sentiments sont plus exploités ainsi que leurs relations avec leur entourage. Que sont-ils prêts à faire pour leurs proches ? C'est la grande question. Et si l'un des leurs mourraient ? Qu'adviendrait-il d'eux ? Plus fragiles, ils n'en restent pas moins sublimés par ces « faiblesses ». Touchants, j'ai encore plus adoré nos deux héros qui sont vulnérables face aux drames qui les heurtent. A plusieurs reprises, l'auteur ne les ménage pas. Ils frôlent à différents moments la mort, celles des leurs et c'est comme être en apnée. Mais cela montre aussi combien Louis et Aurélia forment une sacrée équipe. Leurs conversations ou échanges silencieux sont un délice et aussi une force incroyable. Sans compter le piquant d'Aurélia, absolument désarmant.

Les intrigues comme dans les précédents tomes se chevauchent pour finir par se rejoindre. J'ai bien accroché à l'ensemble, surtout au moment où tout s'éclaire et que l'on prend conscience de tous ces détails qui ont permis au cheminement de l'enquête. Nous avons de plus de tout : romance, vengeance, mystère, enquête, politique, rébellion… Un sacré mélange qui fait mouche.

La fin quant à elle reste ouverte dans le sens où de possibles autres aventures pourraient avoir lieu, mais elle clôt aussi très bien la trilogie. J'ai passé un excellent moment avec un gros pincement au coeur, tout de même, lors d'une mort tragique et si inattendue. Mais l'exploitation de cette dernière était parfaite. Ce n'est pas seulement l'univers qui a grandi avec le royaume de l'oubli, ce sont aussi les personnages.
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