Michel Peyramaure/5
15 notes
À quinze ans révolus, Marie Caillaux, jeune fille de modeste condition, est envoyée comme servante au château de Nohant.
Accueillie avec indifférence par la maîtresse des lieux, la baronne Aurore Dudevant, la timide demoiselle ne tarde pourtant pas à devenir la confidente privilégiée de cette femme écrivain plus connue sous le nom de George Sand.
À travers les yeux de Marie Caillaux, Michel Peyramaure nous raconte avec for... >Voir plus
Résumé :
À quinze ans révolus, Marie Caillaux, jeune fille de modeste condition, est envoyée comme servante au château de Nohant.
Accueillie avec indifférence par la maîtresse des lieux, la baronne Aurore Dudevant, la timide demoiselle ne tarde pourtant pas à devenir la confidente privilégiée de cette femme écrivain plus connue sous le nom de George Sand.
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Critiques, Analyses et Avis (6)
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Voici une très agréable biographie romancée de George Sand, qui se lit avec facilité et brosse un portrait attachant de cet écrivain haut en couleur. Il me semble qu'il est idéal pour initier ceux qui ne connaissent pas la dame de Nohant et son oeuvre et par la même occasion découvrir Michel Peyramaure, auteur très prolifique de romans et biographies, pour la plupart historiques, et qui, à 96 ans aujourd'hui, vient d'en sortir ce mois-ci encore un nouveau « Les tentes noires » pour ne pas le citer. J'apprécie cet auteur et son style fluide et généreux, et j'aime le personnage Sand, un excellent moment donc avec ces deux là.
C'est un beau roman, c'est une belle histoire, ... il faut l'absorber comme une friandise. de belles images, de jolies phrases y aller comme à la chasse aux papillons...
La biographie de George Sand fantasmée par une fille de métayer Marie Caillaud devenue servante à 16 ans puis rapidement gouvernante et narratrice qui émaille son récit de lyrisme amphigourique, de croix marouflée, d'attitude comminatoire, de sérénité un peu émolliente, d'alacrité, de prétentaine... évidemment tout le monde n'a pas eu la baronne Aurore Dudevant sous la main pour enrichir son vocabulaire mais bon...
C'est une histoire d'un autre temps.
"Oui notre Monsieur, Oui notre bon maître"
La biographie de George Sand fantasmée par une fille de métayer Marie Caillaud devenue servante à 16 ans puis rapidement gouvernante et narratrice qui émaille son récit de lyrisme amphigourique, de croix marouflée, d'attitude comminatoire, de sérénité un peu émolliente, d'alacrité, de prétentaine... évidemment tout le monde n'a pas eu la baronne Aurore Dudevant sous la main pour enrichir son vocabulaire mais bon...
C'est une histoire d'un autre temps.
"Oui notre Monsieur, Oui notre bon maître"
Un beau roman, vraiment bien écrit, plein de sensibilité.
Michel Peyramaure retrace pour nous la fin de la vie de George Sand, son histoire d'amour avec Chopin, son oeuvre littéraire, sa vie familiale.
Michel Peyramaure retrace pour nous la fin de la vie de George Sand, son histoire d'amour avec Chopin, son oeuvre littéraire, sa vie familiale.
Michel Peyramaure frôle avec son récit une période des années de George Sand et de son dernier amour Alexandre Manceau. le point de vue de narration est celui de Marie, la dame de compagnie de Mme Sand. C'est une belle description des années à Nohant, Gargilesse, Palaiseau, les derniers lieux de vie de L'écrivaine. On est heureux de cheminer au fil des pages auprès de cette grande dame. Je déplore simplement le manque de tendresse de l'auteur envers George, qui conduit parfois à une caricature en dame patronnesse vulgaire (portrait fait par ses détracteurs à l'époque, loin de l'image d'une femme fine, généreuse, entière et qui ne parlait qu'avec à-propos selon ses proches). J'avoue avoir failli ne pas poursuivre ma lecture quand l'auteur fait évoquer à la narratrice Marie la scène de viol qui lui fait perdre sa virginité et qui finalement la ravit. Messieurs nous épargnerez-vous un jour vos revanches sous vos plumes ? Donc un beau récit, sauf ce biais de point de vue...
A quinze ans révolus, Marie Caillaux est envoyée comme servante au château de Nohant. Accueillie avec indifférence par la baronne et maîtresse des lieux Aurore Dudevant, la timide demoiselle ne tarde pourtant pas à devenir la confidente privilégiée de cette femme écrivain plus connue sous le nom de George Sand.
A travers les yeux d'une humble jeune fille, Michel Peyramaure nous raconte avec force détails le quotidien de Georges Sand : ses nuits blanches consacrées à son oeuvre, les querelles larvées avec sa fille, mais aussi, et surtout, son dernier grand amour.
J'allais "partir servante" à Nohant, comme on dit, Servante au château dans une famille dont ma mère m'avait dit le nom, que j'avais oublié. Chez une baronne qui écrivait des livres...
Quatrième de couverture.
A travers les yeux d'une humble jeune fille, Michel Peyramaure nous raconte avec force détails le quotidien de Georges Sand : ses nuits blanches consacrées à son oeuvre, les querelles larvées avec sa fille, mais aussi, et surtout, son dernier grand amour.
J'allais "partir servante" à Nohant, comme on dit, Servante au château dans une famille dont ma mère m'avait dit le nom, que j'avais oublié. Chez une baronne qui écrivait des livres...
Quatrième de couverture.
Citations et extraits (11)
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Ce qui m’émut plus que les larmes de Flaubert et de Dumas, plus que le lyrisme de Hugo, ce fut la présence et le chagrin des petites gens de la commune et des métayers : les hommes, le regard bas, leur chapeau sur le ventre, les femmes vêtues de noir, agenouillées sur le sol humide, leur chapelet à la main, priant sous leur ample capuchon, pour la « bonne dame de Nohant ». Des gens qui la connaissaient et qui l’aimaient. Des proches qu’elle ne traita jamais comme des êtres inférieurs et des esclaves.
"J'ai aujourd'hui soixante-quatre printemps. Je marche autant, travaille autant, je dors aussi bien. Ma vue est fatiguée, aussi je mets des lunettes. Quand je ne pourrai plus agir, j'espère que j'aurai perdu la volonté d'agir. Et puis on s'effraie de l'âge avancé, comme si on était sur d'y arriver. On ne pense pas à la tuile qui peut tomber du toit. Le mieux est de se tenir toujours prêt et de jouir des vieilles années mieux qu'on a su jouir des jeunes. On perd tant de temps et on gaspille tant de vies à vingt ans ! Nos jours d'hiver comptent double. Voici notre compensation..." George Sand
Faut pas que ça te rende grognon et malade, mon vieux troubadour. Faut se dire que la France est devenue folle, l'humanité bête, et que nous sommes des animaux mal finis. Il faut s'aimer quand même : soi, son espèce, ses amis surtout...
(correspondance de George Sand à Flaubert)
(correspondance de George Sand à Flaubert)
Le premier décembre 1851, à la suite d'un coup d'état, naissait le second empire.Lorsque se produisit cet événement, madame (George Sand), se trouvait à Paris auprès de son éditeur Hetzel, qui avait entrepris la publication de ses oeuvres complêtes, du moins celles qui avaient été éditées à ce jour. Elle attendait les premières représentations d'une de ses pièces au théâtre de l'Odéon.
Le coup d'état avait basculer la République dans l'Empire
Les mesures de rigueur qui allaient suivre : perquisitions, arrestations, déportations,la laissèrent stupéfaite.
Dans les milieux bourgeois on l'appelait "Sand la Rouge". Elle ne cachait pas ses tendances à un communisme proche de celui des chrétiens du temps des Romains
Les premières mesures du nouvel empereur lui donnèrent des sueurs froides. Louis Blanc, Pierre Leroux, Ledru-Rollin, Victor Hugo, avaient choisi l'exil.
Le coup d'état avait basculer la République dans l'Empire
Les mesures de rigueur qui allaient suivre : perquisitions, arrestations, déportations,la laissèrent stupéfaite.
Dans les milieux bourgeois on l'appelait "Sand la Rouge". Elle ne cachait pas ses tendances à un communisme proche de celui des chrétiens du temps des Romains
Les premières mesures du nouvel empereur lui donnèrent des sueurs froides. Louis Blanc, Pierre Leroux, Ledru-Rollin, Victor Hugo, avaient choisi l'exil.
En quittant les lieux où j'ai passé mon enfance, le plus difficile n'a pas été de laisser derrière moi des habitudes, des affections, des souvenirs d'enfance et de jeunesse, mais l'affrontement avec le vide et l'inconnu auxquels j'étais soudain confrontée, sans avoir rien où me raccrocher, une mer où j'allais devoir naviguer à l'estime, sans boussole.
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le Temps des ivresses - Tome 2 de Michel Peyramaure aux éditions Robert Laffont
https://lagriffenoire.com/le-temps-des-ivresses-t.2.html
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La tour des anges de Michel Peyramaure aux éditions Folio
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Mémoires de la forêt - Les carnets de Cornélius Renard de Mickaël Brun-Arnaud et Sanoe aux éditions Ecole des Loisirs
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À quoi tu penses ?: Il n'y a pas d'âge pour les questions, il n'y a pas d'âge pour être philosophe ! de Clémentine du Pontavice et Géraldine Mosna-Savoye aux éditions Ecole des Loisirs
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L'île des souvenirs de Chrystel Duchamp aux éditions de L'Archipel
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